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Pleure Fukushima

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Fukushima for ever. Pendant que sur nos plages, les bambins barbotent dans une eau plus ou moins saumâtre, au Japon, d’autres enfants sont en train de subir à grande échelle les retombées de la catastrophe nucléaire…alors qu’en haut lieu, on envisage sereinement de relancer l’activité nucléaire, malgré une population largement hostile. 40 mois se seront bientôt écoulés depuis la tragédie nucléaire Japonaise, et le taux de cancer de la tyroïde des enfants de Fukushima a été multiplié par 40 pour 48% des 375 000 de ceux-ci.

Fukushima for ever

Selon l’épidémiologiste Joseph Mangano, directeur de « radiation & Public Health Project », lors de la catastrophe de Tchernobyl, 80% des enfants nés après l’accident ont eu à en subir les conséquences, sous différentes formes : maladies respiratoires, malformations congénitales, cancers de la thyroïde, maladies mentales…et pourtant le rapprochement de cette situation passée en Ukraine, et celle en cours au Japon n’est pas en faveur de ce dernier. Fukushima. Deux ans après...

Fukushima

__Depuis un an, rien ne s'est passé qui puisse vraiment rassurer, après un désastre parfois oublié ou évacué de nos esprits. Il y en aura encore au moins pour 40 ans avant que le démantèlement soit considéré comme terminé. __Si tout se passe comme prévu... Mais on sait ce que valent les paroles et les prévisions pour Tepco et l'administration nippone, malgré les mea culpa tardifs et opp ortunistes et une minoration de la radioactivité sur le site et dans un large rayon autour. 11 mars 2011, remember Fukushima. C’était il y a pile 2 ans, et malgré les manœuvres des lobbys pro nucléaire tentant d’imposer le silence, la catastrophe de Fukushima reste encore dans toutes les mémoires.

11 mars 2011, remember Fukushima

Tout comme à Tchernobyl, (ou à Penly), c’est une fois de plus l’erreur humaine qui est à l’origine de la catastrophe, démontrant que toutes les sécurités du monde ne peuvent empêcher un accident majeur, et tirant la conclusion qu’aucun pays ne devrait être autorisé à produire de l’énergie avec une technologie représentant potentiellement un danger majeur. Un rat pourrait avoir causé la grave panne d'électricité à Fukushima. Hausse du risque de cancer autour de Fukushima. Du Césium dans les sapins. Avec le nucléaire, on n’est jamais au bout de nos surprises.

Du Césium dans les sapins

Des chercheurs de l’université de Tsukuba, au Japon, ont démontré dans une étude récente que, 6 mois après la catastrophe de Fukushima, 60 % du césium relâché par la centrale avait été capté par les conifères. Cette étude, réalisée par Hiroaki Kato et son équipe, de la Faculté des Sciences de l’Environnement et de la Vie de Tsukuba, sera publiée en janvier 2013 dans le « journal of environmental Radioactivity » et a été publiée en ligne le 10 novembre 2012 dans la revue « Geophysical Research Letters ». lien Il faut savoir que le césium 137, celui qui pose encore aujourd’hui des problèmes à Tchernobyl, a une période (ou demi-vie) de 30 ans, ce qui signifie qu’il sera présent encore pendant au moins un siècle dans l’environnement, sa radioactivité diminuant progressivement de moitié tous les 30 ans. lien Sur cette carte, on peut constater l’étendue de ces zones contaminées en France.

Merci aux internautes de leur aide précieuse. Tepco dévoile des photos inédites de la centrale accidentée. Courrier international 6 février 2013 | Partager : 2 145 clichés de Fukushima Daiichi ont récemment été dévoilés par Tepco (Tokyo Electric Power Company), la compagnie d’électricité gestionnaire de la centrale nucléaire accidentée.

