Aides à la presse: les conditions d’attribution bientôt revues. Fragilisées par des médias sans journaliste, les conditions d’attribution des aides à la presse vont évoluer. Est-il légitime qu’un journal ou un magazine vidé de sa rédaction touche les aides publiques à la presse ?
« Certainement pas », répond en substance le ministère de la culture, qui a lancé, mardi 20 avril, une concertation avec les organisations professionnelles représentatives des éditeurs de presse et les organisations syndicales représentatives des journalistes. D’une durée de deux mois, elle devra aboutir à une modification des textes en vigueur, conformément aux préconisations formulées par Laurence Franceschini dans un rapport remis Rue de Valois, le 18 mars. Ces modifications sont considérées comme « nécessaires », indique-t-on au ministère de la culture. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Reworld Media, ou la vision d’une presse sans journalistes Si la question initiale peut sembler purement rhétorique, la manière d’y répondre n’a rien d’univoque et les paramètres à examiner sont légion. Après la résilience, la mutation: les défis de la presse en 2021. Paradoxalement, la crise a redonné de l’espoir au secteur : le journalisme (de qualité) a fait mouche, les abonnements numériques cartonnent… Du moins pour les marques médias fortes.
Cette manie des observateurs médias à systématiquement considérer le New York Times comme le mètre étalon du secteur a parfois le chic d’agacer les éditeurs de presse. On ne compare pas des pommes et poires : autre contexte, autre planète, autres référents. Et pourtant, comme l’a répété des dizaines de fois dans ses chroniques notre collègue du Soir : cette année, « il s’est passé un truc incroyable » : pour la première fois de son histoire, le quotidien new-yorkais a généré plus de revenus via ses activités numériques que via le papier.
Mine de rien, ce n’est pas banal. Cela s’est passé en 2020, dans un contexte cauchemardesque de crise sanitaire, où la résilience aura été le maître mot planétaire. Au secours de «Science & Vie», Roselyne Bachelot veut revoir les aides à la presse – Libération. Crise de la presse : Après « Le Monde », c'est au tour du « Figaro » d'augmenter son prix de vente. Les quotidiens augmentent leurs prix.
Après Le Monde vendredi, le prix de vente à l’unité du Figaro est passé à 3 euros lundi, une augmentation de 10 centimes liée à la crise de la distribution de la presse et à l’effondrement du marché publicitaire. « La conjonction de nos difficultés de distribution et du recul de la publicité a bouleversé notre modèle économique », ont plaidé les dirigeants du journal, le directeur général Marc Feuillée et le directeur des rédactions Alexis Brézet, dans un message aux lecteurs publié dans l’édition de lundi du Figaro. « Afin de poursuivre notre mission éditoriale et de préserver nos moyens, nous sommes contraints d’augmenter de 10 centimes le prix de vente de votre Figaro quotidien », ont-ils ajouté. Le Figaro n’est pas le seul titre à changer de prix au cœur de l’été. Droits voisins : Google va finalement rémunérer la presse française. C’est fait !
Après des mois de négociations mouvementées, Google et l’Alliance de la presse d’information générale (Apig), qui représente les quotidiens nationaux et régionaux français, ont annoncé jeudi la signature d’un accord ouvrant la voie à la rémunération de la presse hexagonale par le géant du Net au titre du «droit voisin». « L’Alliance de la presse d’information générale et Google annoncent aujourd’hui un accord portant sur la rémunération des droits voisins au titre de la loi française », ont fait savoir les deux parties dans un communiqué commun, soulignant qu’il s’agissait de « l’aboutissement de nombreux mois de négociations dans le cadre fixé par l’Autorité de la concurrence ».
Des accords de licence individuels Cet accord « fixe le cadre dans lequel Google négociera des accords individuels de licence avec les membres » de l’Apig, expliquent les signataires. . « Nouvelles perspectives » Les quotidiens trouvent leur modèle économique. Droits voisins : Facebook signe un accord avec la presse d'information. Facebook va rémunérer une partie de la presse française.
Facebook a conclu un accord avec une partie de la presse quotidienne française pour rémunérer celle-ci au titre des "droits voisins", a annoncé jeudi le réseau social américain, quelques semaines après avoir signé des accords de même type avec Le Monde et Le Figaro.
Cet "accord de licence" signé avec l'Alliance pour la presse d'information générale (Apig), qui représente notamment les quotidiens nationaux et régionaux, "prévoit que Facebook obtienne et rémunère des licences pour les droits voisins", selon le communiqué. "Par ailleurs, il donnera la possibilité aux éditeurs de l'Alliance qui le souhaitent de participer à Facebook News", un nouveau service dédié à l'information qui doit être lancé en France en janvier 2022, a précisé le réseau social. Ni le montant de la rémunération ni la méthode de calcul n'ont été divulgués.
