Comment l’école peut-elle devenir actrice de la justice alimentaire ? Cet article est publié dans le cadre de la Fête de la science 2020 (du 2 au 12 octobre 2020 en métropole et du 6 au 16 novembre en Corse, en outre-mer et à l’international) dont The Conversation France est partenaire.
Cette nouvelle édition a pour thème : « Planète Nature ». Retrouvez tous les événements de votre région sur le site Fetedelascience.fr. De nombreuses initiatives montrent que l’école, au sens large, est devenue un acteur central de l’éducation à l’alimentation des enfants et adolescents. Sans titre. En moyenne, les hommes adoptent moins de comportements pro-environnementaux que les femmes.
Comme la consommation écologique est implicitement perçue comme un comportement féminin, cette réticence des hommes peut être inconsciemment alimentée par la crainte de paraître féminin, et donc peut-être de ne pas être attractif aux yeux du sexe opposé. C’est ce que certains nomment la masculinité fragile. Les résultats de notre recherche suggèrent pourtant que la consommation verte pourrait en fait augmenter l’attractivité d’un homme en tant que partenaire pour le long terme.
Les hommes achètent moins de produits verts que les femmes L’écart en matière de comportement écologique entre les hommes et les femmes est désormais bien documenté dans la littérature sur les comportements pro-environnementaux, et la consommation verte en particulier. Pourquoi ? Bonnes feuilles : « Papa qu’as-tu fait en Algérie ? » De 1954 à 1962 plus d’un million et demi de jeunes Français sont partis faire leur service militaire en Algérie.
Avec « Papa qu’as-tu fait en Algérie ? Enquête sur un silence familial » (éditions La Découverte) l’historienne Raphaëlle Branche livre une enquête fouillée sur le silence qui a marqué et entouré la guerre d’Algérie. Alors que Paris et Alger ont récemment initié un dialogue sur la mémoire franco-algérienne, nous vous proposons de lire quelques extraits choisis de cet ouvrage inédit mêlant archives et témoignages récents.
Nombre de familles françaises sont habitées par les traces de cette guerre qui ne fut officiellement reconnue comme telle qu’en 1999. Sans titre. Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a publié en début d’année son rapport 2020 sur la situation des inégalités femmes-hommes dans le monde.
Le bilan est loin d’être encourageant. En effet, si ces inégalités ont nettement diminué entre le milieu des années quatre-vingt-dix et le début des années 2010, le rapport souligne que le rythme de cette amélioration a franchement ralenti depuis. Gisèle Halimi : plaider pour changer le monde. Le concert des hommages rendus à Gisèle Halimi (Tunis, 27 juillet 1927 – Paris, 28 juillet 2020) a unanimement souligné l’ampleur des causes auxquelles l’avocate franco-tunisienne a consacré sa vie.
En tant qu’avocate, députée, écrivaine, elle s’est emparée d’affaires qu’elle a su gagner grâce à sa façon de plaider, tout en contribuant à faire bouger, sur un temps long, un ordre politique et sexuel qu’elle a vécu dans sa chair. Jeunesse, sentiments et sexualités : comment certaines séries Netflix parlent de santé sexuelle.
Comment passer à côté du phénomène Netflix, devenu une source presque illimitée de divertissement audiovisuel ?
Certaines séries, spécialement destinées aux jeunes, ont acquis une popularité incontestable, avec une place centrale de la « culture jeune » au sein des scénarios. À l’âge où de nouveaux sentiments émergent et où les sexualités se construisent, les séries populaires sur les nouvelles plates-formes de streaming pourraient ainsi devenir des acteurs participant, à leur manière, à la promotion de la santé sexuelle. Des séries Netflix plébiscitées par les jeunes Depuis plusieurs années, les plates-formes de vidéos à la demande par abonnement (SVoD) sont apparues dans l’univers digital, proposant films, séries et documentaires.
Le masque, pour la liberté de tous. « La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui », selon l'article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
Ou alors, selon la maxime populaire : ma liberté s’arrête là où commence celle des autres. Ces rappels sont nécessaires, à l’heure où de plus en plus de manifestants à travers le monde décrient l’obligation de porter un masque comme une atteinte à la liberté individuelle, et où en France aussi la question vire parfois à la violence, comme le montre le cas de l’homme tabassé dans son commerce début août pour avoir exigé le port du masque.
Mais pourquoi ces nouvelles obligations suscitent-elles autant de polémiques et de contestation ? Sans titre. Sorti en salles le 5 août le film Just Kids de Christophe Blanc retrace la trajectoire improbable d’une fratrie d’orphelins livrés à eux-mêmes.
