Le plan d'un bateau négrier La propagande abolitionniste Vers 1770, apparaît en Angleterre et aux Etats-Unis l’abolitionnisme, mouvement d’une nouveauté radicale qui remet en cause l’esclavage aux colonies. Il engage le combat contre ce qui apparaît alors comme une institution économiquement solide, efficace, fructueuse et donc tout à fait moderne. En Angleterre se cristallise un mouvement de grande ampleur. D’emblée, le mouvement se veut international, comme l’est la traite elle-même. Une « horreur géométrique » saisissante Cette célèbre gravure de 1789 met brutalement sous les yeux de l’Angleterre et des autres pays pratiquant la traite les conditions de transport des captifs noirs dans un bateau négrier, pendant la traversée d’Afrique en Amérique. 454 noirs sont représentés ici ; le nombre est conforme aux directives du Dolben’s Act de 1788, qui réglemente en Angleterre le nombre maximum de captifs à embarquer, en fonction du tonnage du navire. Maquette de bateau négrier Convaincre pour faire interdire
L’esclavage ne recule pas dans le monde… au contraire Temps de lecture: 2 min L’esclavage a augmenté dans le monde de près de 30% depuis 2014. C'est la conclusion effrayante de l’étude annuelle sur l’esclavage publiée par l’Association australienne de défense des droits de l’homme, Walk Free Foundation. Elle a évalué l’esclavage dans les 167 pays les plus peuplés de la planète. Il en ressort que 45,8 millions de personnes dans le monde sont aujourd’hui des esclaves contre 35,8 millions en 2014. Les formes d’esclavage comprennent à la fois le trafic d’êtres humains pour des raisons sexuelles par les mafias, le travail forcé dans certains pays dictatoriaux et la saisie des personnes qui ne peuvent rembourser leurs dettes dans certains pays en développement. Sans surprise, l’Inde et la Corée du nord sont les pays où l’esclavage est le plus présent. Les personnes qui deviennent esclaves travaillent le plus souvent dans l'industrie du sexe, l’agriculture, la pêche et le bâtiment.
La traite négrière rochelaise au XVIIIe siècle - Les Expos virtuelles de la Charente-Maritime Plus nombreux sur un navire négrier que sur les navires marchands, l’équipage dont les marins sont plus là par défaut que par choix, n’est pas toujours de qualité. Dans son journal, Claude-Vincent Polony avoue à son capitaine qu’à bord de La Reine de Podor, certains marins lui causent bien du souci : « soyez sans inquiétude à l’égard de nos captifs. Je le regrette, nos Blancs me donnent plus de peine à contenir ». La promiscuité - les plus gros négriers comptaient plus de 100 marins -, les risques, la durée du voyage, le climat, l’eau croupie et la mauvaise nourriture sont le lot quotidien d’un équipage qui n’hésite pas à déserter aux rares escales ou à l’arrivée aux Antilles. Les armateurs rochelais ont été accusés de retenir la solde des déserteurs, ou celle des marins qui ont fait naufrage, au détriment des familles, ce contre quoi le député rochelais à l’Assemblée nationale, Samuel de Missy s’est battu.
Vue du port de Bordeaux - Genially Vue du port de BordeauxJoseph Vernet - 1759Musée de la Marine, Paris démarrer F. Sauzeau - Collège Jean Moulin - Saint-Amand-Montrond Vue du port deBordeauxJoseph Vernet - 1759Musée de la Marine, Paris Pour vous guider dans l'analyse de ce tableau, certaines parties sont interactives et vous permettront de mieux appréhender les différents éléments. Pour trouver ces zones interactives, utilisez le boutonsitué en haut à droite Cliquez sur les plan pour les isoler du reste du tableau On remarque la terrasse de la place Royale avec ses grilles monumentales; elle s'ava,ce sur le fleuve et concentre uen foule de promeneurs Info Une échoppe à double auvent de toile rappelle la fonction commerciale du port Des tonneaux sont débarqués d'une barque de cabotage destinée à la navigation sur le fleuve. Débarqués et rangés en bordure du fleuve, les tonneaux sont transportés vers le heut de la grève par un paire de boeufs attelés à un traineau: l'absence d'aménagement rend le travail difficile
La traite négrière transatlantique résumée en une infographie de deux minutes Temps de lecture: 2 min D'habitude, quand nous évoquons «l'esclavage américain» ou «la traite américaine des esclaves», nous faisons référence aux colonies américaines ou, plus tard, aux Etats-Unis. Mais quand on s'intéresse à la traite négrière dans son ensemble, l'Amérique du nord ne joue qu'un rôle secondaire. Depuis le début de la traite, au XVIe siècle, jusqu'à sa fin, au XIXe siècle, les marchands d'esclaves ont transporté la plupart des Africains asservis à deux endroits: dans les Caraïbes et au Brésil. Cette carte interactive conçue par Andrew Kahn donne une idée de l'échelle de la traite transatlantique des esclaves dans le temps, ainsi que des flux et des éventuelles destinations. Quelques tendances ressortent. Au XVIIIe siècle, par contre, le transport espagnol diminue et est dépassé par l'activité britannique, française, néerlandaise et –vers la fin du siècle– américaine. Temps de lecture: 2 min Quelques tendances ressortent.
