GAFA. Chiffre d'affaires Dans une étude récente intitulée Gafanomics, le cabinet FaberNovel estime même que 55 % de la vie numérique (e-mail, e-commerce, musique, vidéo, réseau social…) d’un utilisateur moyen est passée sur ces quatre plates-formes.
A elles quatre, elles valent déjà plus, en février 2015, que les 40 valeurs vedettes de la Bourse de Paris. Apple (754 milliards de dollars de capitalisation), Google (368 milliards), Facebook (225 milliards) et Amazon (178 milliards) pèsent aujourd'hui 1.525 milliards de dollars (1.340 milliards d'euros) ! Même si les chiffres varient selon les sources, les GAFA seraient ainsi entre le onzième et le douxième rang mondial.
D'autres sources les placent un peu plus bas dans le classement, toujours est-il que les GAFA, auxquels on ajoutera Microsoft actent la très nette hégémonie américaine en matière de numérique. Fiscalité Optimisation ou évasion fiscale ? Puissants, mais aussi mauvais joueurs ! Impact social / économique Un Iphone revient à 188 €. Laisser les GAFA seuls maîtres de notre avenir ? Hum… Comment dire ? Et si les GAFA n’étaient pas la solution, mais désormais plutôt le problème ?
En galopins, au début, ils amusaient ; en barbares, ensuite, ils étonnaient ; en monstres, aujourd’hui, ils effraient. Et demain ? Demain, quand, omnipotents, sans contre-pouvoir, sans cadre éthique, plus puissants que des Etats, ils seront les seuls à posséder et maîtriser les bases des infrastructures du 21ème siècle, c’est-à-dire les données accumulées de milliards de personnes, les machines, les plateformes logicielles, les intelligences et les compétences pour en profiter, mais aussi la richesse … Ces plateformes réussiront-elles à imposer leur vision du monde ?
A rester cachées derrière des buzzwords, des avocats et des lobbyistes ? (NYTimes) En ligne, et de plus en plus dans le monde réel Avec enfin le sentiment que ça va trop vite, que personne ne comprend vraiment comment marchent ces plateformes créées par une poignée d’ingénieurs et d’informaticiens qui ne semblent plus maîtriser l’ensemble. Eric Scherer. La taxe Gafa mondiale, c’est quoi. Elle est l'objet du bras de fer qui se joue à Biarritz, entre la France et les Etats-Unis.
Ces dernières semaines, Donald Trump est monté au créneau pour dénoncer la « taxe Gafa», votée cet été en France et qui prévoit de taxer les grandes entreprises du numérique - et notamment les fameux Gafa américains (Google, Amazon, Facebook, Apple) - à hauteur de 3% de leur chiffre d'affaires. Si Emmanuel Macron ne retire pas fissa son nouvel impôt, Washington menace d'alourdir les taxes douanières sur le vin français. Pour éviter une guerre commerciale, et apaiser les tensions, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a multiplié les rencontres secrètes avec son homologue américain, au G7.
Au menu de leurs discussions, l'instauration d'une taxe digitale mondiale, qui pourrait enterrer la taxe Gafa française. Explications Qu'est ce que la taxe numérique mondiale ? Met-elle tout le monde d'accord ? Pour l'instant oui. Ubérisation : définition - Qu'est-ce que l'ubérisation ? Qu’est-ce que l’ubérisation ?
Exemples d’ubérisation. Quels avantages et quels risques pour les clients et les prestataires ? Quels sont les enjeux sociétaux de l’ubérisation de l’économie ? Définition de l’ubérisation Le néologisme ubérisation a été formé à partir du nom de la société Uber, emblématique du phénomène pour le secteur des services de transport automobile urbain. Partie prenante de l’économie collaborative, l’ubérisation se distingue cependant de la stricte économie du partage par le fait qu’elle intègre, pour une large part de son champ d’application, des offres de services de prestataires professionnels à des clients, avec prélèvement d’une commission sur les transactions par les plates-formes de mise en relation.
Quelques exemples d’ubérisation Uber : voitures de tourisme avec chauffeur professionnel indépendant (VTC) et covoiturage urbain en véhicules particuliers (Uber Pop). Les produits gratuits le sont-ils vraiment ? L’empire du réseau parallèle : le numérique en chine. 1 Johnson, 2016. 1La Chine entre difficilement dans la catégorie Nord ou Sud, ou de pays « développé » ou « en voie de développement », en raison de sa vitesse de développement, de sa puissance économique globale et du niveau de vie moyen de ses ressortissants.
Elle s’analyse non pas par rapport aux pays développés, mais par rapport à l’Occident, c’est-à-dire selon un rapport est-ouest, où la différence est plus d’ordre culturel que purement économique. La classification de BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) semble avoir moins de pertinence aujourd’hui, du moins sous l’angle économique. Un nouveau concept, celui des TICKS, apparaît notamment dans les milieux financiers pour élaborer des fonds d’investissement1 et intègre la Chine dans une catégorie plus homogène aux côtés de Taïwan, de l’Inde et de la Corée du Sud. La gouvernance d’Internet bousculée par l’expression de la souveraineté chinoise.