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Affaire Dreyfus expliquée

"La vérité est en marche, et rien ne l'arrêtera" - Émile Zola Crise politique majeure sous la IIIème République, l'affaire Dreyfus implique un officier français de confession juive dans une histoire d'espionnage. Alimentant divers rebondissements, "l'Affaire" va scinder la France entre "dreyfusards" et "antidreyfusards" pendant plusieurs années. La IIIème République, qui a déjà vingt-quatre ans en 1894, affronte crises politiques (le boulangisme, le scandale du canal de Panama...) et instabilités gouvernementales et présidentielles, auxquelles s'ajoute le traumatisme de l'annexion de l'Alsace et de la Moselle par l'Allemagne (1871) qui alimente les nationalismes les plus extrêmes. En effet, le nationalisme et l'antisémitisme évoluent de manière virulente et sont attisés par une presse influente, libre de diffuser n'importe quelle information. L'armée connaît par ailleurs des mutations profondes. Afin de confondre le capitaine, une comparaison des écritures est réalisée. L'instruction Related:  anaisreynaudAxe 2 - Liberté ou contrôle

L'antisémitisme au cœur de l'Affaire Dreyfus Contexte historique L’Affaire Dreyfus, la cristallisation de la haine antisémite en France Au moment de la réalisation de ces documents, la France est marquée depuis 1894 par l’Affaire Dreyfus. D’une simple accusation d’espionnage à l’encontre d’un capitaine de l’armée française, la situation a dégénéré en un scandale politique et judiciaire. En effet, lors de la condamnation à perpétuité de Dreyfus en 1895, peu de français doutent de sa culpabilité et de sa trahison aux profits de l’Allemagne. Analyse des images « Les monstres » qui soutiennent la cause de Dreyfus. Ces documents appartiennent à une série de caricatures datant des années 1899/1900 et visant à prouver l’immoralité de la cause dreyfusarde. Le dessin de Zola évoque une posture scatologique puisqu’il badigeonne de « caca » la carte de France et qu’il est assis, dans une auge, sur une pile de quelques uns de ses romans. Interprétation La peur du complot, une base de l’antisémitisme Bibliographie Pour citer cet article

La Révolution française : la Monarchie Constitutionnelle (1789-1792) Après avoir mis fin à l'Ancien régime et à la monarchie absolue, la Révolution française met en place d'un nouveau régime politique : la monarchie constitutionnelle. Elle constitue « une avancée démocratique » de par la nature de ses institutions même. S'inspirant du modèle anglais, la constitution émane de la nation et pose les règles du gouvernement. L'Assemblée nationale, qui représente la nation, incarne désormais le droit face au monarque détenteur du pouvoir excécutif. Les divisions au sein du camp révolutionnaire et la résistance de Louis XVI feront tourner court cette première expérience politique. Qu'est-ce que la monarchie constitutionnelle en France ? Nouveau régime en France, la monarchie constitutionnelle de 1791 accorde une place centrale à une institution aujourd'hui omniprésente au sein de notre société contemporaine : L'Assemblée Nationale, appelée à l'époque : « La constituante ». La constitution de 1791 L'échec du compromis avec le roi Une expérience ratée Bibliographie

ZOLA DREYFUS Questions Le mystère du tisserand égyptien au luxueux sarcophage - Webzine Café Du Web-Mozilla Firefox Il y a environ 3 200 ans, alors que l’Egypte sortait de la guerre civile, un jeune garçon nommé Nakht travaillait comme tisserand dans une chapelle funéraire. Les analyses pratiquées sur sa dépouille ont montré que son alimentation était pauvre, qu’il a souffert de malaria et qu’il est finalement décédé vers l’âge de 14 ans. Il semblerait que ses conditions de travail soient en partie responsables de sa mort précoce. Les sources anciennes montrent en effet que les tisserands étaient en bas de l’échelle sociale et que leur métier était difficile. Un homme appelé Dua-Khety, écrivait ainsi à son fils qui voulait devenir scribe : « le tisserand est plus misérable qu’une femme. L’égyptologue du Musée Royal de Toronto a expliqué à son auditoire que les conclusions de son équipe allaient les surprendre. La clé du mystère se trouve peut-être dans la tombe du pharaon lui-même, Userkhaure-setepenre Setnakhte ou Sethnakht. Références Lien à insérer Ils commentent à distance !

