4 jan. 2021 Cédric Chouviat, un an après : ni oubli, ni pardon. Il y a un an, le 3 janvier 2019, un livreur du nom de Cédric Chouviat se faisait interpeller en scooter dans les beaux quartiers de Paris.
Après avoir subi un plaquage ventral et une clé d’étranglement par des agents de police, Cédric Chouviat rentrait dans le coma, pour mourir quelques jours après. C’était le début d’un drame familial et personnel, celui de ses proches, mais également d’un nouveau chapitre du débat sur les violences policières en France et l’importance de la liberté de les filmer. Car jusqu’à ce que les vidéos de l’interpellation violente de Cédric Chouviat n'aient pas été diffusées, rien ne venait contredire la version officielle sur ce qui s’était passé ce 3 janvier là, comme nous a raconté le journaliste David Dufresne.
Mort de Cédric Chouviat entre les mains de la police : « À croire qu’on a tous un problème de valve cardiaque. Le 3 janvier, Cédric Chouviat, livreur de 42 ans, fait l’objet d’un contrôle par des agents de la police nationale, tandis qu’il circule à scooter dans le 7ème arrondissement de Paris.
Alors qu’il filme le contrôle avec son téléphone, le livreur est plaqué au sol par plusieurs fonctionnaires puis fait un arrêt cardiaque causé, selon l’autopsie, par une asphyxie avec « fracture du larynx ». Sur des vidéos, captées par des automobilistes qui assistent à la scène et diffusées par Mediapart, le livreur subit une clef d’étranglement ainsi qu’un plaquage ventral. En état de mort cérébrale, il est conduit en réanimation à l’hôpital européen Georges-Pompidou où il décède le 5 janvier. Il était père de cinq enfants. Le nom de Cédric Chouviat s’ajoute à une longue liste de personnes décédées dans des conditions similaires entre les mains des forces de l’ordre, et suite à l’usage de techniques d’immobilisation dont il devient difficile de nier la dangerosité. « Traitement inhumain »
MARCHE OU GRÈVE #20 : LA FRANCE EN GUERRE CONTRE MACRON - AVEC FRANÇOIS BOULO. #RDLS103 - Australie, grève, Cédric Chouviat, Iran, police, pesticides. Mort de Cédric Chouviat : en finir avec les violences et l’impunité policières ! Crédit Photo : DR.
Cédric Chouviat est mort dans la nuit de samedi à dimanche, suite à une violente interpellation policière vendredi. Nos premières pensées vont évidemment à sa famille et à ses proches. Comme toujours, les premières versions policières ont mis en avant la thèse du « malaise ». Mais très rapidement, les témoignages, les vidéos, et les résultats de l’autopsie, qui révèle « une manifestation asphyxique avec une fracture du larynx », indiquent que Cédric est une nouvelle victime de violences policières.
Selon les témoignages, confortés par les vidéos, il aurait subi une clé d’étranglement et/ou un plaquage ventral, écrasé au sol par quatre policiers, qui l’ont asphyxié. Les versions policières ont évolué, qui ont évoqué le fait qu’il téléphonait depuis son scooter, ou alors que sa plaque d’immatriculation était illisible car trop sale. Mort d’un livreur à Paris : un usage de la force disproportionné.
Cédric Chouviat, un livreur, est mort à la suite d’une interpellation violente de la police lors d'un contrôle routier à Paris.
Le 3 janvier, Cédric Chouviat, livreur et père de famille de 42 ans est interpellé à l'angle du quai Branly et de l'avenue de Suffren, à Paris. Des images vidéo montrent qu’il a alors subi un plaquage ventral. Après avoir été maintenu au sol pendant plusieurs minutes, il fait un malaise cardiaque et succombe deux jours plus tard. Une autopsie du Parquet de Paris indique que son décès serait lié à une asphyxie avec une fracture du larynx. Un usage de la force disproportionné Depuis des années, nous alertons pourtant sur l'utilisation du plaquage ventral.
Lire aussi : Quels sont les risques du plaquage ventral ? Une pratique pouvant gravement blesser voire tuer quelqu’un ne peut être utilisée que pour protéger la vie d’autres personnes. Pour l'interdiction du « plaquage ventral » à l'origine de la mort du livreur Cédric Chouviat - ~ le mouvement. « J’étouffe… j’étouffe… j’étouffe… j’étouffe… j’étouffe… j’étouffe… j’étouffe » Sept fois.
Ce sont les derniers mots que Cédric Chouviat aura prononcés, alors qu’il était interpellé par la police le 3 janvier. Médiapart et Le Monde viennent de révéler l’enregistrement de la scène, capté par le téléphone de Cédric Chouviat, qui savait que le contrôle pouvait mal tourner. Cédric Chouviat était au volant de son scooter quand il a été contrôlé par la Police dans l’ouest de Paris. Cédric veut filmer le contrôle.
Le visage de Cédric devient bleu. Ce n’est pas la première fois que cette technique tue. Nous demandons l’interdiction pure et simple du « pliage ventral » (qui consiste replier la personne sur elle-même en la maintenant assise, la tête appuyée sur les genou), du « plaquage ventral » (aussi appelé décubitus ventral) et des autres techniques dangereuses d’immobilisation. - 2003 : Mariame Getu Hagos, 24 ans.