« Nous allons connaître les dix années de transformation écologique les plus remarquables de l’histoire » Ancien professeur de permaculture, Rob Hopkins est, depuis 2005, l’initiateur du mouvement international Villes en transition et le cofondateur de Transition Town Totnes, à Totnes, en Angleterre, première ville en transition officielle où les potagers d’agriculture urbaine voisinent avec des coopératives de produits bio, mais où la monnaie locale – le Totnes Pound – s’est arrêtée en 2019.
Alors qu’il publie Et si… on libérait notre imagination pour créer le futur que nous voulons ? (Actes Sud, 336 p., 23 euros) et qu’il est devenu l’un des militants écologiques anglo-saxons les plus sollicités à l’étranger, Rob Hopkins analyse l’essor du phénomène des écolieux et explique que « les dix années à venir doivent être pour la France des années de profond changement ». Des écohameaux aux villes « en transition » : partout, des initiatives s’inventent et de nouveaux lieux se créent.
De quelle façon ce mouvement s’est-il développé en France ? Réviser la Constitution, autoroute à 110 km/h, plus de vrac… : les principales propositions adoptées par la convention citoyenne pour le climat. C’était la dernière ligne droite, celle qui a vu les 150 membres de la convention citoyenne pour le climat achever leurs neuf mois de travaux.
Lors de leur session conclusive les 19, 20 et 21 juin, les volontaires ont voté la quasi-totalité de leurs 150 propositions, le plus souvent à une très large majorité (plus de 90 % des suffrages exprimés). Une seule mesure a été rejetée (à 65 %) samedi : la réduction du temps de travail de 35 à 28 heures hebdomadaires sans perte de salaire. L’écologie, ce nouvel horizon politique. Sommes-nous à un tournant de l’histoire de l’écologie politique ?
A-t-on atteint le point de bascule, celui où la victoire culturelle des premiers militants laisse place au débat entre toutes les familles politiques ? L’appel de 1 000 scientifiques : « Face à la crise écologique, la rébellion est nécessaire » Tribune.
Nous, soussignés, représentons des disciplines et domaines académiques différents. Les vues que nous exprimons ici nous engagent et n’engagent pas les institutions pour lesquelles nous travaillons. « Trop tard », « trop vite »... La transition écologique ou la divergence des temps. Analyse.
Engager la transition écologique, décider de mesures – au niveau parlementaire ou réglementaire – et d’un calendrier pour leur mise en œuvre, c’est prendre, de façon quasi certaine, le risque de décevoir autant les partisans de politiques environnementales ambitieuses que ceux qui craignent qu’elles ne bousculent trop rudement un modèle économique solidement installé. « Trop tard et manquant d’ambitions » pour les premiers, « trop vite et inapplicables en l’état », pour les autres. L’examen, en attendant le vote définitif de la loi à l’Assemblée nationale (probablement d’ici à la fin du mois de janvier), du projet de loi « antigaspillage pour une économie circulaire » a fourni un nouvel exemple de cette divergence des temps. Sommet européen : accord partiel sur la neutralité carbone d’ici à 2050.
L’Union européenne s’est engagée jeudi 12 décembre à devenir neutre sur le plan climatique d’ici 2050, un « signal fort » envoyé par le continent en pleine COP25, mais terni par l’absence de la Pologne, qu’elle n’a pas réussi à convaincre. « Nous sommes arrivés à un accord sur le changement climatique, c’est très important, c’est crucial », a lancé le président du Conseil européen, Charles Michel, lors d’une conférence de presse, suivant son Tweet sur le sujet. « Accord sur la neutralité climat d’ici à 2050.
Le Conseil européen obtient un accord sur cet objectif important », avait-il annoncé sur Twitter plus tôt dans la soirée. Agreement on #Climate neutrality by 2050 #EUCO reaches a deal on this important goal— eucopresident (@Charles Michel) Le réchauffement climatique lié aux activités humaines est connu depuis 40 ans. Sur la question climatique, tout regard rétrospectif sur l’accumulation du savoir depuis un demi-siècle ne peut produire que deux réactions : regret et consternation d’une part, effroi d’autre part.
Regret et consternation car, bien que la science sache fermement, depuis au moins la fin des années 1970, que les émissions humaines de gaz à effet de serre modifient profondément le climat terrestre, rien n’a été entrepris à temps pour infléchir le cours des choses. Effroi, car les nouvelles connaissances conduisent presque toujours à aggraver les diagnostics précédents. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Alexandria Ocasio-Cortez : « Donc, ils savaient ! » Les dernières simulations de ces deux équipes, utilisées dans le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), sous-estimaient donc l’élévation de la température de près de 1 °C. Testez gratuitement. « Plan B » : pourquoi les Alpes sont en train de s’effondrer.
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Greta Thunberg : pourquoi tant de haine ? Sept pays réunis en sommet sur l’Amazonie signent “le Pacte de Leticia” La ville de Leticia en Colombie a accueilli un sommet de sept pays partageant un territoire amazonien afin de prendre des mesures de prévention des catastrophes telles que les incendies qui ont ravagé d’immenses surfaces ces derniers mois.
Un pacte un peu flou a conclu la rencontre. C’est en Amazonie colombienne, dans la ville de Leticia au sud du pays, que se sont réunis vendredi 6 septembre les chefs d’Etat ou représentants de sept pays partageant un territoire amazonien : la Colombie, le Brésil, le Pérou, la Bolivie, l’Equateur, le Surinam et le Guyana. Le Venezuela n’avait pas été convié à la rencontre, et la France, qui comporte un territoire amazonien en Guyane, n’était pas présente. La conclusion de cette rencontre “n’a pas apporté d’éléments concrets sur les mesures adoptées”, constate le journal. Des mesures “diffuses” Le “Pacte de Leticia” signé entre les participants comprend des résolutions “encore diffuses”, relève le quotidien. Pourquoi du plastique a été découvert au milieu du pôle Nord.