Théâtre classique
« Théâtre classique » défini et expliqué aux enfants par les enfants. Le théâtre classique, caractérisé par un ensemble de règles très rigides, s'inspire directement des théâtres de la Grèce et de la Rome antiques. modifier Origines Dans l’Antiquité, en Grèce, les acteurs jouaient des tragédies dans les théâtres en plein air. Au XVIe siècle, Catherine de Médicis introduit en France une troupe italienne : la Commedia dell'arte. À Paris, il n’y avait pas de théâtres. modifier Vie des acteurs au XVIIe siècle Au début du XVIIe siècle, des représentations sont données par des bateleurs, des troubadours, des saltimbanques, des farceurs. Ils présentent des farces, des scènes satiriques ou comiques qui font rire les passants. Ce sont des acteurs ambulants, c'est-à-dire qu’ils se déplacent de ville en ville sur toute la France à pied ou en charrette. Un acteur est celui qui met en action le texte écrit ; il donne vie au personnage. Les acteurs sont essentiellement des hommes. Le théâtre se développe.
Le théâtre classique
le Théâtre à l'époque classique (XVIIe siècle) Daniel Maher Le théâtre du XVIIe siècle s'inspire directement de l'Antiquité gréco-latine. La conception du théatre est fortement influencée par la Poétique d'Aristote (Grec du IVe s. av. J. La tragédie "[...] est la représentation d'une action noble, menée jusqu`à son terme et ayant une certaine étendue, [...]" La comédie met en scène une action basse et donc des personnages bas (normalement des bourgeois mais parfois des paysans). Règles du théâtre La théâtre est soumis à une série de règles, la bienséance, la vraisemblance, etles trois unités (unités de temps, de lieu, et d'action). La bienséance (adjectif bienséant) - ce qu'il est permis de montrer sur la scène sans choquer le public de l'époque. Ce qu'on ne doit point voir, qu'un récit nous l'expose,Les yeux en la voyant saisiront mieux la chose; Mais il est des objets que l'art judicieux Doit offrir à l'oreille et reculer des yeux. Pour Boileau: Pour l'abbé d'Aubignac: Les trois unités
Le théâtre médiéval
Ce texte est extrait du site www.theatrons.com Le drame religieux Une messe spectaculaire Alors que l’Église chrétienne a vivement combattu le théâtre au début du moyen-age, c'est elle, paradoxalement, qui le réanime en Europe sous la forme du "drame liturgique". La procession du dimanche des Rameaux est désormais célébrée par des manifestations théâtrales. En 970, ce type de représentation comporte une gestuelle et des costumes, qui apparaissent comme une première ébauche de mise en scène. Le drame liturgique Les premières pièces connues sont la "Visite au sépulcre" (Visitatio Sepulcri) datant de 915 et attribuée au moine Tutilon et les œuvres hagiographiques de Hrotsvitha von Gandersheim. Initialement, les églises et les habits sacerdotaux tiennent lieu de décors et de costumes. L'abandon progressif du latin Texte anonyme anglo-normand de la seconde moitié du xiie siècle (1165), le "Jeu d’Adam" est le premier drame connu en langue vulgaire. Les premiers "mystères" et "miracles" La Fête-Dieu
Le héros tragique
Objectif : connaître les principales formes littéraires ainsi que les règles qui les régissent. Le héros tragique est le personnage qui, dans le registre tragique, se trouve au centre de la situation tragique : conflit de l'homme avec les dieux, conflit des hommes entre eux, conflit de l'homme avec lui-même. C'est avant tout dans la tragédie qu'on rencontre ce type de héros. 1. A l'origine, le héros de la tragédie grecque Dans la tragédie grecque, les héros appartiennent le plus souvent à l'univers de la mythologie et des légendes qui ont fondé l'histoire hellénique. Selon la Poétique d'Aristote (IVe siècle avant J. Le héros tragique, chez les Grecs, n'apparaît pas comme un individu autonome et responsable. Ainsi, à travers le héros, la tragédie grecque s'interroge sur les rapports de l'homme avec ses actes, à savoir s'il est réellement maître de ce qu'il fait. 2. De Corneille à Racine, l'homme est envisagé dans sa condition sociale et politique et dans son individualité propre. 3.