Les droits voisins sont explicitement prévus par une nouvelle législation européenne adoptée en 2019, immédiatement transposée en France. (avec AFP) Droits voisins: Google signe un accord avec l’AFP. Droits voisins : Google va payer l’Agence France-Presse pendant cinq ans pour utiliser ses contenus en ligne. Au terme d’âpres négociations, Google et l’Agence France-Presse (AFP) ont conclu un accord pour rémunérer pendant cinq ans les contenus de l’agence de presse internationale présentés par le géant américain.
Il s’agit du premier partenariat conclu par une agence de presse au titre des « droits voisins » du droit d’auteur. Le droit voisin a été conçu pour aider les éditeurs de journaux et magazines, ainsi que les agences de presse, à se faire rémunérer par les grandes entreprises réutilisant leurs contenus (le texte d’un article, par exemple) sur Internet. Chez les groupes de médias français, un jeu de poker menteur autour de la cession du pôle RTL-M6. Qui pour racheter « Top Chef », « Les Grosses Têtes » et les émissions de Stéphane Plaza ?
L’hypothèse d’une cession des chaînes M6 et des radios du groupe RTL par leur propriétaire Bertelsmann, ébruitée par une dépêche Reuters vendredi 29 janvier, a fait l’effet d’une déflagration dans le paysage médiatique français, déjà bousculé par les manœuvres de Vincent Bolloré et de Bernard Arnault autour du groupe Lagardère. « RTL Group a répété qu’il était favorable à la consolidation du secteur audiovisuel en Europe. [Le groupe] regarde toutes les options qui pourraient créer de la valeur pour ses actionnaires », a confirmé le même jour la filiale de Bertelsmann dans un communiqué.
Jusqu’à ces quatre ou cinq derniers mois, Bertelsmann repoussait toutes les avances des potentiels prétendants. Mais l’allemand a finalement tourné casaque après avoir racheté, en novembre 2020, l’éditeur américain Simon & Schuster au groupe CBSViacom pour 2,17 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros). Lagardère-fonds Amber: le siège de Lagardère perquisitionné. Le siège parisien de la société Lagardère a été perquisitionné mardi dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en avril sur un différend entre le groupe et son actionnaire le fonds Amber Capital, a indiqué le parquet national financier (PNF) mercredi.
Les juges d'instruction ont ordonné cette perquisition dans le cadre de l'information judiciaire ouverte au mois d'avril 2021 des chefs, notamment, d'"achat de votes", d'"abus de biens sociaux", de "compte inexacts" et d'"information fausse ou trompeuse", selon la source, confirmant une information du Point. Au printemps, Arnaud Lagardère, 60 ans, a dû céder face aux puissants actionnaires de la multinationale parmi lesquels Vincent Bolloré, Bernard Arnault et le fonds britannique Amber Capital, qui contestaient sa gouvernance.
Lutte d'influence. Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky détient 5% du capital de TF1. Daniel Kretinsky, milliardaire tchèque qui a fait sa fortune dans l’énergie et qui investit dans les médias français, actionnaire indirect du Monde, a augmenté sa part au capital de TF1, selon Les Echos, lundi 13 septembre.
Il a franchi le seuil de 5 % et pourrait de nouveau croître. Dans une déclaration à l’Autorité des marchés financiers, M. Vivendi lance l'introduction en bourse d'Universal. Vincent Bolloré, un empire bâti sur des coups financiers. Cela peut paraître paradoxal quand le nom de Vincent Bolloré est associé, depuis trente ans, à tant de raids et de bagarres boursières, mais le magnat breton n’est pas un habitué des OPA : il a même tout fait pour les éviter.
Certes, par le passé, il a lancé bon nombre d’offres publiques quand il s’agissait de simplifier ici et là une cascade de holdings ou de réorganiser son empire. En 2017, Vivendi a ainsi racheté la totalité d’Havas en Bourse, après avoir acquis, auprès de Groupe Bolloré, une participation de 59 % dans l’entreprise de communication : à noter, tout de même, que l’artiste avait réussi à franchir le seuil de 30 %, sans lancer d’OPA. Vivendi compte sur Lagardère pour se renforcer. Que restera-t-il de Vivendi alors qu’il introduit le 21 septembre en Bourse sa filiale musicale Universal Music Group (UMG) ? En disant quasiment adieu à UMG (il en conserve seulement 10 %), Vivendi se déleste de son plus bel actif : la musique représentait jusque-là 65 % de sa capitalisation boursière et 45 % de son chiffre d’affaires. « Sans UMG, Vivendi, aura une histoire très différente, ce sera un holding sans grand intérêt », avertissaient récemment les analystes d’AlphaValue.
