Culture scientifique Des observateurs parlent d’un « illettrisme scientifique » qui gagnerait notre société 1. Même s’ils ne valent pas démonstration, certains signes peuvent nous porter à les suivre. L’un de ces indices tient au fait que ceux qui, comme moi, écrivent des livres destinés à un « public large », savent d’expérience que les éditeurs se montrent de plus en plus insistants sur un point : le niveau de ce que l’on écrit ne doit pas être trop élevé et le moins de choses possibles doivent être supposées connues du lecteur. Cette demande pressante relève toutefois d’une motivation ambiguë : faut-il la mettre sur le compte d’un louable souci démocratique, celui de toucher le plus grand nombre de personnes, ou avère-t-elle plutôt qu’il existerait effectivement une croissance de l’illettrisme scientifique ? Un deuxième signe est la montée en puissance d’une sorte de relativisme paresseux. Cette évolution n’est pas sans incidence politique. Qu’est-ce à dire ?
Max Planck : Biographie Si Albert Einstein aura révolutionné notre façon de voir l'espace-temps à l'échelle astronomique, Max Planck aura fait de même à l'échelle sub-atomique ! Par ses travaux en thermodynamique et sur le spectre du corps noir, il détermine sa fameuse Constante de Planck et nous ouvre les portes d'un monde alors insoupsonné ... La physique quantique est née ! Enfance et études de Max Planck Max Planck, physicien allemand, est né le 23 Avril 1858 à Kiel, capitale du Schleswig-holstein, issu d’une famille nombreuse (il en est le sixième enfant) de la haute bourgeoisie allemande. Il hésite alors entre se consacrer à la science ou à la musique. Max Planck devient professeur de physique théorique Il devient donc dans un premier temps professeur adjoint à Munich, puis à Kiel. Recherches en thermodynamique Etude du corps noir La Constante de Planck En Octobre 1900, il découvre ainsi la loi spectrale du rayonnement thermique dans le vide. Naissance d'une nouvelle physique : la physique quantique
Savoir ce que l’on sait, et ce que l’on ne sait pas Aujourd’hui, j’ai croisé ce tweet : Cela m’a rappelé que j’avais entendu un morceau d’une émission de France Inter en allant au collège : Dans les deux émissions, Etienne Klein met en lumière l’effet Dunning-Kruger. L’ignorance engendre plus souvent la confiance que ne le fait la connaissance »Charles Darwin. L’effet Dunning-Kruger ont montré que, chez les incompétents, il existe un biais psychologique qui les pousse à surestimer leurs capacités et leurs performances. Etienne Klein parle, lui, parle d’ultracrepidarianisme. Ultracrepidian : someone who has no special knowledge of a subject but who expresses an opinion about it (dictionnaire de Cambridge) L’étymologie d’ultracrepidarianisme est relative à la locution latine Sutor, ne supra crepidam, rapportée par Pline l’Ancien et adressée par l’artiste grec Apelle à un cordonnier qui critiquait l’une de ses toiles, et qui signifie littéralement « Cordonnier, pas plus haut que la chaussure ». WordPress: J'aime chargement… Parlons statistiques.
Mur Planck | Etienne Klein Chose déroutante, décidément, que le temps. Nous en parlons comme d’une notion familière, évidente, voire domestique, “gérable”. Nous parlons même d’un “temps réel” pour évoquer l’instantanéité, c’est-à-dire le temps sur lequel nous n’avons aucune prise. Les physiciens, eux, l’ont couplé à l’espace, en ont fait une variable mathématique, abstraite, qu’ils intègrent dans des théories audacieuses, spectaculaires, mais si complexes qu’elles sont difficiles à traduire en langage courant. Certains disent même avoir identifié le moteur du temps. Introduction Questions fondamentales : nature et moteur du temps ; présentation générale Le Temps et ses problèmes de ligne Temps : « aigle agile dans un temple » (Desnos) Limites du langage, ligne du temps 1) Le doux empire des analogies Analogie du fleuve : question du hors-temps, « vitesse » du temps (exemple des jumeaux de Langevin), moteur du temps 3) Le temps se suffit-il à lui-même ? 4) Une équation dira-t-elle d’où provient le temps ?
L'ultracrépidarianisme, l'art de parler de ce qu'on ne connaît pas « C’est lorsqu’on parle avec assurance de choses que nous ne connaissons pas », explique le philosophe des sciences Étienne Klein. « On est tous pour ou contre le nucléaire, pour ou contre les nanosciences, pour ou contre les OGM. Mais qui d’entre nous est capable de dire ce qu’on met vraiment dans un réacteur nucléaire ? « Ça m’avait étonné qu’on puisse avoir autant d’assurance alors même qu’on venait de déclarer qu’on est incompétent » Mais l’ultracrépidarianisme, c’est quoi, au juste ? « J’ai noté cette tendance-là au tout début de l’épidémie. Nous sommes tous appelés à être victimes de cet ultracrépidarianisme Il cite deux psychologues américains, Dunning et Kruger, qui avaient remarqué que, pour se rendre compte qu’on est incompétent, il faut justement être compétent. « Au début, quand on découvre un nouveau champ, on se sent spontanément compétent. Pour Étienne Klein, nous sommes tous appelés à être victimes de cet ultracrépidarianisme.
