Untitled. Carte de la France de 1940 à 1944. « L'État français » (Cours d'histoire) II-B - « L'État français » (Voir la page précédente : II-A - L'armistice et ses conséquences)
L'histoire par l'image. Contexte historique L’affiche de propagande.
Très prisée pour la promotion de la Révolution Nationale, l’affiche de propagande connaît une diffusion et une utilisation importantes pendant la période du régime de Vichy (10 juillet 1940-20 août 1944). Omniprésentes, ces multiples campagnes « d’information » et les images sur lesquelles elles s’appuient jouent un rôle fondamental dans les consciences et les jugements associés au pouvoir en place. Qu’elles parviennent ou échouent à façonner comme prévu les idées et les pratiques du public, elles signent et signifient au quotidien l’institution de Vichy et son idéologie. 3H6 : La France de 1940 à 1946. Le régime de Vichy. La collaboration par le travail. Contexte historique Promouvoir le travail en Allemagne Depuis 1940, et durant toute la guerre, de nombreux volontaires étrangers choisissent de partir travailler en Allemagne, que ce soit par idéologie ou, plus souvent, pour les salaires voire la libération de proches prisonniers.
Mais à partir de mars 1942, le gouvernement nazi lance une vaste politique destinée à susciter un afflux de main-d’œuvre sur son sol. En effet, suite aux besoins en hommes sans cesse croissants de l’armée, les mines, l’industrie et l’agriculture manquent de bras pour soutenir l’effort de guerre. Cible privilégiée de cette recherche, la France de Vichy organise tout d’abord la « relève » (envoi de travailleurs en Allemagne pour « relever » des prisonniers), puis promulgue diverses lois de réquisition avant d’instaurer le S.T.O. Diverses campagnes d’information tentent alors de promouvoir le travail en Allemagne, entretenant délibérément la confusion entre le S.T.O.
Analyse des images Traits modernes Interprétation. 24 octobre 1940 - Rencontre de Montoire. Le 24 octobre 1940, Philippe Pétain, chef de l'État français, rencontre Hitler dans la petite gare de Montoire-sur-le-Loir.
Le vice-président Pierre Laval a eu l'idée de ce rendez-vous en apprenant que Hitler revenait en train de Hendaye où il était allé rencontrer Franco, dictateur en Espagne. Par une poignée de main très médiatisée, le vieux maréchal célèbre officiellement la «collaboration» entre la France vaincue et l'Allemagne triomphante. Il s'en explique à la radio comme à son habitude, quelques jours plus tard, le 30 octobre 1940 : «C'est dans l'honneur et pour maintenir l'unité française, une unité de dix siècles, dans le cadre d'une activité constructive du nouvel ordre européen, que j'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration (...) . Cette collaboration doit être sincère...». Joseph Savès. Petit parisien 26 octobre 1940. Abécédaire. Le culte de la personnalité du chef- Pour mémoire - CNDP. Le maréchal Pétain se recueille devant le monument aux morts d’Orient lors d'une cérémonie sur le port de Marseille, décembre 1940.Photographe : H.
Moiroud. YouTube. Les Brûlures de l’Histoire - 1940-1944 : Les collabos. Youtube.
Rafle du billet vert. Si je reviens un jour : les lettres retrouvées de Louise Pikovsky. En 2010, lors d’un déménagement au sein du lycée Jean-de-La-Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris, des lettres et des photographies ont été trouvées dans une vieille armoire.
Enfouis là depuis des dizaines d’années, ces documents appartenaient à une ancienne élève, Louise Pikovsky. Plusieurs mois durant, cette jeune lycéenne a correspondu avec sa professeure de lettres. Son dernier courrier date du 22 janvier 1944, jour où elle est arrêtée avec sa famille. Internés à Drancy, le père, la mère et les quatre enfants ont été déportés à Auschwitz. Ils n’en reviendront pas.
L’exposition «le Juif et la France» à Paris. Contexte historique Une exposition « pédagogique » et « scientifique ».
Du 5 septembre 1941 au 5 janvier 1942, l’exposition intitulée « Le Juif et la France » se tient au palais Berlitz, situé dans le deuxième arrondissement de Paris, près de l’Opéra. L’événement est financé et organisé par l’Institut d’étude des questions juives, une association privée créée en mai 1941 avec le soutien du bureau de la propagande allemande (Propagandastaffel) et placée, dans les faits, sous le contrôle direct de l’occupant nazi. Officiellement, l’Institut d’étude des questions juives est un organisme privé sans lien formel avec Vichy, et plutôt sous l’influence directe des services de propagande allemands. En partie inspirée par les travaux « scientifiques » du professeur d’anthropologie George Montandon (notamment son ouvrage Comment reconnaître le Juif ? Les Brûlures de l'Histoire - Vichy et les juifs. La parole des survivants des camps Ginette Kolinka et Elie Buzyn.
Les enfants du 209 rue Saint-Maur Paris Xe. Youtube.