La guerre de Cent Ans Routiers et mercenaires d’Aquitaine, d’Angleterre et d’ailleurs (v. 1340-1453) Ce colloque a pour but d’étudier le rôle qu’ont joué les routiers et mercenaires pendant la guerre de Cent Ans. Leur place au sein de ce conflit a longtemps été quelque peu oubliée, passée sous silence, voire caricaturée, bien que ces troupes « irrégulières » aient joué à l’occasion un rôle essentiel comme lors de la guerre entre le roi de Castille Pierre le Cruel et son demi-frère Henri de Trastamare (1366-1369). Le plus souvent, ils ont perpétué l’état de guerre par une « guerre de basse intensité » quand les moyens des belligérants « officiels » étaient limités. Ce fut particulièrement le cas pour les hommes d’armes reconnaissant officiellement l’autorité du roi d’Angleterre qui occupèrent en son nom de nombreuses forteresses dans le royaume de France entre la bataille de Poitiers (1356) et le traité de Brétigny (1360), puis entre 1370 et 1393. Vendredi 13 septembre 9h00 - 10h00: Accueil et introductions 12h00 – 14h00 : Buffet au château de Berbiguières 16h00 – 16h30 : Pause café
Les Bourgeois de Calais Les Bourgeois de Calais est un groupe statuaire d'Auguste Rodin commandé par la ville de Calais où a été inauguré le premier exemplaire en bronze en 1895. C’est une des œuvres les plus célèbres de Rodin qui a laissé une postérité artistique importante. De manière définitive, il existe douze éditions originales en bronze des Bourgeois de Calais. Historique[modifier | modifier le code] C’est sur les fondements de ce texte que Rodin trouve l’inspiration pour composer son œuvre une fois que la commande lui a été faite. En effet, depuis le XIXe siècle, différents projets impulsés ou soutenus par la municipalité calaisienne sont consacrés à l'élévation d'un monument en l'honneur du dévouement patriotique d'un seul des bourgeois de Calais, Eustache de Saint Pierre. Onze exemplaires en bronze sont fondus entre 1895 et 1995. Description[modifier | modifier le code] Détail Eustache de Saint Pierre Détail Jacques de Wissant Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.
Jacquerie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme Jacquerie désigne la Grande Jacquerie de 1358, et, par extension, de nombreuses révoltes paysannes dans l'Occident médiéval et dans l'Europe d'Ancien Régime. Il est utilisé en histoire pour désigner des révoltes paysannes de la période révolutionnaire et, de façon analogue, en sciences politiques pour désigner tout soulèvement paysan. Jacqueries antiques[modifier | modifier le code] 17 : Révolte des Lulins et Révolte des Sourcils Rouges (Chine)40-44 : Révolte d'Aedemon (Maurétanie/Maroc)IIIe – Ve siècle : Bagaudes Jacqueries médiévales[modifier | modifier le code] Ailleurs[modifier | modifier le code] Jacqueries modernes[modifier | modifier le code] Jacqueries du XVIe siècle[modifier | modifier le code] Selon Boris Porchnev, on peut repérer au XVIe siècle trois grandes vagues de jacqueries : Ailleurs[modifier | modifier le code] Jacqueries sous Richelieu (1624-1642)[modifier | modifier le code] Ailleurs[modifier | modifier le code]
Jeanne d’Arc Colette Beaune Jeanne d’Arc Perrin, 2009, Collection Tempus 540 pages. mardi 9 juin 2009, par Jean-Pierre Costille Jeanne d’Arc : afficher ce nom sur la couverture d’un livre ou à la une d’un reportage est généralement une assurance pour vendre un livre ou assurer une bonne audience télévisée. Il y a quelques mois, un « Jeanne d’Arc » diffusé sur Arte avait provoqué le courroux de Colette Beaune, une des spécialistes de la Pucelle d’Orléans. Rompant avec le traditionnel retrait qu’observent les historiens, celle qui avait livré voici plus de vingt ans l’essentiel « Naissance de la nation France » décida de contre-attaquer. Elle a expliqué, notamment dans un numéro de « la fabrique de l’histoire », combien elle s’ était sentie piégée dans le documentaire. « Une étude du non vrai et du non réel » Telle est la proclamation de Colette Beaune dès l’introduction du livre et elle peut a priori surprendre. La question des modèles et des cadres mentaux d’une société Était-elle jeune ?
