Le devoir de paresse, par Thierry Paquot (Le Monde diplomatique, avril 1999) Au siècle dernier, les révolutionnaires de 1848 militaient pour le droit au travail, pour la reconnaissance de ce temps « bien » particulier qu’un personnage bien particulier aussi, le prolétaire, vendait contre un salaire, à son employeur. Un patron de gauche, influencé par Charles Fourier (1) et théoricien des « solutions sociales », Jean-Baptiste André Godin, honorait le travail — et les travailleurs — chaque premier dimanche du mois de mai, avant que ne s’institue le 1er mai, à la suite d’une sanglante répression, à Chicago, en 1886. A cette époque, à droite comme à gauche, le travail était vertueux, grâce à lui l’individu tourmenté ou marginalisé rentrait dans le rang, se moralisait et renouait avec le sage principe biblique, qui pourtant résonne encore comme une malédiction : « Tu te nourriras à la sueur de ton front ! Au cours du XIIIe siècle, la paresse est identifiée à l’oisiveté, « mère de tous les vices » comme chacun sait.
Ottawa comprend mal le monde du travail québécois, dit Agnès Maltais | Martin Croteau | Politique canadienne «Il y a peut-être une reconnaissance de la nation québécoise, mais il y a une méconnaissance des relations du travail au Québec», a dénoncé Mme Maltais dans une entrevue accordée à La Presse. Mme Maltais a écrit à son homologue fédérale, Lisa Raitt, cette semaine, pour lui demander de surseoir à la mise en oeuvre de cette initiative, parrainée par le député conservateur Russ Hiebert. Le projet de loi, adopté par la Chambre des communes mercredi soir, obligera les syndicats à déclarer les salaires de leurs employés ainsi que toute dépense de plus de 5000$. Dans chaque cas, ils devront déclarer le nom du bénéficiaire. La ministre Maltais fait valoir que la mesure va créer un «déséquilibre sérieux» entre syndicats et employeurs. En outre, les premiers seront forcés de dévoiler publiquement les fonds qu'ils mettent de côté en cas de grève ou de lock-out. Les constitutionnalistes qu'a consultés la ministre estiment que le projet de loi empiète sur le champ de compétence des provinces. M.
Valeur du travail, sens du travail Compte-Rendu. Fabrice Flipo restitue les grandes lignes de l’ouvrage de François Vatin, Le travail et ses valeurs, Paris, Albin Michel, 2008, non sans interroger la plus value que les questionnements écologiques pourraient apporter à cet essai. 16 Novembre 2008. Farnçois Vatin annonce dans cet ouvrage vouloir rouvrir la question du lien entre le travail et la nature. L’ambition de l’ouvrage est tout-à-fait centrale pour notre époque, qui connaît une crise profonde de ce que l’on appelle « nature », une crise qui prend la forme d’un débat récurrent et difficile autour du « productivisme ». Pour ce faire, François Vatin adopte la méthode de l’histoire intellectuelle ou histoire des idées. François Vatin remonte jusqu’à l’Antiquité pour rappeler le mépris grec envers le « travail ». Mais d’où vient ce « travail » ? Dans une quatrième partie, F. En conclusion F. Ce livre ouvre de nombreuses pistes extrêmement intéressantes mais il est loin de toutes les refermer. La question des 35 h, enfin.
Discrimination dans le monde du travail - Ndema idriss, Laurent Ries, Renaud Heckmann Mémoire en Ressources humaines La discrimination dans le monde du travail Sommaire I. 1. II. 1. a) Le CV et la première sélection 5b) L'entretien 6c) La discrimination positive 10d) Les politiques actuelles de discrimination positive 13 2. a) Par l'employeur ou d'autres supérieurs 16b) Par les collègues 18 III. 1. a) Les stéréotypes 19b) Les préjugés 19c) Le racisme 20d) Le sexisme 20e) L'homophobie 21 2. a) La situation économique d'un Etat 21 b) En entreprise 21c) Chez l'employé et l'employeur 21d) Chez les clients 23 3. IV. 1. V. 1. a) Le harcèlement moral et sexuel 28b) L'égalité professionnelle et les quotas 32 2. 3. VI. VII. 1. La discrimination au sens large est définie comme étant un traitement inégal et défavorable à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes en raison de différences par rapport à d'autres individus placés dans des situations comparables. Le Code pénal définit la discrimination (article 225-1) comme suit : 2. 4.