Le réalisateur, qui s’appuie sur sa propre expérience, met en scène les difficultés auxquelles sont confrontés ces enfants et adolescents dont on parle peu en France, un pays où les statistiques courantes sur le nombre d’orphelins sont rares. Dans une étude récemment parue, nous nous sommes intéressés aux enfants, adolescents et jeunes adultes orphelins d’un parent ou des deux, en France métropolitaine : combien sont-ils ? Leur proportion a-t-elle diminué ces dernières décennies avec la baisse de la mortalité des adultes ?
À quels milieux sociaux appartiennent-ils ? Une situation rare mais pas exceptionnelle. Dossier : Les inégalités accentuées par la pandémie. Tout autant que les failles du système de santé français, la pandémie du Covid-19 a mis en lumière les inégalités sociales et territoriales de notre pays.
Une personne habitant dans un 19m2 avec quatre enfants dans une grande ville, n’aura pas vécu le même confinement qu’une personne profitant de sa grande maison à la campagne. Outre les problèmes sanitaires que la pandémie a pu provoquer, elle a aussi accentué les injustices que subissent les personnes immigrées, celles sans papiers, les hommes et femmes en situation de précarité et les familles sans accès à Internet.
Il faudra alors, pour penser le monde qui vient, résoudre ces problèmes d’engorgement des villes, du retard scolaire de certains enfants dut au manque de moyens et palier le manque de solidarité pour celles et ceux qui ont perdu leur travail, n’ont pas de quoi se nourrir ou subissent une discrimination raciale au quotidien. Les discriminations ethniques, failles du modèle universaliste français ? La question des discriminations envers les minorités ethniques a défrayé la chronique au début de l’été 2020 notamment au moment de l’affaire George Floyd aux États-Unis et de ses répercussions qu’elle a pu avoir dans des pays comme la France où l’affaire Traoré a nourri des manifestations et des revendications portées par des organisations antiracistes.
On ne peut plus se contenter, en France, de traiter cette question comme un simple épiphénomène ou la réduire à l’expression d’une radicalité d’extrême-gauche cherchant à se renouveler sur le registre de la défense des personnes « racisées » pour se démarquer d’une gauche « gestionnaire » de gouvernement qui aurait trop négligé les questions de société au profit des seules considérations économiques. Elle entre en effet en résonance avec un sujet que la crise du Covid-19 elle-même a pu mettre en évidence, celui de la cohésion du tissu social français et des raisons d’être du vivre ensemble. Un débat de principes. « L’insécurité », un épouvantail électoral à déminer. Le Rassemblement National vient de publier son « livre blanc ». Sans titre. Fact check : Les « valeurs de la République » empêchent-elles de pratiquer sa religion ? Les manifestations Charlie Hebdo étaient-elles anti-musulmans ?
« Charlie, comme Maastricht, fonctionne sur deux modes, l’un conscient et positif, libéral et égalitaire, républicain, l’autre inconscient et négatif, autoritaire et inégalitaire, qui domine et exclut. » (Emmanuel Todd, 2015) Suite aux attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, les 7 et 9 janvier 2015, plus de 4 millions de personnes se sont rassemblées dans les rues de France pour exprimer leur soutien aux victimes et à la liberté d’expression. Sur le moment, l’immense majorité des personnes ayant participé à ces rassemblements a explicitement insisté sur le fait qu’elle ne manifestait en aucun cas contre les musulmans. Assez vite, cependant, certains auteurs, comme l’historien et anthropologue Emmanuel Todd (2015) dans son livre Qui est Charlie ? Sans titre. On ne compte plus les prises de position pour ou contre certaines politiques liées à la crise sanitaire : pour le masque dès la primaire, pour une limitation des rassemblements privés ou pour le soutien au secteur aérien.
En voilà quelques-unes publiées cette semaine. La crise sanitaire que nous traversons met à l’épreuve nos systèmes politiques dans toutes leurs dimensions. Les experts, mais aussi les citoyens questionnent la pertinence de l’action publique, des choix politiques ou la compétence des décideurs. Et il est vrai que cette crise peut d’abord être comprise comme une crise de politique publique. Face à un défi sanitaire sans précédent, les autorités publiques ont dû agir dans l’urgence. Le soutien à l’action publique ne va pas de soi Ce type de changement présuppose une adhésion aux mesures proposées, elle-même fondée sur la confiance en l’action publique. La relative sobriété avec laquelle ont été acceptées les mesures de confinement adoptées après le 16 mars semble révolue. Les jeunes femmes sont les premières concernées par le retrait de l’État en milieu rural. Sans titre. Sans titre. Sans titre.