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2 novembre 2020

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« A l’école de la liberté d’expression » Chronique.

« A l’école de la liberté d’expression »

Depuis l’assassinat de Samuel Paty, des enseignants racontent comment ils évoquent la liberté d’expression avec leurs élèves. Les mots sont émouvants ou inquiétants. Ils disent parfois la peur. Ces témoignages ne valent pas cartographie. Nous avons cherché une étude qui cerne le sujet à l’échelle de la France. Ce vide est d’autant plus surprenant qu’il existe de multiples sondages sur les élèves, qui disent notamment que la majorité des jeunes musulmans placent l’islam au-dessus des valeurs de la République. Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Cela devient une rumeur malfaisante… » : dans ses derniers messages à sa hiérarchie et ses collègues, le désarroi de Samuel Paty La liberté d’expression peut surgir dans plusieurs disciplines, avec le risque qu’un sujet qui est partout se retrouve nulle part.

Car le moment peut s’avérer tendu. 2 novembre : Samuel Paty.

Réflexion

2 novembre 2020 activites pedagogiques college lycee 1343864. Actualités - 2 novembre hommage M Samuel Paty - unité autour des valeurs de la République. La reprise des cours le lundi 2 novembre donnera lieu, dans toutes les écoles, tous les collèges et les lycées de France, à un hommage à M.

Actualités - 2 novembre hommage M Samuel Paty - unité autour des valeurs de la République

Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie assassiné le vendredi 16 octobre par un terroriste islamiste, et à l'affirmation, à travers cet hommage, de l'unité de la communauté éducative tout entière autour de la défense des valeurs de la République, de la liberté d'expression et du principe de laïcité. Cet hommage se traduira par la lecture de la lettre aux Instituteurs et Institutrices de Jean Jaurès, suivie d'une minute de silence. Sous réserve des règles sanitaires applicables, tous les élèves et tous les personnels ont vocation à être présents dans les écoles et les établissements, y compris pour ceux qui n'auraient pas de cours habituels à cette heure.

Ce temps de recueillement sera précédé, autant que possible, d'un temps pédagogique, en classe, adapté bien sûr à l'âge des élèves, autour des valeurs de la République et de son École. 2 novembre 2020 ressources pour EMI 1344149. 16 octobre Samuel Paty. Laïcité, caricature, liberté d'expression : des ressources accessibles en ligne. Daumier. La Révolution de 1789 va multiplier ces images (mille cinq cents gravures satiriques entre 1789 et 1792) et la demande suscitée par l'actualité va être à l'origine d'un appareil de production organisé.

Daumier

Des journaux hebdomadaires comme Les Révolutions de France et de Brabant de Camille Desmoulins ou les Révolutions de Paris de l'éditeur Prudhomme font une large place au dessin, satirique pour l'un, d'inspiration plus "reportage" pour l'autre. La presse royaliste publie de son côté des caricatures anti-révolutionnaires tandis qu'en 1793 le Comité de Salut Public demande au député David de "multiplier les gravures et les caricatures qui peuvent réveiller l'esprit public et faire sentir combien sont atroces et ridicules les ennemis de la liberté et de la république".Cité dans "La caricature, deux siècles de dérision salutaire", Historia, n° 651, mars 2000, p.52.

Blasphème

Affaire Mila. Twitter. Lynchage de Samuel Paty sur les réseaux sociaux : comment réguler les algorithmes de la haine ? L’enquête sur l’assassinat du professeur Samuel Paty, perpétré ce vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), indique que la polémique survenue après l’un de ses cours sur la liberté d’expression a été intentionnellement faussée, puis relayée sur les réseaux sociaux, devenus de véritables tribunaux virtuels.

Lynchage de Samuel Paty sur les réseaux sociaux : comment réguler les algorithmes de la haine ?

Un hommage national lui sera rendu ce mercredi 21 octobre. Reste cette question : le régulateur a-t-il les moyens d’agir face aux réseaux sociaux ? Un lynchage public Abdouallakh Anzorov, auteur de l’attaque de Conflans abattu par les forces de l’ordre peu après le meurtre, n’était pas un élève du professeur Paty ; sur le réseau Twitter, il communiquait sous le profil @Tchétchène_270. Son message de revendication publié sur ce réseau social, accompagné d’une photo de Samuel Paty décapité, a été supprimé puis son compte désactivé. La veille du cours en question, le professeur indiquait à sa classe : Pourquoi cette inaction des réseaux sociaux ? Inspecter les algorithmes. Ressources dessin de presse.