EN IMAGES. Des murs, contre les migrants, partout en Europe, y compris en France L'Europe parsemée de clôtures. L'Autriche a annoncé la construction une barrière le long de sa frontière avec la Slovénie, pour stopper l'afflux de migrants. Avant Vienne, plusieurs autres capitales européennes ont décidé de remettre en place de nouveaux rideaux de fer, 25 ans après la chute des murs qui séparaient l'Est et l'Ouest de l'Europe. Pour les spécialistes des migrations, fermer les frontières ne résout aucunement la question des migrations: "Les stratégies de contournement se multiplient", expliquait il y a peu Catherine de Wenden à L'Express. "Chaque fois qu'on ferme une porte, une autre s'ouvre. C'est sans fin". L'Espagne, pionnière L'Espagne a quant à elle érigé une clôture de 6 mètres de haut, truffée de capteurs et de caméras dans ses enclaves en terre africaine de Ceuta et Melilla. Grèce-Turquie La Grèce a érigé une barrière dès 2012, en Thrace, pour empêcher les migrants d'entrer depuis la Turquie. La Bulgarie La Hongrie
Les principaux murs, 20 ans après | Agnès Gruda et Isabelle Hachey | La victoire des murs Publié le 25 septembre 2009 à 05h00 | Mis à jour le 24 septembre 2009 à 16h16 Dossiers > La victoire des murs Consultez notre dossier complet sur les frontières visibles et invisibles qui divisent toujours le monde, 20 ans après la chute du mur de Berlin. » Un tronçon du mur de Berlin se tient encore au milieu de la Potsdamer Platz. Photo Getty Qu'ils soient en béton, en fil barbelé ou même virtuels, les murs sont de plus en plus présents. Un Palestinien marche entre des sections du mur de béton érigé en Cisjordanie. Photo Reuters Cisjordanie: le mur sans frontière «Nous avons mille bonnes raisons de construire la barrière de sécurité», clament les Israéliens en faisant référence au millier de victimes des attentats terroristes de la deuxième Intifada, au début des années 2000. L'Espagne a érigé des clôtures et des barbelés autour de ses enclaves à Ceuta et Melilla, au Maroc, pour empêcher les migrants africains de mettre le pied en Europe. Photo AFP Sahara occidental: le mur de sable
Réfugiée hier, citoyenne aujourd’hui Il y a quatorze ans, Daniela Gomez arrivait au Québec avec sa famille en provenance de la Colombie. Alors que le Québec s’apprête à recevoir environ 6000 réfugiés syriens, elle partage avec nous son propre parcours d’intégration. Va-t-on se faire envahir par une autre culture ? Quatorze ans ont passé depuis mon arrivée au Canada. Il n’y a pas si longtemps, l’islam, les Arabes et le Moyen-Orient n’étaient pas l’ennemi national. Nous n’avions ni famille, ni amis, ni assurance, ni argent, ni même la langue. Est-ce que j’en garde un souvenir amer ? Je disais souvent à ma mère qu’on était arrivés au paradis. Une décennie et demie plus tard, le débat refait surface. Par contre, je me reconnais dans ces familles qui ont tout perdu et qui n’ont nulle part où aller. J’ai été réfugiée politique, mais je n’ai jamais vu une bombe exploser, des maisons se faire détruire, des amis ou des proches se faire assassiner.
Gangs of New York 1Basé sur l’œuvre éponyme d’Herbert Asbury publiée en 1927, Gangs of New York dresse de la Grande Pomme du milieu des années 1840 à la Guerre de Sécession une fresque impressionnante où se croise petite et grande histoire : par une mise en scène somptueuse et des images d’une beauté picturale intense, la fiction dessine un paysage social, culturel et politique plus vrai que nature qui tend à montrer, comme l’énonce la publicité faite autour du film, que « l’Amérique est née dans la rue » – c’est-à-dire sur la Côte Est, dans la misère d’une jungle urbaine impitoyable, loin des clichés qui fondent la nation à l’ouest, sur la conquête de l’immensité des Prairies et de l’abondance. 3« Voici l’endroit : ces rues étroites, serpentant de droite à gauche, couvertes de saleté et d’ordures nauséabondes […]. 4En 1852, une association charitable achète, pour la faire tomber, la bâtisse vétuste, qu’elle ouvre quelques jours à la curiosité du public. – en français : – en anglais : 16Jerry E.
Calais : la protection des réfugiés doit passer en premier | Amnesty ... Calais, 2015 © Amnesty International Le Ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve se rend à Calais jeudi 20 août avec son homologue britannique. Les deux gouvernements doivent protéger conjointement les réfugiés et migrants de Calais et garantir le respect de leurs droits. Les deux ministres s’apprêtent à signer un nouvel accord franco-britannique qui porte sur trois points : renforcer la sécurité du site de l’Eurotunnellutter contre les filières de passeurs, les trafics d’êtres humains et l’immigration irrégulièreaugmenter le dispositif humanitaire développé sur place avec les associations et les élus locaux, en particulier pour la protection des personnes les plus vulnérables. Depuis des années, les réfugiés et migrants s’installent à Calais. 3.000 réfugiés et migrants vivent actuellement à Calais dans une situation indigne. Calais, 2015 © Amnesty International Le respect des droits de ces réfugiés doit être la priorité.
