Procès de Francfort de la mémoire. Zérodeconduite : Comment résumer l’importance du procès de Francfort en 1963, dont la préparation est relatée par le film Le Labyrinthe du silence ?
Guillaume Mouralis : Ce procès est le plus important des trois procès impliquant des employés du camp d’Auschwitz qui se sont déroulés à Francfort dans les années 60. Il a duré de décembre 1963 à août 1965, soit pendant presque deux ans. Parmi les accusés figure notamment Robert Mulka, l’adjoint du dernier commandant d’Auschwitz. Le procès de Francfort est décisif dans l’histoire de la mémoire du nazisme en Allemagne. Le camp d’Auschwitz est alors apparu comme l’un des principaux centres de mise à mort pendant la guerre.
Dans quel contexte s’inscrit-il ? G.M. : Il intervient deux ans après le procès d’Eichmann à Jérusalem, qui a fait connaître le camp d’extermination d’Auschwitz, devenu depuis le symbole du génocide des juifs. Ratification du traité de Münster en 1648. Contexte historique Une copie pour le Musée de l’Histoire de France Cette toile est la réplique peinte en 1837 par Claude Jacquand d’une œuvre réalisée par Gerard Ter Broch en 1648.
En reproduisant fidèlement la prestation de serment après la ratification de la paix entre les Espagnols et les Flamands, à l'hôtel de ville de Münster le 15 mai 1648, Jacquand (1803-1878) poursuit sa carrière de peintre d’histoire. Algérie: putsch des généraux qui a fait trembler de Gaulle. Le putsch des généraux le 21 avril 1961 à Alger ébranle le pouvoir gaulliste.
Les dirigeants politiques font croire aux Français que les fascistes sont aux portes de la capitale avec l’intention de les égorger. Avec des trémolos dans la gorge, ils leur demandent de bloquer les routes avec leur voiture depuis Orly jusqu’à Paris. Dans les usines, les bureaux, et les ateliers les responsables CGT réunissent le personnel et leur annoncent qu’ils devront faire échouer l’insurrection par n’importe quel moyen. Charles de Gaulle, président de la République apparaît à la télévision en uniforme militaire, le visage empreint de gravité, il lance avec des accents déchirants que n’aurait pas désavoué le grand tragédien Talma de la Comédie Française « Aidez-moi ! ». Campagne des Dix-Jours. La campagne des Dix-Jours (du 2 au 12 août 1831) fut une tentative manquée par Guillaume Ier des Pays-Bas de mettre fin à l’indépendance belge.
Prologue[modifier | modifier le code] Lorsque la Révolution belge éclata durant l'été de 1830, d'abord à Bruxelles qui se souleva pour mener une guerre de barricades, l’armée néerlandaise, chassée de la ville, dut faire face à une désertion massive des troupes des Pays-Bas du Sud. Les soldats étaient réticents à l’idée de se battre contre le peuple dont ils étaient originaires ou parmi lequel ils étaient stationnés depuis longtemps. Au total, deux tiers des troupes placées dans les provinces belges ne répondirent plus présent. Le moral des troupes restées fidèles à Guillaume Ier des Pays-Bas fut gravement entamé, alors que la révolte s'étendait à d'autres villes du pays.
La campagne militaire[modifier | modifier le code] Invasion néerlandaise[modifier | modifier le code] Les Belges, utilisant les forêts pour s'y fondre, se rallièrent dans Turnhout. Abd el-Kader, l'émir captif. Automne 1848.
Drapé dans son ample burnous blanc, le captif du château de Pau repense à la visite de Mgr Dupuch. Dans les appartements qu'il occupe au sein de la forteresse médiévale fraîchement rénovée, l'émir Abd el-Kader a parlé longuement avec l'évêque d'Alger, de Platon, Pythagore et Aristote. De religion, aussi. Car l'émir, prisonnier de la France depuis le mois d'avril, est un maître à penser en matière d'islam et de l'héritage soufi, « la voie universelle du Prophète, de la juste mesure et du bel-agir », précise le philosophe et islamologue Mustapha Cherif*.
Le débat et la controverse n'effraient pas cet intellectuel rompu aux joutes théologiques mais aussi à l'histoire, la philosophie, l'astronomie et la géographie. Malgré la promesse française de le laisser partir pour Alexandrie (Egypte) ou Saint-Jean-d'Acre en Terre sainte, l'émir est fait prisonnier en France.
L'adversaire tant redouté devient l'« ami » de la France. L’Enlèvement des Sabines. Vers 1637, lorsque Nicolas Poussin (1594-1665) réalise L’Enlèvement des Sabines pour le cardinal Luigi Omodei, il vit à Rome depuis une quinzaine d’années.
Le peintre français fréquente le cercle des artistes installés dans la ville papale et bénéficie du soutien de plusieurs mécènes. À Paris, il est considéré comme l’un des plus grands artistes de son temps au point qu’il y sera appelé pour devenir Premier peintre du roi en 1639. Il s’installe au Palais du Louvre en 1640 mais la vie et les intrigues de cour lui sont insupportables. En 1642, il abandonne le confort que lui procure sa fonction et retourne à Rome pour retrouver une activité solitaire qui lui convient mieux.
Poussin n’a eu ni apprentis ni élèves. La ruse de Romulus.