background preloader

Pervers narcissiques : "Les personnes les plus intelligentes sont les plus exposées"- 30 mars 2012

Pervers narcissiques : "Les personnes les plus intelligentes sont les plus exposées"- 30 mars 2012
Dans votre manuscrit, vous analysez longuement la relation d’emprise, véritable "main basse sur l’esprit" selon le psychanalyste Saverio Tomasella, qui permet de pendre le pouvoir sur quelqu’un. En quoi consiste-t-elle ? Nous pourrions le définir en un seul mot : "décervelage". Le processus en œuvre dans le décervelage consiste en une perte progressive des capacités psychiques d’une personne soumise à des manipulations quotidiennes qui agissent comme des micros agressions. Le poison est instillé à dose homéopathique. Le manipulé devient peu à peu inapte à opérer la distinction entre ce qui est bon ou mauvais pour lui et n’a pas conscience de ce "décervelage". Comme le fait de penser que les personnes manipulées sont "faibles" ? Tout à fait. Comme souvent, la pluridisciplinarité favoriserait une meilleure compréhension des choses... Oui. Vous écrivez que "la manipulation altère profondément la personnalité du manipulé".

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120330.OBS5128/pervers-narcissiques-les-personnes-les-plus-intelligentes-sont-les-plus-exposees.html

Related:  Les cerveaux encombréssyrenenemo7713lcselsc

Pourquoi le HP attire les pervers J’ai écouté l’excellente video de Raymonde Hazan sur la question (« Le surdoué et le pervers, fatalité ou choix ? » ) et je retranscris ici ses dires – avec mon petit grain de sel … Je le fais pour éclairer mes frères et sœurs HP, « zèbres », albatros, surdoués, « extraterrestres », écorchés vifs, … Un HP a BESOIN de croire qu’on va croire à sa différence (il la sent, et les autres la sentent et le rejettent à cause de ça) et qu’on va l’accepter => voilà son « besoin », sa « faille », par où le PN va l’empaumer ! Le HP agace les Normo-Typiques (= les gens lambda) et donc, ils le rejettent. Le HP est fondamentalement un être simple & gentil, désireux de se fondre dans la masse, assoiffé d’amour et d’acceptation (au point de se nier totalement pour ressembler aux autres), toujours prêt à aider, à soutenir et à se sacrifier pour autrui (mais c’est hélas un « aveugle social »), et les autres le voient comme agaçant, avide d’attention et orgueilleux !

Paranoïaque, parano: les signes pour les reconnaître - L'Express Styles "Non mais quel(le) parano!". Qui n'a jamais prononcé ces mots au sujet d'un collègue suspicieux, d'une amie qui se sent toujours persécutée ou d'un parent convaincu que le monde entier est contre lui? Entrée dans le langage courant, la qualification de "paranoïaque" est souvent détournée de sa véritable signification psychiatrique. Cette affection, qui signifie éthymologiquement "penser à côté", est en effet une pathologie qui, lorsqu'elle est avérée, provoque chez ceux qui en sont atteints des délires pouvant déboucher sur des comportements dangereux pour eux-mêmes ou pour autrui. Quels sont les signes qui doivent alerter, comment discerner un "vrai" paranoïaque d'une personne ayant plutôt tendance, par manque de confiance en elle principalement, à se voir comme victime ou objet de moqueries d'autrui?

Le complexe de l'albatros Dr Alain Gauvrit L'inhibition intellectuelle chez l'enfant intellectuellement précoce Se défendre ou s'interdire ? Docteur Alain GAUVRIT pédopsychiatre, ancien psychiatre des hôpitaux Communication présentée à la conférence-débat organisée par le GARSEP Les filles HP Et si elle était surdouée ? La Fille, pas très originale, constate avec les professionnels, que les filles HP ne sont guère nombreuses. Son côté féministe se dit qu’il s’agit juste d’un problème de détection. Que les filles HP détectées sont moins nombreuses! Les dessous de la médisance Et oui, avouons-le : que c’est bon de médire ! D’abord ça crée du lien social : dire du mal ensemble, c’est avoir un point commun. Et puis c’est l’occasion de rigoler : on tourne l’autre en ridicule, on se moque de ses manquements, on se bidonne de ses travers. Et enfin ça permet de vider son sac, exutoire à petites frustrations de toutes sortes, la malveillance ordinaire et une sorte de vide-poche à notre agressivité. Et cerise sur le poison, elle soulage sans vraiment faire de mal puisque les victimes de nos langues fourchues ne sont pas censées avoir vent de nos propos.

La solitude affecte le cerveau Les auteurs d’une étude récente réalisée aux Pays-Bas ont suivi plus de 2000 personnes âgées ne présentant aucun signe de démence. Ils ont découvert que 13 % de celles qui se plaignaient de solitude présentaient des signes de démence trois ans plus tard, alors que le pourcentage tombait à 6 % pour celles qui n’étaient pas coupées de la société. Commentaire de Bernard Pradines : des données concordantes viennent confirmer cette tendance : la solitude serait corrélée avec le risque de voir apparaître une démence. De là à établir un lien simple de cause à effet, il y a un pas que je ne franchirai pas. La causalité inverse, en particulier, peut être incriminée.

L’histoire abracadabrante mais vraie de Caliméro – La Fille Pas Sympa C’est l’histoire d’un gars. Un gars blanc, hétérosexuel et cisgenré. Appelons-le Caliméro. LE BOUC EMISSAIRE, COUPABLE désigné par le GROUPE Le bouc émissaire : toujours coupable ! Différent des autres Quoi qu’il se passe dans une école, tous les enfants trouvent que "c’est la faute de Untel" : un manteau est déchiré, on perd le match de football, il y a du bruit dans la classe, c'est toujours Untel qui est désigné coupable. Pourtant, Untel n'abîme pas les manteaux, joue très bien au football, et ne fait pas de bruit en classe. Untel est ce qu’on appelle un "bouc émissaire" : tout ce qui va mal est désigné par le groupe comme étant de sa faute.

L’égo, frein majeur à l’intelligence collaborative Une étude récente a montré que le travail de groupe “affaiblit la créativité et les capacités intellectuelles”. Ça n’est pas une surprise, car les conditions habituelles du travail collectif génèrent davantage de craintes que de confiance mutuelle, libérant au passage toutes les expressions lourdingues de l’égo, frein majeur au travail collaboratif. La presse s’est emparée un peu vite de l’affaire avec un poil insuffisamment de nuance, et voue le travail collaboratif aux gémonies au profit d’un individualisme au blason soudainement redoré. Je m’étais agacée sur mon blog personnel (café-journal du 28 mars) de ces conclusions hâtives, en particulier dans l’Express, qui échouaient à poser les bonnes questions. Car il ne s’agit pas de dire “arrêtons de travailler à plusieurs” mais de réfléchir à: Qu’est qui, dans notre façon de travailler à plusieurs, génère des résultats aussi désastreux?

Related: