30 nov. 2020 Comment la pieuvre BlackRock déploie ses tentacules. Chaque semaine, au fin fond de sa ferme, une mamie de 90 ans s’invite dans les marges du magazine Paris MATCH.
Avec, pour seule arme, son stylo Bic, elle écrit partout, dans les marges, sur les réclames, sur les photos, elle répond coup pour coup à la vie rêvée qu’on lui vend toutes les semaines : elle refait le Match ! À partir de centaines de pages griffonnées, sa petite-fille a recréé un superbe magazine complet, mais attention, ce n’est pas pour tout le monde, la mamie a bien précisé : « à ne pas mettre entre les mains des riches ». On vous l'avait dit. Ça arrive! Les fonds de pension font boire la tasse ... aux retraités. AXA : "La baisse programmée des futures pensions"
PARIS - Occupation du siège de BlackRock. 10h35 : Le siège de BlackRock est occupé ce lundi matin par des militants écologistes.
Une action de désobéissance civile devait avoir lieu ce matin à l’initiative de Youth for climate et de plusieurs autres collectifs. Après l’échec de l’occupation du siège Société Générale (où la police attendait les militants), les manifestants ont envahi l’immeuble Centorial à Paris, rue du Quatre Septembre, qui abrite le siège de BlackRock.
Après une rapide bousculade, les manifestants ont réussi à repousser la police et installent désormais des barricades sous le regard médusé des cadres : 11h45 : Les manifestants écologistes sont parvenus à investir les (très jolis) bureaux de Black Rock ! [Note] Axa, AG2R, Amundi, BlackRock : qui seront les grands gagnants du développement de la retraite par capitalisation ? Pour télécharger la note au format PDF, cliquez ici.
De Amundi à Blackrock, les gestionnaires d’actifs sont intéressés par le développement de la capitalisation en France. Mais ils sont loin d’être les seuls : les assureurs et autres filiales de banques qui proposent des produits d’épargne-retraite le sont tout autant, et sans doute plus directement. Ces financiers qui dirigent le monde BlackRock ARTE. Finances. Les fonds de pension bien au cœur du projet de réforme.
Qui connaît BlackRock ? BlackRock et les retraites : pourquoi et comment le gestionnaire d'actifs joue un rôle dans la réforme. La polémique ne cesse d’enfler : BlackRock joue-t-il un rôle dans les projets de Macron et de son gouvernement sur les retraites ?
Le gouvernement s’en défend. Pourtant, le lobbying de BlackRock et les déclarations même de ses dirigeants laissent penser le contraire. Qu’est-ce que BlackRock ? BlackRock n’est pas un fonds de pension et ne commercialise pas directement des plans d’épargne-retraites. Basé à New-York, BlackRock est un gestionnaire d’actifs, le plus gros du monde, avec près de 7000 milliards de dollars gérés.
Ces investisseurs confient à BlackRock la tâche de placer et gérer leurs actifs sur les marchés, en les investissant par exemple dans des sociétés cotées ou des produits financiers. D’où vient sa puissance ? Avant la crise financière de 2008, le poids des gestionnaires d’actifs tels que BlackRock est limité. Non, la France n'est pas un smarties pour BlackRock.
Pourquoi faut-il s’intéresser aux relations entre Macron, son gouvernement et BlackRock ?
Le PDG de BlackRock, Larry Fink, été reçu à l’Elysée en 2017, avant même que les représentants des fonds français similaires ne le soient. En ce sens, BlackRock n’a pas besoin de faire du lobbying : Macron leur a déroulé le tapis rouge, et ce à plusieurs reprises en trois ans. La volonté de BlackRock de se déployer massivement en Europe, et tout particulièrement en France, en Allemagne et en Italie est relativement récente. Paris a d’ailleurs été choisi pour être un des hubs de son développement dont la charge a été confiée à Jean-François Cirelli.
Pourquoi il est faux de dire que BlackRock ne fait pas de lobbying en France ? BlackRock a publié en juin 2019 un document de 16 pages intitulé « Loi Pacte : Le bon plan Retraite », où elle émet quatorze « recommandations » au gouvernement français. CORRUPTION : COMMENT BLACKROCK A INFILTRÉ L'ÉTAT FRANÇAIS - YouTube. Bonne année... sans BlackRock ! Aller au contenu François Ruffin.
En plein conflit sur les retraites, la distinction du patron français de BlackRock passe mal. C’est une distinction qui ne passe pas inaperçue, en plein conflit autour de la réforme des retraites.