5 décembre 1360 - Naissance du franc Le 5 décembre 1360, à Compiègne, le roi Jean II crée une nouvelle monnaie, le «franc», de même valeur que la monnaie existante, la livre tournois. La fille du roi mariée contre rançon Jean II le Bon (c'est-à-dire le Brave) a été fait prisonnier à la bataille de Poitiers. Il a subi une longue captivité en Angleterre et son geôlier, le roi anglais Édouard III, lui a réclamé une énorme rançon, environ trois millions de livres tournois, soit 12,5 tonnes d'or. Le royaume est ruiné et pour obtenir une partie de la rançon, Jean accepte une mésalliance avec le riche duc de Milan, Galéas Visconti. À ce marchand de médiocre extraction, il «vend» sa fille Isabelle contre 600.000 livres. Édouard III accepte de libérer son prisonnier après un premier versement de 400.000 livres. Le franc, rival du florin Pour faciliter le règlement de sa rançon, le roi crée en second lieu le «franc». Le premier franc Le franc de 1360 est en or fin de 3,88 grammes. Une rançon pour rien Bibliographie
Fouage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Au Moyen Âge, le fouage (focagium) était un impôt extraordinaire perçu sur chaque feu (focus) ou foyer, c'est-à-dire par unité familiale et/ou d'habitation. Le fouage existe dans diverses provinces. Il tend à être généralisé au XIVe siècle quand les finances royales assoient sur les villes et sur les paroisses des « aides » afin de faire face aux dépenses croissantes (solde des gens de guerre, rétribution des officiers d'État en nombre croissant). Écorcheurs Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Distinction entre Écorcheurs et routiers[modifier | modifier le code] À partir du milieu du XIVe siècle, les troupes royales françaises, qu'elles soient semoncées ou volontaires, sont toutes gagées[1]. La permanence des conflits durant la guerre de Cent Ans (1337-1453) crée donc des carriéristes de la guerre, payés par le roi ou les grands seigneurs. Ceux-ci ne sont cependant pas des mercenaires, car leurs liens vassaliques et clientélistes demeurent en parallèle de leur intérêt économique pour la guerre[2]. Le royaume de Bourges et les Écorcheurs[modifier | modifier le code] Un bon exemple pour comprendre la spécificité des Écorcheurs est le cas de La Hire, puisque les récompenses que lui accorde Charles VII suivent sa carrière d'Écorcheur. Intégrer les Écorcheurs à l'armée permanente[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code]
L'Art de la Guerre au Moyen Âge Faire la guerre au Moyen Âge Stratégie militaire Au Moyen Âge, à l'exception de Crécy, Bouvines ou Azincourt, il n'existe pas vraiment de grandes batailles. La bataille de Crécy (1346) (Bibliothèque Nationale de France) Tactique militaire Le plus souvent, une armée était une combinaison de cavaliers et d'hommes à pied, ce qui aboutissait à un dispositif assez complexe qui était l'œuvre de grands tacticiens comme Charles le Téméraire par exemple. La bataille rangée Refusée la plupart du temps, la bataille rangée était cependant le point le plus culminant de toute campagne. La cavalerie montée : Constituée de 3 ou 4 rangs de cavaliers formant une « bataille ». Sièges et places fortes Les Sièges La plupart du temps, face à l'arrivée d'une massive armée, la seule solution adoptée est d'aller se retrancher dans une place forte où l'on s'organisera pour soutenir le siège. Le siège d'Orléans par Jeanne d'Arc Le château fort Les corps d'armées La cavalerie Les archers La bataille d'Hastings (1066) Le heaume