Le théâtre antique
Le théâtre Résumé: Les grecs aimaient tellement le théâtre qu'ils leur arrivaient de se laisser emporter par la pièce et il fallait qu'un service d'ordre donne des coups de bâtons ça et là pour calmer les esprits! Encyclo: Organisation et règlements des concours dramatiques : Les spectacles qui présentaient des pièces en première représentation se déroulaient aux Dionysies urbaines ou aux Lénéennes. Les Dionysies rurales, les plus anciennes, se déroulaient dans les dèmes ; après l'institution des deux autres fêtes, on n'y présenta plus que des reprises. Les représentations, organisées par l'Etat, prenaient la forme d'une compétition entre plusieurs rivaux Cette compétition était du ressort de l'archonte éponyme pour les Grandes Dionysies, de l'archonte-roi pour les Lénéennes, du démarque (=maire) aux Dionysies rurales. Le lieu du spectacle La représentation. Le déroulement de l'action n'est pas très réaliste car la machinerie est très rudimentaire.
Mimesis et Catharsis dans le théâtre classique
La définition du théâtre : Selon Aristote - mimesis : Terme tiré de la poétique d'Aristote et qui définit l'œuvre d'art comme une imitation du monde tout en obéissant à des conventions. Le terme de « mimesis » renvoie à l'imitation des actions des hommes, aux hommes agissants et à l'imitation de la vie humaine. Dans la Poétique, Aristote reprend le concept de mimesis à Platon et semble, par là, s’inscrire dans la tradition platonicienne en présentant l’art comme une imitation. - catharsis : Pour Aristote, effet de « purification » produit sur les spectateurs par une représentation dramatique. La purgation des émotions, ou catharsis, se produit de la manière suivante : le spectateur est censé ressentir de la pitié ou la crainte face au spectacle qu'il voit. L'imitation consiste en effet à reproduire la « forme » de l'objet sur une autre scène et dans une autre « matière », à la mimer dans le geste ou le récit, pour que la passion puisse se purifier.
OLYMPOS: Theatre
Le char de Thespis D'après certaines légendes, Thespis aurait parcouru les campagnes avec sa troupe sur son char rustique qui lui servait également de scène... Ce qui est en revanche véridique, c'est que les premiers théâtres grecs ont été des aires de battage pour le blé, où s'animaient les remerciements des paysans à Dionysos. début de page Les Dionysies Il y a trois fêtes par an: Durant cinq jours des auteurs dramatiques (les étrangers, grecs non Athéniens, étaient admis) s’affrontaient en présentant en une journée trois tragédies et un drame satirique ; les oeuvres étant préalablement choisies par l’archonte. Présidées par le prêtre de Dionysos, elles débutaient par une grande procession, où de jeunes hommes déguisés en satyres traversaient la ville en transportant l’image du dieu assis sur un char ressemblant à un bateau ; puis avaient lieu les sacrifices d’animaux. En 550, Thespis écrivit ces monodies, créant ainsi l’art dramatique. Un rôle pédagogique La représentation Les récompenses
Le théâtre au Moyen Age
ORIGINES les pères de l’Église avaient condamné le théâtre, mais, comme en Grèce, celui-ci va être paradoxalement le fruit de l’esprit très religieux du Moyen Age : le besoin de toucher un public frustre fit évoluer certains aspects des rites catholiques vers la représentation d’épisodes de l’histoire sainte. Quand ces spectacles vont avoir pris une grande importance, au milieu du XIIIe siècle, les représentations n’auront plus lieu dans l’église, mais sous le porche de celle-ci et en langue romane. LES GENRES - Les miracles : Pièces tirées de la vie des saints ou de la légende de la sainte Vierge. Mise en scène de situations humaines, intéressantes pour les détails sur la société et les moeurs de l’époque. Exemples : - Le Jeu de saint Nicolas de J. - Les mystères : Ce genre va dominer au XIVe siècle. - Le Mystère de la Passion d'Arnoul Gréban. L’abus des confusions entre le sacré et le profane conduira à l’interdiction de ces spectacles en 1548. - Le jeu de la Feuillée d'Adam de la Halle.