Complotisme. Notre démarche - Seriously. Qui sommes-nous ?
Seriously est un outil qui a été pensé et développé par le think tank citoyen Renaissance Numérique, et co-construit avec des associations et des experts partenaires. Notre volonté est de contribuer, à notre échelle, à la recherche de solutions pour endiguer la dynamique haineuse qui prospère au sein de nos sociétés, et qui est particulièrement visible sur Internet. Fort de son expertise sur le contre-discours, le think tank a donc initié l'incubation de son premier projet "do-tank" : la plateforme Seriously. Seriously est un site Internet qui a pour objectif de lutter contre la recrudescence des discours haineux en ligne, par l'accompagnement des associations et des internautes, l'argumentation et l'éveil à l'esprit critique. Notre démarche repose sur trois fondamentaux : L'appel des victimes/témoins en complément des outils classiques de signalement des auteurs de propos haineux.
Notre conviction Notre méthode Notre écosystème partenaire. Pourquoi enseigner l'esprit critique ? « Un idéal d’autonomie du sujet » Abdennour Bidar, philosophe, inspecteur général de l’Éducation nationale Établissements et vie scolaire Le développement de l’esprit critique n’est cependant pas une fin en soi.
Abdennour Bidar rappelle qu’il a une finalité essentiellement civique et morale. C’est du moins ce qui justifie son inscription dans les programmes d’enseignement. L’École a pour mission d’éduquer la jeunesse et de faire d’un élève un citoyen responsable, capable de questionner les informations diffusées par les médias pour examiner leurs valeurs et former son propre jugement politique. Pour aller plus loin : Attali Gérald, Bidar Abdennour, Caroti Denis, Coutouly Rodrigue (dir.), Esprit critique. Pourquoi des djihadistes ? – série de podcasts à écouter – France Culture. Enseigner le fait religieux, sensibiliser à la liberté d’expression : les défis de l’école républicaine. Dans les années 1910, l’historien Marc Bloch est nommé professeur dans un lycée de Montpellier.
Trente ans plus tard, pendant la Seconde Guerre mondiale, il rédige son Apologie pour l'histoire ou Métier d'historien où il se souvient du « brave proviseur » de ce lycée languedocien où il fit ses « premières armes de professeur ». Il se remémore « sa grosse voix de capitaine d’enseignement » qui l’avertissait : « Ici, le dix‑neuvième siècle, ce n’est pas bien dangereux. Mais quand vous toucherez aux guerres de religion, soyez très prudent.» Marc Bloch a-t-il été prudent ? Peu de temps après la séparation des Églises et de l’État, parler de religion à l’école était un défi avec le risque d’avoir sur le dos les parents et les élèves, c’est-à-dire de nouveau les parents.
Avec Isabelle Saint-Martin, directrice d’études à l’École Pratique des Hautes- Études (Arts visuels et christianisme, XIXe-XXIe siècle). Peut-on se passer de parler des religions à l'école ? Sons diffusés : Sons diffusés : Les 7 laïcités françaises - Jean Baubérot. Pourquoi le sport est devenu une cible pour les islamistes. Selon une information révélée par Le Parisien le 18 octobre 2020, Abdoullakh Anzorov, l’assassin du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, avait fréquenté un club de lutte.
En 2017, dans ce même club, des dérives communautaires avaient été signalées, notamment des prières dans les vestiaires ou des pressions sur les tenues vestimentaires des jeunes femmes licenciées. Placée sous tutelle, cette association a été l’une des premières de France à se trouver dans le viseur de l’État pour communautarisme. Certaines salles de sports dans les banlieues sont-elles devenues des lieux de l’entre-soi et un éventuel ferment de l’islamisme ?
Une forme d’emprise prosélyte s’exerce-t-elle en direction des jeunes de confession musulmane qui fréquentent certains lieux de pratique sportive ? Le « sport communautaire » Pourtant, dès les années 2000, le « sport communautaire » devient une question politique. . « le développement de clubs communautaires qui s’accompagne d’une logique de repli. » La communauté éducative face à la radicalisation des jeunes. Voilà maintenant cinq années que les attentats de janvier et novembre 2015 ont eu lieu.
Ces derniers temps, les actes terroristes commis sur le sol français déconcertent les autorités. En effet, tout comme Mickael Harpon (auteur de l’attentat à la préfecture de Paris) et Zaheer Hassan Mahmoud (auteur du crime devant les anciens locaux de Charlie Hebdo), Abdoullakh Anzorov, le tueur du professeur d’Histoire-Géographie Samuel Patty n’était ni fiché S ni étiqueté dans le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Ces actes terroristes ont fait ressurgir dans le débat public ce que je qualifierais d’« atmosphère radicale », caractérisée par une ambiance confusionniste entremêlée d’une pelote d’opinions sur des sujets aussi divers que la laïcité, le terrorisme, le sentiment d’insécurité, la violence endémique, l’immigration, la liberté d’expression… Repérer les « signaux faibles » A quel moment signaler ?
Or, à quel moment signaler ?