Catherine Gousseff, spécialiste des migrations : “L’édification de murs en Europe est une formidable régression” Alors que l'exposition “Frontières” ouvre ses portes au Musée de l'histoire de l'immigration, nous avons demandé à Catherine Gousseff, spécialiste des migrations, de nous parler de l'actualité européenne sur ce sujet brûlant. Catherine Gousseff, historienne, est directrice de recherche au CNRS, spécialiste des migrations de l’espace soviétique et est-européen au XXe siècle. Depuis septembre dernier, elle dirige le Centre franco-allemand de recherches en sciences sociales Marc Bloch à Berlin. A l'occasion de l'inauguration de l'exposition « Frontières » au Musée de l'histoire de l'immigration, Catherine Gousseff nous apporte son éclairage sur la question criante des réfugiés qui se pressent aux portes de l'Union européenne. Télérama : Pensez-vous que le plan d’urgence adopté le 25 octobre dernier à Bruxelles pour faire face à la crise des migrants, qui empruntent notamment les routes dans les pays des Balkans, soit suffisant ?
Près de 30 millions d'émigrants latino-américains | Amérique latine Au total, 4 % de la population de la région a émigré, selon cet organisme dépendant de l'ONU, qui a son siège à Santiago du Chili. Les plus représentés, parmi ces migrants, sont les Mexicains, avec 11,8 millions d'habitants ayant quitté le pays, soit 40 % des migrants de la région, suivis des Colombiens (2 millions) et des Salvadoriens (1,3 million), selon cette étude qui se fonde sur les recensements de 2010 dans dix pays de la région. Et leur première destination est les États-Unis, où se rendent 70 % d'entre eux, soit 20,8 millions de personnes, dont la quasi-totalité des Mexicains installés à l'étranger. Deuxième pays choisi : l'Espagne, où se trouvent 2,4 millions de migrants latino-américains. La précédente étude menée par la CEPAL, en 2000, calculait à l'époque que 26 millions de Latino-Américains vivaient loin de leur pays.
Qatar: des milliers de morts à prévoir sur les chantiers du Mondial 2022? | Marc Thibodeau | Moyen-Orient La mise en garde émane de la Confédération syndicale internationale (CSI), qui se base, pour faire cette projection, sur les données disponibles relativement aux décès de travailleurs d'origine népalaise et indienne. «Les bas salaires et le contrôle absolu de la main-d'oeuvre par les entreprises demeurent la norme au Qatar», déplore en entrevue le porte-parole de l'organisation internationale, Tim Noonan. Il dénonce plus particulièrement le maintien de la kafala, un système répandu dans la région. «Les migrants deviennent en quelque sorte la propriété des employeurs. Ils ne peuvent quitter le pays si la compagnie refuse de leur accorder un visa de sortie et ils ne peuvent chercher un emploi ailleurs», relate M. Noonan. Dans la majorité des cas, dit-il, les ouvriers se voient retirer leur passeport à leur arrivée, même si cette mesure est formellement interdite. Amnistie internationale Des centaines de morts? Source: Amnistie internationale
Les migrations internationales : faits et chiffres - La Cimade Si la migration est un fait social évident, le développement des moyens de transport et de communication au siècle dernier a facilité ce déplacement de personnes à grande échelle et continue à jouer un grand rôle dans le rapprochement géographique. L’écrasante majorité des personnes qui migrent le font à l’intérieur de leur propre pays. Le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) estime qu’il y aurait 740 millions de migrants internes dans le monde. Les migrants internationaux représentent eux 200 millions de personnes, soit 3% de la population mondiale. Le nombre total de migrants internationaux s’est accru ces dix dernières années, passant d’environ 150 millions de personnes en 2000 à 214 millions de personnes aujourd’hui. Parmi les migrants internationaux, seul un tiers s’est déplacé d’un pays en développement vers un pays développé. Sources :
La France doit accueillir plus de réfugiés de Syrie Quatre millions de civils ont réussi à passer de l’autre côté de la frontière, principalement dans les cinq pays voisins de la Syrie. Plus de 7 millions sont déplacées à l’intérieur du pays. La crise en Syrie est une crise internationale. Les Etats doivent apporter leur aide à ceux qui accueillent le plus grand nombre de réfugiés. Des milliers de personnes ont été torturées, blessées, sont traumatisées par les attaques. Pour elles, la fuite est la seule issue. En France, depuis le début du conflit, seules 500 personnes ont été accueillies entre octobre 2013 et février 2015 selon ce dispositif. Agissez avec nous pour que gouvernement français s’engage, auprès des Nations-unies, à accueillir un plus grand nombre de réfugiés de Syrie. Cette pétition est maintenant terminée merci de l'avoir soutenue Monsieur le Président de la République, Le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) a identifié 380.000 personnes en « situation de vulnérabilité ».