Les connaissances de l’enseignant à propos du numérique Auteur : Philippe Dessus, LSE & Espé, Univ. Grenoble Alpes. Date de création : Mars 2015. Date de modification : 25 janvier 2017. Statut du document : Terminé Résumé : Ce document traite la question des types de connaissances un enseignant peut ou doit avoir pour utiliser des outils technologiques (plus génériquement nommés “le numérique”) pour enseigner. Licence : Document placé sous licence Creative Commons : BY-NC-SA. Introduction Ce que sait un enseignant à propos des technologies, de la pédagogie, du domaine qu’il enseigne a très certainement une influence sur la manière dont il peut “intégrer” ces technologies dans sa classe. Ce que l’on sait Les types de connaissances (parfois aussi appelée : base de connaissances) utilisées par les enseignants ont été catégorisés par Shulman et ses collègues [10][11], qui en cite quatre principales : Figure 2. Ce que l’on peut faire Figure 3. de la PCK à la TPACK. Analyse des pratiques Références
[FGA - Montérégie] En lien avec son plan d’action régional, le sous-comité FGA met en place un projet d’accompagnement des enseignants à mieux intégrer les TIC dans leur pratique. Il s’agit d’un projet qui s’échelonne sur cinq mois et est basé sur le développement de la compétence professionnelle 8 : Intégrer les technologies de l’information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d’activités d’enseignement-apprentissage, de gestion de l’enseignement et de développement professionnelle. Objectif Accompagner un enseignant par centre de la Montérégie et de l’Estrie à développer sa compétence 8. Au programme En s’appuyant sur le modèle TPACK (pour mieux connaître ce modèle, vous pouvez consulter cette vidéo : et sur le référentiel des compétences professionnelles du MELS, les participants sont appelés à développer leur compétence à intégrer les TIC. Conditions de participation Être enseignant à la FGA dans un centre de la Montérégie ou de l’Estrie.
samr table examples Un modèle-outil pour représenter le savoir technopédagogique disciplinaire des enseignants 1Cette étude a pour objectif de proposer un modèle théorique intégrateur servant à comprendre les différentes influences qui déterminent les pratiques pédagogiques des enseignants. Sur la base de plusieurs modèles existants, nous proposons un outil permettant de dresser des profils d’enseignants en ce qui concerne l’influence de leur culture disciplinaire, de leur épistémologie personnelle, de leurs connaissances pédagogiques et de leurs connaissances technologiques. Ceci est mené afin de guider davantage le travail des formateurs d’enseignement (conseillers pédagogiques, enseignants, maîtres de formation pratique) pour mieux comprendre pourquoi certaines tâches sont utilisées plutôt que d’autres par un enseignant. Il s’agit de répondre à la question suivante : pourquoi (sous quelles influences) l’enseignant fait-il tel ou tel choix dans ses pratiques pédagogiques ? 3C’est la raison pour laquelle, la première partie de cet article présente tout d’abord deux outils conceptuels. 2.1.
Le modèle SAMR : une référence pour l’intégration réellement pédagogique des TIC en classe Le modèle SAMR, élaboré par Ruben Puentedura, est une référence théorique très importante pour les éducateurs qui souhaitent réfléchir à l’intégration efficace et réellement pédagogique des technologies en classe. En voici un résumé. Le modèle SAMR offre une méthode permettant de mieux saisir comment la technologie peut avoir un réel impact sur l’enseignement et l’apprentissage. Les lettres signifient Substitution, Augmentation, Modification et Redéfinition. Allons voir de plus près chacune des composantes du modèle SAMR, mis en place par Ruben Puentedura. Substitution Définition : La technologie est utilisée pour effectuer la même tâche qu’avant. Exemple : L’élève utilise un traitement de texte au lieu d’un crayon pour écrire un texte. Changement fonctionnel : Aucun changement fonctionnel dans l’enseignement ou l’apprentissage. Augmentation Définition : L’informatique propose un outil plus efficace pour effectuer des tâches courantes. Modification Redéfinition En résumé Pour suivre l’auteur :
Les modèles d’appropriation des TIC : une question de doigté pédagogique « On n’est jamais à l’outil d’abord. » (Lucie Pearson) « On n’a pas encore réalisé l’ampleur de l’impact des TIC en éducation. » (@zecool) Les enseignants qui explorent les technologies pour enseigner et apprendre auront probablement croisé le modèle SAMR, …le modèle TPACK …ou plus récemment le modèle ASPID. Ces représentations visuelles contribuent grandement aux éducateurs de se faire une tête autour de la démarche d’appropriation des TIC et de leur intégration judicieuse en enseignement et apprentissage. Cet article de Matt Miller, Rethinking SAMR, TPACK and using technology well, m’amène à cogiter un peu plus sur le sujet… Chose promise, chose due : Tout comme cet éducateur, je voyais avant tout ces modèles comme un projet d’ascension d’une montagne, avec tous les efforts nécessaires pour en arriver au sommet (le R de SAMR ou la zone centrée de TPACK). Je m’explique. Tout en saisissant la portée d’une redéfinition de tâches auparavant inconcevables, le R de SAMR reste une référence.
TAM Modèle d’acceptation des technologies : difficultés perçues et avantages perçus – F. Davis | SI & Management Le schéma général Figure 0 – Le modèle TAM dans sa première version Définition des principaux concepts Pour expliquer le comportement de l’utilisateur des TIC et la performance perçue, c’est sur la base de deux théoriques cognitives que Fred Davis a proposé le modèle TAM d’acceptation de la technologie (Technology Acceptance Model, voir Davis 1993) : dans la théorie cognitive de l’action raisonnée (voir Ajzen et Fishbein dans Théorie de l’action raisonnée) on considère deux facteurs de base : la motivation (intérêt personnel et influence sociale des autres) et la capacité (ce qui est réalisable en fonction des efforts à faire),dans la théorie des attentes, initiée par V. 1. Dans le modèle TAM, Davis donne un rôle prépondérant aux attitudes de l’utilisateur. 2. C’est ensuite l’intention de comportement qui est au cœur du modèle TAM. 3. Voir les autres théories utilisées dans le contrôle des S.I. Voir la carte générale des théories en management des S.I. le lien ou Pdf R. le lien ou Pdf Pdf I.