Tepco dévoile des photos inédites de la centrale accidentée

Prises par les liquidateurs entre le 15 mars et le 11 avril 2011, durant le mois qui a suivi la triple catastrophe, les photos montrent le site, ravagé par les secousses, le tsunami et les explosions d’hydrogène successives. “Elles confirment les conditions de travail extrêmes dans lesquelles les ouvriers ont dû manœuvrer pour stabiliser le site”, relate le Mainichi Shimbun. Par ailleurs, “Tepco a indiqué être en possession de 849 autres photos qu’il ne pourra publier pour des raisons de sécurité”, indique l’Asahi Shimbun. Le gouvernement japonais a officiellement décrété la centrale en état d’arrêt à froid en décembre 2011 et a annoncé que son démantèlement serait terminé dans quarante ans. Fukushima : le CNRS tait la vérité et domestique les masses. Le CNRS a rendu accessible le 7 janvier un dossier scientifique multimédia sur l’énergie nucléaire, destiné au « grand public ».

Fukushima : le CNRS tait la vérité et domestique les masses

Chercheur au CNRS en poste au Japon, où je travaille sur les modalités de la protection humaine dans le contexte du désastre de Fukushima, je tiens à me dissocier des propos tenus dans cette « animation », destinée à domestiquer les masses et taire la véritable situation à Fukushima. Dans ce dossier « scientifique » aux desseins animés, les affirmations dénuées d’argumentation et prenant des allures d’évidences indiscutables sont légion. Fukushima hors contrôle ?

Fukushima, le pire des scénarios. Il fallait s’y attendre, à force de verser de l’eau sur les réacteurs détruits, et à force de remplir réservoirs après réservoir, l’eau, considérablement radioactive, fuit en quantité dans l’océan, et ceux qui, pour nous rassurer, évoquent la dilution, oublient une donnée essentielle, la chaine alimentaire va en être affectée.

Fukushima, le pire des scénarios

La fable de l’arrêt à froid, décrété en décembre 2011 a de toute évidence fait long feu, et Tepco avoue maintenant que, depuis mai 2011, 300 tonnes d’eau très radioactive se déversent chaque jour dans l’océan. En 4 petites minutes, ce dessin animé simple et pédagogique avait déjà compris dès le 18 mars 2011 le problème insoluble qui allait se poser à Fukushima, depuis la catastrophe du 11 mars 2011 et le 17 mars 2011, Roger Nymo, l’un des nombreux lanceurs d’alerte concernant ce sujet, évoquait un pire qui serait à venir. lien Le pire ? Cette carte montre de quelle manière ces fuites se produisent. Affirmation qui vient d’être démentie. Japon : la victoire des conservateurs réouvre la porte du nucléaire. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Audrey Garric (avec agences) Fukushima : corruption locale, danger mondial. Fukushima : le double discours de l'autorité de sûreté nucléaire des Etats-Unis. « Nous avons tous besoin de dire une prière. » Voilà la réponse donnée le 11 mars 2011 par un responsable de l’autorité de sûreté nucléaire des États-Unis (Nuclear Regulatory Commission, NRC), à l’un de ses collègues en quête d’informations sur la situation à Fukushima.

Fukushima : le double discours de l'autorité de sûreté nucléaire des Etats-Unis

Trois ans après la catastrophe nucléaire, la chaîne d’informations nord-américaine NBC vient de rendre publique des extraits d’emails de la NRC. La chaîne se les est procurés en s’appuyant sur le Freedom of Information Act (Loi pour la liberté d’information) qui oblige les agences fédérales à transmettre leurs documents. Or, « ces emails révèlent clairement une tentative de dissimulation », pointe NBC News. « Alors que nous en savons plus que ce qui est dit, tenons-nous en à cette histoire pour le moment », écrit ainsi Scott Burnell, un responsable de l’autorité nucléaire en charge des relations publiques et médias, cinq jours après la catastrophe. Nucléaire : pas de risque zéro Voir notre dossier : le risque nucléaire.