Cette opération compte comme principal gagnant le groupe Bolloré, la holding familiale de Vincent Bolloré, également présente en Afrique, et dans les batteries électriques, qui va détenir en direct 18 % du capital d’UMG (soit quelque 5,9 milliards d’euros). Jusque-là, Vincent Bolloré et sa famille bénéficiaient du fleuron de la musique au titre de premier actionnaire de Vivendi. OPA sur Lagardère: big bang en vue dans le secteur de l’édition. L’embrouille de Xavier Niel autour du Fonds pour l’indépendance de la presse
Les cookies et technologies similaires que nous utilisons sur Mediapart sont de différentes natures et nous permettent de poursuivre différentes finalités. Certains sont nécessaires au fonctionnement du site et de l’application mobile (vous ne pouvez pas les refuser). D’autres sont optionnels mais contribuent à faciliter votre expérience de lecteur ou de lectrice et d’une certaine façon à soutenir Mediapart. « Il est logique de voir CNews, liée aux opérations africaines de Bolloré, militer contre l’étude des séquelles du colonialisme » Chronique. « Oui Mme la présidente. » Quatre mots prononcés par Vincent Bolloré, vendredi 26 février, ont suffi pour que le piège se referme. Le magnat de la logistique et de la communication venait de reconnaître sa culpabilité devant le tribunal judiciaire de Paris.
Oui, il savait qu’Euro RSCG (aujourd’hui Havas), une des pépites de son groupe, avait aidé l’indéboulonnable président du Togo, Faure Gnassingbé, à se faire réélire en 2010. Oui, 300 000 euros de prestations de « communication » ont été offerts à ce potentat africain, l’une des figures les plus caricaturales de la « Françafrique », par une autre société du groupe Bolloré afin d’obtenir l’attribution d’une concession de trente-cinq ans du port de Lomé. Des Guignols à Hanouna : comment Bolloré a équarri le Canal bobo pour en faire un Canal populo. Il est 10 heures et le soleil est déjà écrasant. Ses rayons heurtent la carrosserie de la berline Mercedes qui vient de se ranger devant le bâtiment 283 des studios de la Plaine Saint-Denis où sont tournés « Les guignols de l’info ».Nous sommes à la mi-juillet 2015 et Canal+ est en train de vivre l’été le plus sanglant de ses trente et un ans d’histoire.
L’homme d’affaires en costume gris qui s’extrait de la berline s’appelle Vincent Bolloré. Canal +, CNews, Europe 1... Ce que cache l'appétit de médias de Vincent Bolloré. Sa voix grave et solennelle dissimule assez bien son plaisir, mais Vincent Bolloré savoure l’appel qu’il reçoit en ce début d’année 2021. À l’autre bout du fil, c’est le président de la République qui l’implore de venir au chevet du football français. « Vous êtes un grand dirigeant, vous ne pouvez pas les laisser sur le carreau. » En 2018, Mediapro s’était adjugé 80 % des droits TV de la Ligue 1 pour 780 millions d’euros par an. À l’unisson, les présidents de club avaient célébré cet accord sans avoir un seul mot pour Canal +, pourtant partenaire historique depuis 1984. Le patron de Vivendi digère mal cette razzia, car il sait que le football est l’un des meilleurs leviers pour recruter de l’abonné Canal. « Vivendi va perdre d’un coup le seul domaine où il pouvait prétendre à un leadership mondial »
Lagardère, Universal Music... Ce que mijote Vincent Bolloré. L’appétit d’ogre de Vincent Bolloré à la tête de Vivendi. Vivendi s’invite au capital de l’espagnol Prisa. Vivendi vient épauler Amber Capital en Espagne. Xavier Niel finalise le rachat de Nice-Matin et finance un plan de départs volontaires. Médias : quand les puissances d'argent tentent de censurer la presse. LVMH et Bernard Arnault mettent la main sur la maison de couture italienne Etro. Les grandes fortunes s'affrontent sur le terrain des médias. Sur Comédie+ non plus, on ne peut pas rire de Vincent Bolloré. Le groupe Lagardère (Europe 1, « Paris Match »…) obtient un prêt garanti par l’Etat de 465 millions d’euros. Paul Le Guen, ex-international de football : « Monsieur Bolloré, vous devez laisser l’incontrôlable Stéphane Guy nous informer, nous agacer, nous enthousiasmer » L’un des hommes de confiance de Bernard Arnault place des fidèles dans les médias de LVMH et Lagardère.