dimensions de Planck, théorie quantique Constante de Planck: h = 6,626 069 57 10-34 joule.seconde Constante de Planck réduite: = 1,0545771628 10-34 joule.seconde Cette constante est utilisée pour donner la taille des quanta. C'est le coefficient de proportionnalité entre l'énergie du photon et sa fréquence. C'est aussi une mesure de l'unité de moment angulaire des particules. La rotation de la Terre correspond à 1068 unités de Planck. Voir Principe d'incertitude d'Heisenberg D'une petitesse extrême, cette valeur représente la plus petite quantité d'énergie existant dans le monde physique. Max Planck, physicien allemand (1858-1947), prix Nobel en 1918, proposa l'idée suivante en 1900: Les radiations électromagnétiques sont émises ou absorbées par paquets, les quanta. Pour une radiation de fréquence , le quantum d'énergie est: E = h . En 1905, Einstein émit l'idée que la lumière aussi est composée de quanta, les photons. L'effet photoélectrique (Philipp Lenard: 1902) établit clairement la nature corpusculaire de la lumière.
Ultracrepidarianisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'ultracrepidarianisme, ou ultracrépidarianisme selon les sources, est le comportement qui consiste à donner son avis sur des sujets sur lesquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée [1]. Étymologie[modifier | modifier le code] Combinaison avec l'argument d'autorité[modifier | modifier le code] L’ultracrépidarianisme constitue dans certains cas un exemple d’utilisation d'un argument d’autorité. Références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] (en) Stephen M. Articles connexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] (en) Art Essay [archive] par Hazlitt à propos de William Gifford.
Constante de Planck L'énergie d'un électron dans un atome est quantifiée. En physique, la constante de Planck, notée Nommée d'après le physicien Max Planck, elle joue un rôle central en mécanique quantique car elle est le coefficient de proportionnalité fondamental qui relie l'énergie d'un photon à sa fréquence ( ) et sa quantité de mouvement à son nombre d'onde ( ) ou, plus généralement, les propriétés discrètes de type corpusculaires aux propriétés continues de type ondulatoire[1]. Sa valeur, fixée par convention depuis le 20 mai 2019, est désormais à la base de la définition du kilogramme. Présentation[modifier | modifier le code] Historique[modifier | modifier le code] Cette constante a été initialement introduite par Max Planck dans l'étude de la radiation du corps noir, comme rapport de proportionnalité entre l'incrément minimal d'énergie E d'un oscillateur électriquement chargé et la fréquence f de l'onde électromagnétique associée. sur une orbite complète est un multiple entier de (constante de Planck). où
Etienne Klein : "La vérité scientifique n’appartient nullement aux scientifiques" La pandémie de Covid-19 semble avoir révélé le statut précaire de la science, considérée par certains comme une simple croyance, voire comme une opinion. Pourtant, comme l'affirme Étienne Klein, la science n'est pas "un récit parmi d'autres". L'auteur se penche sur l'affaiblissement de notre amour de la vérité, un danger pour la démocratie, dans Le goût du vrai(Gallimard, Tracts). Marianne : Qu’entendez-vous par "science" ? Étienne Klein : Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas de définition précise de "la" science, car la science n’est pas une. Elles ne sont donc pas affaire de proclamations individuelles. Selon vous "l’idée de science a divorcé de celle de plaisir". Je vois deux facteurs qui contribuent à cela. Le second facteur est qu’aux yeux de beaucoup de nos concitoyens, la science semble par essence triste, lointaine, complexe, étrangère. Il existe, selon vous, au moins quatre biais qui contaminent notre façon de penser, notamment à propos des questions de science.
Max Planck Max Planck en 1901. Compléments Max Planck, né Max Karl Ernst Ludwig Planck le 23 avril 1858 à Kiel dans le duché de Schleswig et mort le 4 octobre 1947 à Göttingen en Allemagne (pendant l'occupation alliée), est un physicien allemand. Max Planck est l'un des fondateurs de la mécanique quantique. De ses travaux, est conceptualisée l'ère de Planck, période de l'histoire de l'Univers au cours de laquelle les quatre interactions fondamentales sont unifiées. Il est lauréat du prix Nobel de physique de 1918 pour ses travaux en théorie des quanta[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Études et débuts[modifier | modifier le code] Max Planck fait ses études secondaires à Munich où son père enseigne. Il hésite alors entre se consacrer à la science ou à la musique. Jusqu'en 1885, il recherche un poste d'enseignant en physique théorique, discipline peu à la mode à l'époque. Recherches[modifier | modifier le code] Il présente sa découverte à la société de physique de Berlin le 14 décembre 1900[6].