Plan de relance ecologique et social. L’évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques. Initiée en 2012 par le ministère, l’évaluation française des écosystèmes et des services écosystémiques regroupe un ensemble de travaux d’évaluation qui portent sur les écosystèmes et leurs services à différentes échelles.
Les objectifs. CORONAVIRUS : BONNE NOUVELLE POUR LE CLIMAT ? "Cette crise doit nous engager à agir" : la pandémie de coronavirus va-t-elle pousser l'espèce humaine à (enfin) respecter la biodiversité ? Les recherches scientifiques s'accordent à dire que le Covid-19 nous a été transmis par des animaux sauvages.
Mais si elle est à l'origine de l'épidémie, la nature détient aussi la solution pour en venir à bout. La scène se déroule à Paris, le 21 janvier. Il y a dix semaines, ressenti dix ans. En ce jour ordinaire, une quinzaine de spécialistes français de la santé et de la biodiversité se sont donné rendez-vous dans la salle de conférence d'un hôtel particulier qui borde la Seine, à deux pas de l'Assemblée nationale. Sans titre. Sans titre. La destruction des écosystèmes par l'humain favorise l'émergence d'épidémies. Courrier International et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires.
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Pour plus d’information, consulter notre politique relative aux cookies. La leçon anthropologique des chauves-souris. Alors que la crise du coronavirus (covid-19) fait trembler presque toute la planète et que les chauves-souris sont montrées du doigt, nous voudrions contribuer à la réflexion en cadrant notre objectif sur ces animaux méconnus.
Nous défendons l’idée que voir les chauves-souris comme « une source inépuisable de virus dangereux pour les humains » est une affirmation à la fois juste et inexacte, mais qui témoigne surtout de notre incapacité à collaborer avec elles. Les peuples qui vivent au contact de ces animaux nous font voir bien autre chose, au-delà de nos perspectives encore très naturalistes. Contre les pandémies, l’écologie, par Sonia Shah (Le Monde diplomatique, mars 2020)
Serait-ce un pangolin ?
Une chauve-souris ? Ou même un serpent, comme on a pu l’entendre un temps avant que cela ne soit démenti ? C’est à qui sera le premier à incriminer l’animal sauvage à l’origine de ce coronavirus, officiellement appelé SRAS-CoV-2 (1), dont le piège s’est refermé sur plusieurs centaines de millions de personnes, placées en quarantaine ou retranchées derrière des cordons sanitaires en Chine et dans d’autres pays. S’il est primordial d’élucider ce mystère, de telles spéculations nous empêchent de voir que notre vulnérabilité croissante face aux pandémies a une cause plus profonde : la destruction accélérée des habitats. Depuis 1940, des centaines de microbes pathogènes sont apparus ou réapparus dans des régions où, parfois, ils n’avaient jamais été observés auparavant.
Or ces derniers n’y sont pour rien. Ebola l’illustre bien. Dangers de l’élevage industriel Même phénomène s’agissant des maladies véhiculées par les tiques. Confinement: les animaux se réapproprient les villes. Touristes partis, biodiversité revenue ? L'exemple des Calanques. Ce n'est certes pas une étude scientifique, mais cette annonce fait figure de bonne nouvelle dans l'accumulation d'informations inquiétantes autour du coronavirus... même si elle n'est pas non plus sans lien avec le covid-19.
Dans un bref communiqué du 23 mars, le parc national des Calanques, le dernier né des parcs français, s'interroge sur "les effets du confinement humain sur la biodiversité marine", en ne manquant pas toutefois d'y ajouter un point d'interrogation. La parc s'appuie sur les observations de ses agents. A l'occasion de leurs dernières sorties pour surveiller le parc – interdit d'accès durant toute la période de confinement –, ceux-ci "ont observé énormément de 'vie' en mer : groupes de dauphins, larges radeaux de puffins, fous de bassan, chasses de thons, héron cendré de passage...
". Le confinement, un répit pour les animaux sauvages. Des oiseaux chantant à gorge déployée, des dauphins qui s’aventurent dans le port sarde de Cagliari, les eaux de Venise devenues limpides… Et si l’épidémie de Covid-19 offrait un répit bienvenu à la faune et à la flore sauvages ?
Parmi les effets immédiats du virus, la Chine a décidé, le 24 février, d’interdire « complètement » le commerce et la consommation d’animaux sauvages, une pratique soupçonnée d’être à l’origine de la propagation du coronavirus. Une bonne nouvelle pour le pangolin, et toutes ces espèces – souvent menacées – braconnées et vendues sur les marchés chinois.