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Sénat Junior - L'esclavage

Sénat Junior - L'esclavage
Un esclave est une personne qui n’est pas libre car elle appartient, comme un objet, à une autre personne. Elle doit lui obéir en toutes circonstances et travailler pour elle sans être payée. Apparu dans l’antiquité, l’esclavage est largement répandu dans la Grèce antique ou au sein de l’Empire Romain. On estime par exemple qu’au IVeme siècle avant Jésus-Christ à Athènes, le nombre d'esclaves s'élevait à 250 000, soit près d’un habitant sur deux. L’esclavage a aussi été largement présent dans le monde arabe ou encore en Chine. À partir du XVIe siècle, avec le développement des colonies, les Européens mettent en place un véritable système organisé de réduction en esclavage de population entière. Un certain nombre de pays européens, parmi lesquels la France, échangeaient des produits manufacturés (toiles, armes...) contre des hommes et des femmes en Afrique, pour aller les revendre comme esclaves aux Antilles et aux Amériques. Related:  HISTOIRE DE L'ESCLAVAGEla traite transatlantique

Histoire de l'esclavage en Martinique Nantes et le commerce triangulaire : anniversaire abolition de l'esclavage Bordeaux, la difficile mémoire de l'esclavage Un mascaron représentant le visage d’une africaine sur une façade à Bordeaux (Wikipedia) Samedi 10 mai, une cérémonie commémorative de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, se tient à Bordeaux, conformément à la loi Taubira. Deuxième port négrier de France, la ville a mis du temps à s’interroger sur ses responsabilités. Son passé ne passe pas tout à fait, et soulève encore des polémiques politiques et universitaires. La commémoration de l’abolition de l’esclave a un goût spécial à Bordeaux. « On pourrait le résumer en une phrase. Chemins d’esclaves Une conférence-colloque intitulée « Chemins d’esclaves » se tiendra ce samedi 10 mai à la bibliothèque Mériadeck. Organisée avec la LICRA, dans le cadre du cycle des Cafés LICRA, cette rencontre sera animée par Olivier Caudron, directeur de la Bibliothèque municipale de Bordeaux depuis septembre 2013. D’ailleurs Karfa Diallo, le président de la Fondation du mémorial de la Traite des Noirs, n’en démord pas : Blocages et crispations

Les essentiels de la littérature Bernardin de Saint-Pierre : « Je ne sais si le café et le sucre sont nécessaires au bonheur de l’Europe, mais je sais bien que ces deux végétaux ont fait le malheur de deux parties du monde. On a dépeuplé l’Amérique afin d’avoir une terre pour les planter, on dépeuple l’Afrique afin d’avoir une nation pour les cultiver. » Frontispice Henri Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814), auteur ; Jean-Michel Moreau dit Moreau le Jeune (1741-1814), illustrateur, Amsterdam, Ed. 2 vol. BnF, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-Lk11-34 (1) © Bibliothèque nationale de France Candide et Cacambo quittent l’Eldorado chargés d’or et de rêves. Candide, ou l'Optimisme, dans Œuvres complètes de Voltaire Jean-Michel Moreau dit Moreau le Jeune (1741-1814), dessinateur ; Pierre Charles Bacquoy (1759-1829), graveur en taille-douce ; Voltaire (1694-1778), auteur, Kehl, Ed. de l'Imprimerie de la Société littéraire typographique, 1787. Gravure, 70 vol. in-8° BnF, Réserve des livres rares, Res Z 4424

Mémorial de l’abolition de l’esclavage La traite négrière rochelaise au XVIIIe siècle | Les Expositions Virtuelles de Fort Boyard Plus nombreux sur un navire négrier que sur les navires marchands, l’équipage dont les marins sont plus là par défaut que par choix, n’est pas toujours de qualité. Dans son journal, Claude-Vincent Polony avoue à son capitaine qu’à bord de La Reine de Podor, certains marins lui causent bien du souci : « soyez sans inquiétude à l’égard de nos captifs. Je le regrette, nos Blancs me donnent plus de peine à contenir ». Mis à part quelques officiers, ces hommes ont souvent laissé peu de traces dans les archives.

Les esclaves oubliés de Tromelin Le 31 juillet 1761, l’Utile, un navire de la Compagnie des Indes Orientales, transportant des esclaves destinés à être vendus sur l’Ile de France (actuelle Ile Maurice) s’échoue sur l’Ile de Sable Tromelin. Parmi les survivants, on compte une centaine de marins français et quatre-vingt-huit esclaves malgaches. En deux mois, les Français construisent une embarcation de fortune et regagnent Madagascar, laissant les malheureux esclaves sur l’Ile en promettant de venir bientôt les rechercher. Promesse qui ne fut jamais tenue. Ce n’est que quinze ans plus tard, le 29 novembre 1776, que le chevalier de Tromelin accoste sur l’Ile et recueille les survivants : sept femmes et un bébé de 8 mois. Deux siècles et demi plus tard, au terme d'une longue enquête historique mené par Max Guérout, une mission archéologique débarque sur l'ile Tromelin pour retrouver les traces des esclaves oubliés. La mission archéologique