La traite négrière rochelaise au XVIIIe siècle - Les Expos virtuelles de la Charente-Maritime Plus nombreux sur un navire négrier que sur les navires marchands, l’équipage dont les marins sont plus là par défaut que par choix, n’est pas toujours de qualité. Dans son journal, Claude-Vincent Polony avoue à son capitaine qu’à bord de La Reine de Podor, certains marins lui causent bien du souci : « soyez sans inquiétude à l’égard de nos captifs. Je le regrette, nos Blancs me donnent plus de peine à contenir ». La promiscuité - les plus gros négriers comptaient plus de 100 marins -, les risques, la durée du voyage, le climat, l’eau croupie et la mauvaise nourriture sont le lot quotidien d’un équipage qui n’hésite pas à déserter aux rares escales ou à l’arrivée aux Antilles. Les armateurs rochelais ont été accusés de retenir la solde des déserteurs, ou celle des marins qui ont fait naufrage, au détriment des familles, ce contre quoi le député rochelais à l’Assemblée nationale, Samuel de Missy s’est battu.
Pirates & Corsaires : Comment devenait-on pirate au 17 et 18ème siècle ? R: Les pirates étaient issu de toutes nationalités et de tous les milieux durant l'âge d'or de la piraterie. La majorité des pirates étaient irlandais et anglais, quant aux corsaires, ils étaient surtout français et espagnols. Beaucoup d'entre eux étaient des esclaves noirs appelés « marron » (ou encore Negmarron voire Cimarrón), qui signifie « vivant sur les cimes » (isolé). La piraterie pouvait - bien que cela soit très risqué - offrir une chance inespérée d'être libre. On peut dénombrer beaucoup de différences entre la marine classique et les pirates 1) Le partage du butin a été une des grandes injustices de la marine classique, y compris chez les corsaires, alors que les pirates étaient plus justes en le partageant de manière équitable, soit une part et demi à deux part pour le capitaine, le quartier maître, le médecin, le charpentier et le coq (cuistot), une part pour le reste de l'équipage. Souvent, une mutinerie à bord d'un navire marchand le transformait en navire pirate.
Accueil - Mémorial de l’abolition de l’esclavage – Nantes Un projet politique… Ce monument est l’un des plus importants au monde consacrés à la traite négrière, à l’esclavage et à son abolition. Il marque de manière solennelle le rapport de Nantes à son passé de premier port négrier de France au 18e siècle et rend hommage à ceux qui ont lutté et luttent encore contre l’esclavage dans le monde. … et artistique Les artistes concepteurs, le plasticien Krzysztof Wodiczko et l’architecte Julian Bonder, ont voulu « une évocation métaphorique et émotionnelle de la lutte, principalement historique mais toujours actuelle, pour l’abolition de l’esclavage ». Dans le prolongement du parcours souterrain un espace dédié replace la traite atlantique dans son contexte : clés historiques et géographiques, chiffres, carte, chronologie soulignent l’ampleur des faits historiques mais aussi la lutte contre l’asservissement hier et aujourd’hui.
La traite négrière rochelaise au XVIIIe siècle - Les Expos virtuelles de la Charente-Maritime Plus nombreux sur un navire négrier que sur les navires marchands, l’équipage dont les marins sont plus là par défaut que par choix, n’est pas toujours de qualité. Dans son journal, Claude-Vincent Polony avoue à son capitaine qu’à bord de La Reine de Podor, certains marins lui causent bien du souci : « soyez sans inquiétude à l’égard de nos captifs. Je le regrette, nos Blancs me donnent plus de peine à contenir ». La promiscuité - les plus gros négriers comptaient plus de 100 marins -, les risques, la durée du voyage, le climat, l’eau croupie et la mauvaise nourriture sont le lot quotidien d’un équipage qui n’hésite pas à déserter aux rares escales ou à l’arrivée aux Antilles. Les armateurs rochelais ont été accusés de retenir la solde des déserteurs, ou celle des marins qui ont fait naufrage, au détriment des familles, ce contre quoi le député rochelais à l’Assemblée nationale, Samuel de Missy s’est battu.
Et la France devint une puissance négrière Au XVIe siècle, la France avait essayé de participer activement aux débuts de l'expansion maritime et coloniale européenne en direction des Amériques : en 1534, Jacques Cartier atteignait Terre-Neuve ; de 1556 à 1559, une colonie éphé-mère occupait la baie de Rio de Janeiro au Brésil - la fameuse « France antarctique »1 ; en 1608, Champlain découvrait Québec. Mais les premières colonies durables ont été fondées aux Antilles*2, à partir de 1626, soit près d'un siècle après le départ de Jacques Cartier de Saint-Malo. De nombreuses raisons ont été avancées afin d'expliquer ce « retard » français comparativement aux entreprises des Ibériques, pionniers en matière d'expansion coloniale, ou encore de l'Angleterre et des Provinces-Unies au XVIIe siècle. En réalité, plus que d'un retard, il faudrait parler d'un décrochage étant donné les tentatives rappelées plus haut et amorcées dès le XVIe siècle. Mais il y a eu aussi, tout simplement, un certain désintérêt.