La société de production de Xavier Niel va racheter Lagardère Studio (Joséphine Ange Gardien, The Eddy...) Podcast. La méthode Bolloré : les coulisses d’un empire médiatique. Xavier Niel repreneur naturel des journaux de Bernard Tapie. Pourquoi Iliad (Free) quitte la Bourse. Comment le patron de presse Bernard Tapie a sauvé La Provence de la noyade. Presse: Marie Claire entre au capital de Planet Media. Reporters sans frontières dénonce les "méthodes brutales" de Vincent Bolloré dans les médias. « Si l’adieu africain se concrétise, que fera Bolloré des milliards récupérés qui viendront s’ajouter à ceux issus de la vente d’Universal Music Group ? » Hervé Gattegno écarté de la direction du « JDD » et de « Paris Match »
Le retour de Patrick Mahé et Jerôme Bellay, nommés à la tête de « Paris Match » et du « JDD » La Provence : Xavier Niel et CMA-CGM intéressés pour reprendre les parts de Bernard Tapie. Radio : Le groupe Lagardère veut fermer 30 stations Virgin Radio et RFM en régions. Vivendi à l’assaut du groupe espagnol de médias Prisa. Marseille : La CMA-CGM et Xavier Niel en lice pour le rachat de « La Provence », propriété du groupe Bernard Tapie.
Bolloré, un empire médiatique qui inquiète. Comment Vincent Bolloré mobilise son empire médiatique pour peser sur l’élection présidentielle. « Le Figaro » aiguise les appétits de Vincent Bolloré et de Bernard Arnault. Bolloré, Macron, Zemmour, la « triangulation » infernale. L’agroalimentaire breton veut-il bâillonner la presse ? « Valeurs actuelles » assigne le Conseil de déontologie journalistique et de médiation en référé. Plan social massif pour les quotidiens : Macron renforce sa tutelle sur la presse. L’histoire du « Monde », 75 ans de combats pour l’indépendance. « L’information est un bien public » : le plan de bataille pour la probité et la liberté des médias.
Emmanuel Macron et la presse, une relation tumultueuse. Aurélie Filippetti : « S’en prendre à des journalistes, c’est leur intimer l’ordre de se taire face à la violence qui vient » La presse locale agricole est sous le joug de la FNSEA. Nous, journalistes bretons, ne cesserons pas d’informer sur l’agro-industrie. Liberté de la presse : les secrets des champions scandinaves. Plus.lesoir. « Bastille », un nouveau mensuel pour restituer « le monde dans lequel on vit » Procès Assange : "Ce qui se joue, c’est avant tout la liberté de la presse" Stop aux menaces de l’extrême droite visant les journalistes.
Reporters sans frontières veut créer un "Giec" anti-fake news. VIDEO. Financement des fake news : quand les sites conspirationnistes encaissent des millions grâce à la publicité. Comment la désinformation sur le climat se diffuse et se finance sur YouTube. Contre toute attente, FranceSoir conserve son statut de site d’information – Libération. FranceSoir : Accusé de relayer des thèses complotistes, le statut du site d’info réexaminé. Les Français restent vigilants envers les médias, mais jugent les journalistes "utiles" à 91% Les réseaux sociaux sont-ils responsables du complotisme ? - Le Point. Des marques financent, malgré elles, la désinformation. Les médias à l’heure de la sous-traitance.
«La Fabrique du mensonge» : terrorisme et faillite des réseaux sociaux – Libération. Comment QAnon, cette mouvance conspirationniste américaine, s’est infiltrée en France. Coronavirus : « La pandémie a généré une infodémie, pouvant conduire aux dérives sectaires » 88% des Français pensent qu'il y a de plus en plus de fake news sur Internet et les réseaux sociaux. Pourquoi la commission contre la désinformation et le complotisme pose déjà problème. TRIBUNE. Fabrice Fries, PDG de l'AFP : "Désinformation : comment mener le combat" De plus en plus de journalistes « désenchantés » quittent la profession. Complotisme : la commission Bronner, à peine née, déjà discréditée.
Google et YouTube coupent les vivres à la désinformation sur le réchauffement climatique - Le Soir. Présidentielle: le CSA dévoile son arsenal anti-fake news. Une exposition pour comprendre la fabrique de fausses informations - L'Etudiant. Cette Une du "Figaro Magazine" indigne associations et syndicats enseignants.