Fukushima : « Notre vie, désormais, c’est de creuser notre tombe » Les autorités vont rouvrir discrètement la zone interdite entourant la centrale nucléaire. Les réfugiés pourront retrouver leur domicile, à leurs risques et périls. Madame Kowata devant son logement provisoire à Aizu Wakamatsu (Thierry Ribault) Au lendemain de l’accident de Fukushima, le 12 mars 2011, les 11 500 habitants d’ Okuma sont évacués. Comme les 65 000 habitants des huit autres communes situées à moins de vingt kilomètres de la centrale. Thierry Ribault est l’un des auteurs du livre « Les Sanctuaires de l’abîme - Chronique du désastre de Fukushima ». Fukushima, l'illusion d'une solution. Le nucléaire va-t-il faire tomber l’un des pays les plus puissants de la planète ?

Fukushima, l'illusion d'une solution

A la lumière du chantier pharaonique de Fukushima, et des milliards dépensés afin de tenter de sauver ce qui pourrait l’être, la question de la survie du Japon pourrait se poser. Au-delà d’un problématique démantèlement programmé sur 40 ans, ce qui au fil des jours, semble un délai assez optimiste, le chantier du nettoyage de la région souillée par les rejets radioactifs est devenu vrai un casse tête.

Il faudrait dépolluer au moins un territoire de 2000 km2, (lien) soit plus que la superficie département de l’Essonne mais devant l’ampleur de la tache, le gouvernement japonais a limité à 1000 km² la surface à dépolluer (lien) même s’il est admis que les zones dépassant 1 millisievert par an représentent 13 000 km² réparties sur 8 préfectures, soit la superficie de l’Ile de France. lien Il faudra donc, avant le délai de 3 ans, recommencer l’opération.

Ils s’appellent Happy et Sunny. Après Fukushima : des mères de famille à la pointe du combat contre le nucléaire - Japon. Le 21 août dernier, pour la première fois depuis l’accident du réacteur nucléaire Daiichi à Fukushima, l’Autorité japonaise de régulation du nucléaire a qualifié un nouvel incident de grave : au moins 300 tonnes d’eau radioactive ont fuité d’un réservoir de stockage défectueux et, mélangées aux eaux pluviales, se déversent dans l’océan Pacifique.

Après Fukushima : des mères de famille à la pointe du combat contre le nucléaire - Japon

A Fukushima, le gouvernement veut renvoyer les réfugiés dans les zones contaminées. Ils sont plus de 160 000 à avoir fui les territoires irradiés par la catastrophe de Fukushima. Et ne disposent d’aucune aide financière pour recommencer leur vie ailleurs. Fukushima : le scandale étouffé du contrôle européen des aliments. Ce scandale, c'est la décision injustifiée et coupable en terme de santé publique, et probablement entachée d'illégalité, prise par la Commission européenne en octobre 2012, d' "assouplir" les contrôles effectués sur les aliments en provenance du Japon, et plus particulièrement des 12 préfectures touchées par la catastrophe nucléaire de Fukushima.

C'est la décision d'exposer sciemment la population européenne à un bien plus grand risque d'intoxication alimentaire par les radionucléides de Fukushima. La vidéo constituant l'objet central de cet article, n'a été visionnée, au moment de la rédaction de celui-ci, que 23 fois depuis le 22 décembre 2012. Fukushima, la loi du silence. Depuis le déchargement de 22 des 1533 barres d’assemblage contenues dans la « piscine » du bâtiment n°4, le 22 novembre dernier, une autre extraction a été effectuée le 10 décembre, mais depuis on est sans nouvelles pour la suite.

Il faut tout de même rappeler que les premières barres enlevées étaient parmi celles qui posaient le moins de problème, puisqu’il s’agit d’assemblages neufs, beaucoup moins dangereux que les autres, ceux qui sont usagés, d’autant qu’il y a dans cette piscine des assemblages abimés, des morceaux d’acier et autres débris de béton. photo Le 10 décembre, une nouvelle extraction a donc été réalisée avec succès, portant à 66 le nombre d’assemblages neufs retirés, mais il faudra bien passer un jour ou l’autre à l’extraction des assemblages usagés. lien.

Fukushima, un désastre illimité. Fukushima, le mythe du « zéro morts » 3 longues années sont passées depuis la catastrophe nucléaire japonaise, et il est temps de faire un 1er bilan : démantèlement complexe, voire impossible…fuites d’eau radioactive…dissimulations…et décompte macabre des premières victimes.