VISION CRITIQUE => La signification du travail, la sécurité d'emploi et la conciliation emploi-famille 1Comme l’ont indiqué les auteurs dans leur présentation, ce livre visait à repérer, décrire et analyser les ethos du travail dans le contexte actuel qu’ils caractérisent par l’émergence d’un nouveau modèle productif postfordiste, puis d’examiner l’arrimage des types d’ethos du travail repérés avec les principales caractéristiques des idéologies et pratiques managériales propres à ce nouveau modèle productif. L’ouvrage est certes intéressant pour lancer le débat sur ces questions, et en particulier à savoir si les égotélistes, comme ils les appellent, sont effectivement la figure de l’avenir. Comme nous le rappellent les auteurs : 2On nous dit aussi que « L’égotéliste participe pleinement de la nouvelle idéologie du travail, laquelle a su conjuguer les changements culturels et structurels récents aux fins de la valorisation du capital. 4On peut d’abord s’interroger à savoir si ce modèle des égotélistes est ou sera effectivement dominant, comme le proposent les auteurs.
La nouvelle éthique du travail au service de l’entreprise de soi ? 1L’ouvrage de Daniel Mercure et Mircea Vultur constitue de mon point de vue un apport majeur aux débats actuellement en cours en sociologie – mais aussi dans d’autres disciplines – sur la « valeur-travail » et les évolutions de celle-ci. Il fera date au sens où – à supposer que la sociologie d’un objet, d’un thème ou d’un champ soit semblable à l’édification d’un bâtiment – il permet, à un moment donné de l’accumulation du savoir, d’atteindre à partir d’un point de vue stabilisé une vision panoramique qui donne à un ensemble son sens. 3De quoi s’agit-il donc ? De rien moins que de mettre en perspective les évolutions des valeurs, des attitudes et des croyances relatives au travail et celles du modèle productif, de manière à comprendre si les variations intervenues dans les deux sous-systèmes ont quelque chose à voir les unes avec les autres. 7L’ouvrage de Daniel Mercure et Mircea Vultur ne se contente pas (!) 16Par ailleurs, le ver n’est-il pas dans le fruit ?
Le travail en crise : un podcast à écouter en ligne | France Culture Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois.
“Que sait-on du travail ?" : la recherche se penche sur un sujet essentiel Travailler ? Pour quoi faire... Dans son nouvel essai "Troubles dans le travail: sociologie d'une catégorie de pensée" (Puf, 2021), la sociologue Marie-Anne Dujarier revient sur une catégorie de pensée floutée, annonçant différents scénarios pour l'avenir : fin du travail, travail sans fin ou travail de la fin? La sociologue Marie-Anne Dujarier, professeure à l'université de Paris et membre du Laboratoire de Changement Social et Politique (LCSP) est notre invitée ce matin. Elle est l'autrice de Les travailleurs du management : Acteurs, dispositifs et politiques d’encadrement (2020, Octorès) et de L'idéal au travail (Puf, 2006). Avec son nouvel essai Troubles dans le travail : sociologie d'une catégorie de pensée (Puf, 02.09.2021), Marie-Anne Dujarier nous invite à déplier la généalogie du terme "travail" afin d'en comprendre les troubles actuels. On peut observer un flou qui s'entend dans les débats à la fois sociaux mais aussi subjectifs : entre nous et en nous sur ce qui est du "travail". Finalement, Extraits sonores:
Que sait-on du travail ? Un projet de médiation scientifique | Sciences Po LIEPP Les "bullshit Jobs", le "brown-out", ou quand le travail perd tout son sens - rts.ch - Economie Plus d'un tiers des personnes considèrent que leur travail n'a aucun sens, affirme David Graeber, dans son essai "Bullshit Jobs", dont la traduction en français est parue cet automne. Ces "jobs à la con", en français, sont des emplois rémunérés qui sont tellement inutiles, superflus ou néfastes, que même les salariés peinent à justifier leur existence. "Il y a plein de secteurs en jeu, voire des industries entières", explique à la RTS l'anthropologue et économiste américain. Toutes les couches de la société seraient concernées: "Des avocats d'entreprise, des personnes qui travaillent dans le télémarketing, dans les relations publiques, dans les lobbying. Beaucoup se demandent finalement à quoi ils servent?" Ce professeur à la London School of Economics avait évoqué ce phénomène pour la première fois en 2013, dans une tribune du magazine Strike! "Réunionites" et "tonne de rapports" Michaël Desforges en sait quelque chose. Les cadres intermédiaires les plus touchés Feriel Mestiri