Épidémie de Covid-19 : déconfinement des personnes en situation de handicap. Le Haut Conseil de la santé publique émet 30 recommandations relatives aux modalités de déconfinement des personnes en situation de handicap (PSH).
Trois principes généraux ont fondé leur rédaction : le droit commun s’applique par défaut aux PSH, c’est-à-dire que le maintien de règles de confinement strictes ne peut être motivé que par des raisons en lien avec une situation de risques accrus au regard de certaines situations ou maladies et non du fait du handicap ;le nécessaire respect du principe de non-discrimination doit néanmoins prendre en compte les spécificités et la singularité de chaque situation ; le droit à rester confiné ou à être déconfiné revient à la personne, dans le respect d’un choix éclairé personnel, après évaluation des bénéfices-risques avec les aidants familiaux et les professionnels. Avis provisoire Recommandations relatives à la prévention et à la prise en charge du COVID-19 chez les patients à risque de formes sévères.
Le HCSP émet des recommandations pour la prévention et à la prise en charge du COVID-19 chez les patients à risque de formes sévères: les personnes âgées de 70 ans et plus ;les patients aux antécédents cardiovasculaires: hypertension artérielle compliquée, accident vasculaire cérébral ou coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;les diabétiques insulinodépendants non équilibrés ou présentant des complications secondaires à leur pathologie ;les personnes présentant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale ;les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée et les malades atteints de cancer sous traitement.
La protection de ces personnes est un impératif qui ne pourra être atteint que par le respect de mesures de prévention strictes. Pour élaborer ces recommandations, le HCSP a auditionné des praticiens pour prendre en compte la réalité du terrain. Lire aussi : Covid-19 : personnes à risque et mesures barrières spécifiques à ces personnes. L' « infodémie » : des rumeurs qui ne connaissent pas de frontières. Santé publique France dévoile les dernières données de surveillance des infections nosocomiales dans les services de réanimation. Depuis 2004, la surveillance nationale REA-Raisin a ciblé les infections associées à un dispositif invasif : pneumopathie et ventilation mécanique , infection locale ou bactériémie et cathéter veineux central , et l'ensemble des bactériémies.
Grâce à la participation de 199 services déclarants, des taux d'incidence de ces infections nosocomiales dans les services de réanimation de France métropolitaine ont pu être estimés pour l'année 2017. Ces résultats de référence sont également déclinés par région. Il est observé une augmentation au cours des cinq dernières années de l'incidence des pneumonies sur ventilation mécanique et une baisse de l'incidence des bactériémies liées aux cathéters veineux centraux, atteignant pour ces dernières des taux inférieurs aux objectifs du Propias. Ces données permettent aux services participants d'évaluer et orienter leurs actions de prévention. Elles permettent également de décrire la situation en France par rapport à d'autres pays d'Europe. Sécurisation des dons de sang, cellules, tissus et organes en période de circulation active du SARS-CoV-2. Le 11 mars, l’Organisation mondiale de la santé déclarait la pandémie de COVID-19.
La France est désormais au stade 3 de l’épidémie. Dans ce contexte, la sécurisation des produits du corps humain constitue une priorité. Concernant les produits sanguins labiles (PSL), il s’agit d’assurer la sécurité pour le receveur, le donneur et le personnel de collecte tout en maintenant l’approvisionnement assurant l’autosuffisance en PSL. Tenant compte, à la suite de l’OMS et de l’ECDC, d’une analyse évaluant le risque de transmission transfusionnelle du SARS-CoV-2 comme purement théorique, d’un traitement inactivant le virus pour les plaquettes et d’une sécurisation du plasma par quarantaine, le HCSP recommande au stade 3 de l’épidémie d’exclure des dons de sang, pendant 28 jours, les personnes ayant été au contact d’un cas de COVID-19, et celles ayant présenté la maladie ainsi que de renforcer l’information pré- et post-don.
Lire aussi : Read in english. OSCARS : Observation et suivi cartographique des actions régionales de santé. Sécurisation des dons de sang, cellules, tissus et organes en période de circulation active du SARS-CoV-2. Coronavirus SARS-CoV-2 : nettoyage des locaux d’un patient confirmé et protection des personnels. Suite à la déclaration par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 30 janvier 2020, d’une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI), le HCSP émet des recommandations relatives au traitement du linge, au nettoyage d’un logement ou de la chambre d’hospitalisation d’un patient confirmé à coronavirus SARS-CoV-2 et à la protection des personnels.
Le HCSP s’est basé sur les connaissances actuellement disponibles dont l’analyse de risque de l’European center for disease control and prevention (ECDC) et de l’OMS, et a pris en compte le fait que les mesures d’hygiène strictes ne s’appliquent que pour les logements ou les chambres d’hospitalisation des cas confirmés. Il précise la prise en charge des draps et du linge d’un cas confirmé, l’entretien des sols, la protection des personnes et le suivi des personnes chargées de l’entretien du linge et de l’environnement. Lire aussi : Read in english. L' « infodémie » : des rumeurs qui ne connaissent pas de frontières. L' « infodémie » : des rumeurs qui ne connaissent pas de frontières.