Retraite par points : une opportunité pour BlackRock, Amundi, Axa IM, BNP Paribas Asset management, etc. BlackRock, à la faveur des débats sur la retraite, le nom de ce plus grand fonds d’investissement au monde a surgi dans l’actualité française.
Au point que le géant américain, généralement peu enclin à la communication autre que financière, a décidé de réagir. BlackRock est un "Asset Manager", un gestionnaire d’actifs. Son métier consiste à placer l’argent que lui confie ses clients pour qu’il fructifie. Ce n’est pas un fonds de pension, mais les fonds de pension font partie de ses clients. Avec 6 300 milliards d’euros sous gestion, BlackRock place chaque année plus d’argent que les richesses produites annuellement en France + en Allemagne. EN MARCHE POUR ÉCRIRE L'HISTOIRE. La vraie raison de l’assaut contre les retraites.
Plus la lumière se fait sur la nature du projet de liquidation du système de retraites solidaire, plus le gouvernement patauge dans ses propres mensonges et contradictions.
Le plan de communication patiemment huilé pour faire accepter ce recul de civilisation majeur, assaisonné des mots flétris « égalité », « universalité » ou « solidarité », s’enraye face à la clairvoyance d’une majorité de nos concitoyens qui continue de soutenir le mouvement grève lancé par les syndicats. L’universalité prétendue du système par points apparaît désormais pour ce qu’elle est : une promesse de pension croupionne, nivelée vers le bas pour tous les salariés quel que soit leur statut, et qui rendra indispensable la recherche de gains pour financer ses vieux jours. « Au travail ! » pour les classes populaires qui n’auront d’autre choix que d’accumuler de nouveaux points après l’âge pivot, et « à la bourse ! Retraites : les compagnies d'assurance en embuscade. Depuis une semaine, le gouvernement et ses relais médiatiques jurent la main sur le cœur que la retraite par points, c’est pour sauver le système par répartition cher aux français, et qu’il ne s’agit absolument pas d’ouvrir les portes à la capitalisation !
Pourtant, tout démontre que c’est bel-et-bien l’objectif inavouable de cette réforme. Et les compagnies d’assurance se frottent déjà les mains : Que sait-on de la retraite par points dans les pays où elle existe déjà ? Que la valeur du point ne fait que baisser, et que partout où ce système est en vigueur, les parlements votent des volets capitalisation obligatoires. Car au bout d’un moment, les points collectés ne suffisent plus à vivre décemment [1]. Ensuite, comme l’expliquait Jean-Michel Dumay dans sa dernière chronique Usage de Faux, la réforme des retraites en France propose de plafonner à 10 000 euros de salaires les cotisations et les droits en retour. BlackRock. Un géant américain de la finance à l’assaut des retraites des Français - Humanite. Pas la peine de chercher le nom de BlackRock dans l’agenda des concertations ministérielles sur les retraites : il ne figure nulle part.
Cela n’empêche pas ce mastodonte de la Bourse américaine, présent dans le capital des plus grandes entreprises françaises et gérant l’épargne de millions de salariés à travers le monde, de s’intéresser de très près à la réforme des retraites, en dispensant ses « recommandations » au gouvernement et au président de la République. En juin 2019, soit quelques jours avant la remise du rapport de Jean-Paul Delevoye sur le projet de « régime universel », le fonds d’investissement a détaillé, dans un document d’une quinzaine de pages, tout le profit qu’il espère tirer d’une réforme des retraites qui fasse une large place à la capitalisation, en s’appuyant notamment sur la loi Pacte votée au printemps sous l’impulsion de Bruno Le Maire. Le document intégral : « Loi Pacte: Le bon plan Retraite » (sic) Fonds de pension : l'avenir de nos retraites se jouera-t-il bientôt sur les marchés boursiers ?
Les deux grands groupes privés de maisons de retraites français, Orpea et Korian, font régulièrement la une des médias pour les conditions de prise en charge des retraités et de travail de leurs salariés. Voire pour des scandales de maltraitance, de rationnement des aliments, ou encore d’intoxications alimentaires mortelles [1]. Les deux groupes, cotés en bourse, ont aussi en commun d’avoir au sein de leur capital des fonds de pensions canadiens. Le Canada Pension Plan Investment Board (CPPIB) détient plus de 14% d’Orpea. Retraite: la porte ouverte aux fonds de pension - Page 3.