L'esclavage, toujours d'actualité ? L’esclavage moderne est un fléau qui touche 46 millions de personnes dans le monde selon l’ONG Walk Free. Et la majorité des victimes sont des femmes et des enfants. Mais qu’entend-on par esclavage exactement ? Il s’agit d’une situation d’exploitation où une personne est privée de sa liberté et est considérée comme la propriété d’une autre. La personne réduite en esclavage peut être achetée, vendue, forcée de travailler, sans aucune rémunération et sans aucune considération de ses droits humains. Aujourd’hui, une victime sur trois est un enfant. 58 % des victimes se concentrent dans 5 pays d’Asie et c’est l’Inde qui tient le haut du classement avec 18 millions d’esclaves, suivi par la Chine (3,4M), le Pakistan (2,1M), le Bangladesh (1,5M) et l’Ouzbékistan (1,2M). Mais l’esclavage ne se cantonne pas qu’aux pays dits « du Sud ». Le rapport de l'ONG Walk Free souligne aussi que les pays les plus touchés par l’esclavage sont ceux qui fournissent de la main d'oeuvre bon marché.

Traite des noirs et esclavage Fonds d'archives de la traite négrière et de l'esclavage.Seule une partie du fonds a été mis en ligne. Des documents numérisés complémentaires sont consultables en salle de lecture. Les documents mis en ligne concernent essentiellement des journaux de navigation ou de traite: cliquez sur les liens ci-dessous pour télécharger les documents en rapport. La traite à la « côte d'Angole » Contexte historique A la fin du XVIIIe siècle, de nombreux négriers européens vont pratiquer la traite de Noirs sur la « côte d’Angole » qui désigne alors non seulement l’actuelle Angola, au Sud du fleuve Zaïre, mais surtout au Nord, les royaumes du Congo : le Loango, le Kacongo et le Ngoyo ou Gabinde, particulièrement productifs. Les captifs, que les Européens appellent Congos, viennent de la périphérie de ces royaumes, sur une aire d’environ 300 km et arrivent aussi, par le fleuve, de régions plus lointaines du centre et du sud de l’Afrique. Les archives de ce trafic se recoupent avec des récits de voyages, parfois illustrés. Capitaine négrier à la » côte d’Angole », en 1786-1787, Louis Ohier de Grandpré mène ensuite une vie aventureuse sous la Révolution, tour à tour armateur et marchand, agent secret, officier, ingénieur et écrivain féru de botanique. Analyse des images Un courtier africain Le registre de traite de La Manette Le quibanga La cargaison de La Manette « Noir au bois mayombé »

La traite négrière rochelaise au XVIIIe siècle | Les Expositions Virtuelles de Fort Boyard Plus nombreux sur un navire négrier que sur les navires marchands, l’équipage dont les marins sont plus là par défaut que par choix, n’est pas toujours de qualité. Dans son journal, Claude-Vincent Polony avoue à son capitaine qu’à bord de La Reine de Podor, certains marins lui causent bien du souci : « soyez sans inquiétude à l’égard de nos captifs. Je le regrette, nos Blancs me donnent plus de peine à contenir ». La promiscuité - les plus gros négriers comptaient plus de 100 marins -, les risques, la durée du voyage, le climat, l’eau croupie et la mauvaise nourriture sont le lot quotidien d’un équipage qui n’hésite pas à déserter aux rares escales ou à l’arrivée aux Antilles. Les armateurs rochelais ont été accusés de retenir la solde des déserteurs, ou celle des marins qui ont fait naufrage, au détriment des familles, ce contre quoi le député rochelais à l’Assemblée nationale, Samuel de Missy s’est battu.

Fichue beauté Le modèle serait une esclave affranchie. Fière et gracieuse, elle ressemble à une Récamier ou une Beauharnais, menant par le bout du nez ces messieurs du Directoire. La symbolique de son vestiaire est moins évidente. Si son drapé antique lui offre une stature de déesse, son fichu de servante antillaise renvoie à une allure moins olympienne. Le sein à l’air soulève la même ambiguïté. Tout semble convenir à cette affranchie parée de draps tricolores, symbole de la nouvelle nation française. Malheureusement, l’Histoire offre également ses contrastes, moins heureux. L’Histoire se met à tousser quand Napoléon rétablit l’esclavage en 1804. Le blog de Louvre-Ravioli

Traites négrières Une colonne d'esclaves en Afrique Les traites négrières, qu'on appelle aussi traite des Noirs, sont la capture et le commerce de prisonniers africains noirs, revendus comme esclaves. C’est donc le commerce et la déportation d’esclaves Africains dans d’autres régions du monde. Elles ont existé à plusieurs époques, encore aujourd'hui, dans divers lieux. L'une des plus importantes a eu lieu du XVIe siècle au début du XIXe siècle. Des Européens et Américains achetaient en Afrique des esclaves noirs pour les emmener de force et les revendre sur le continent américain où ils travaillaient dans les plantations du Brésil, des Antilles et des régions au sud de l'Amérique du Nord. La traite des noirs africains a également existé en direction du monde musulman et méditerranéen. La traite transatlantique[modifier | modifier le wikicode] Pourquoi l'organisation de la traite transatlantique ? Déroulement d'une expédition de traite[modifier | modifier le wikicode] Aménagement d'un navire négrier.

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