Penser l’enseignement hybride comme une alternative à la fermeture des établissements. Directeur de la publication :Catherine Nave-Bekhti Service technique : Fédération Sgen-CFDT / 47-49 avenue Simon Bolivar / 75950 Paris cedex 19 Tél :01 56 41 51 00 Le présent texte constitue les conditions générales d’utilisation du Site web accessible à l’adresse « sgen-cfdt.fr » (ci-après dénommé le « Site ») et des sites qui en dépendent (sites des fédérations, unions régionales et unions). Le Site est soumis au droit français, aux juridictions françaises et a pour langue officielle le français. En accédant ou en utilisant ce Site, vous êtes réputé accepter ces conditions générales et le Sgen-CFDT peut décider de refuser l’accès à tout ou partie du Site à tout utilisateur qui ne les respecterait pas. Vous vous engagez notamment à ne pas adresser ou transmettre des textes ou images contraires à la loi, ou susceptibles de choquer la sensibilité, notamment par un contenu haineux, pornographique, ou incitatif à des comportements du même ordre.
Données personnelles Cookies Liens Responsabilité. Sans titre. Fondateur de l’Observatoire Universitaire International Éducation et Prévention (OUIEP) qui réunit des chercheurs et chercheuses qui travaillent sur les violences à l'école, le cyberharcèlement, le décrochage scolaire, le complotisme, Benjamin Moiganrd connait bien les nouvelles problématiques scolaires.
Il analyse pour le Café pédagogique les effets de la crise sanitaire sur l’école. La crise augmente-elle le risque de décrochages ? Je pense qu’effectivement la crise ne va pas aider les élèves qui étaient déjà loin de l'école. On sait bien que les apprentissages via le numérique servent d’abord les élèves qui sont plutôt à l'aise avec la culture scolaire. Il y a donc fort à parier que les élèves en difficulté avant la crise le seront d'autant plus après, et ce n’est pas le numérique qui aura résolu leurs difficultés.
Toutefois, je ne pense pas qu’il y ait des élèves définitivement perdus. Finalement, plus tôt on rentrera mieux ce sera ? Ce que fait le coronavirus aux inégalités. Le coronavirus accentue une partie des inégalités qui existent dans la société française.
Il faut s’en inquiéter et prendre les mesures pour amortir le choc. Mais cette crise ne frappe pas que les plus pauvres. Elle peut être l’occasion de réfléchir à de nouvelles solidarités. Comme toutes les crises, celle du coronavirus frappe d’abord les moins protégés de notre société. Le niveau de vie détermine la surface dont dispose chacun dans son logement et être confinés à cinq dans un deux-pièces n’est pas la même chose que de l’être dans une maison avec jardin. Sans titre. « Si le virus provoque une telle déstructuration de notre société, c’est qu’il y avait déjà un souci, celui de la déstructuration du service public mené par les politiques depuis des années ».
Professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris 8 (Saint Denis), Stéphane Bonnery questionne la continuité pédagogique tant vantée par le ministre. Il l’accuse de profiter de la crise actuelle pour faire passer en force ses réformes. « Concernant le bac, j’accuse nommément Blanquer de faire exprès de jouer la montre. Sans titre. (20+) Ecole à la maison : «Je crains que certains enfants culpabilisent et que d’autres décrochent» Philippe Meirieu, professeur émérite en sciences de l’éducation à l’université Lumière-Lyon II, s’inquiète des inégalités scolaires, qui vont encore s’aggraver avec cette crise sanitaire.
A lire aussiEcole à la maison : ça passe ou ça classe Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, répète que «le confinement, ce n’est pas des vacances». Qu’en pensez-vous ? Depuis le début de la crise, les enseignants sont sur le pont. Il y a une mobilisation extraordinaire. Que proposez-vous ? De l’apaisement d’abord ! Certaines familles, notamment les plus défavorisées, sont déjà coupées de l’école… Le vrai défi est là : faire tout ce qui est possible pour maintenir le contact avec le plus grand nombre possible d’élèves, de manière régulière et collective, mais aussi en s’adaptant au mieux aux besoins de chacun. Bien avant cette crise, toutes les recherches avaient montré que le renvoi du travail à la maison était très inégalitaire. Pourquoi pas. Marie Piquemal. Quelle continuité pédagogique pour les enfants du Quart-monde (...) Neuf associations et syndicats écrivent ce jour au ministre de l’Éducation nationale pour attirer son attention sur la situation des enfants et des familles les plus éloignés de l’école dans cette période sans école.
Ils l’invitent à recourir à la télévision et à la radio pour diffuser des contenus éducatifs. Dans le même temps, le ministre a lancé une opération « Nation apprenante », mais celui-ci se traduira en partie par des contenus à écouter ou regarder en ligne, ce qui n’est pas toujours possible. Monsieur le Ministre, Dans cette période si particulière pour notre pays, nos organisations rassemblées souhaitent vous faire part de leur inquiétude et de proposition afin d’aider les familles les plus en difficultés.