Vietnam: l'exécution à bout portant, par Eddie Adams - Polka Magazine Un cas d’école. La démonstration parfaite de l’instant décisif. Une image si forte que sa brutalité a galvanisé la contestation de l’opinion américaine contre la guerre du Vietnam — qui allait pourtant durer encore sept ans. Cette photographie a été nommée World Press Photo de l’année 1968, elle a valu à son auteur le prix Pulitzer 1969. Eddie Adams l’a prise il y a juste un demi-siècle, à midi, à Saigon. Ce 1er février, la ville est en proie depuis deux jours à l’offensive surprise du Têt, le Nouvel An vietnamien, qui a lancé dans les plus grandes cités du pays des bataillons de combattants communistes du Front national de libération du Sud-Vietnam (FLNSV) — dits “Vietcongs”. “Un prisonnier, c’est une photo” Les combats ont cessé. Le photographe se trouve alors à moins de deux mètres du prisonnier. “Deux vies ont été détruites ce jour-là” Le tireur est le chef de la police nationale du Sud-Vietnam, le général Nguyen Ngoc Loan. Un héros incompris et abandonné

Ferdinand Walsin-Esterhazy (1847 - 1923) Erinnerung an den Zola-Prozess - Paris 1898 Espion au service de l'Allemagne et véritable auteur du bordereau qui fit condamner Alfred Dreyfus, Ferdinand Walsin-Esterhazy était né à Paris, le 16 décembre 1847. Fils d'un général mort des suites de la guerre de Crimée, il bénéficie avec sa sœur d'une pension annuelle de 1500 francs sur la liste civile de Napoléon III. Il échoue à l'entrée à Saint-Cyr et s'engage dans l'armée pontificale puis dans la Légion romaine, le 22 mai 1869. Employé dans les services de renseignements en Algérie, il multiplie les congés prétextant des fièvres intermittentes. Domicilié à Paris même quand il est affecté dans le midi ou qu'il passe des congés en Bavière, il est protégé par l'État-Major général même quand le colonel Picquart y prouve qu'il a écrit le bordereau. Malgré la censure des trois quarts de ce document, le 24 août 1898, un conseil d'enquête de région décide, par trois voix contre deux, d'une « mise en réforme pour méconduite habituelle ».

Le Ramesseum Sur cette photo prise lors d'un vol en ballon, les restes du temple se dressent encore debout au milieu d'un vaste espace couvert de structures en briques crues formant les annexes (magasins et ateliers) qui faisaient du temple un centre de vie économique important. La mission archéologique française de Thèbes-Ouest étudie depuis plus de 10 ans deux monuments importants : le Ramesseum et la tombe de Ramsès II. Les recherches sont menées au sein d'une collaboration étroite avec les archéologues égyptiens. Vous pouvez avoir une vue générale sur les différentes parties du temple avec la page : description du Ramesseum. Ce site vous permet une visite du Ramesseum, organisée dans la succession des différentes parties.

La mobilisation des dreyfusards Les rebondissements de l’Affaire L’arrestation et la condamnation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894, suite à la découverte d’un bordereau anonyme renfermant des informations secrètes destinées à l’Allemagne, parurent clore cette banale histoire d’espionnage. Cependant, celle-ci devait connaître de nouveaux rebondissements lorsque le lieutenant-colonel Picquart établit l’identité du véritable traître, le commandant Esterházy, en mars 1896 et que ce dernier fut acquitté par le conseil de guerre le 11 janvier 1898, au terme d’un procès inique. Cette décision scandaleuse ne fit qu’attiser les passions antagonistes qu’avait déclenchées l’Affaire et incita les partisans de la révision du procès de Dreyfus à se mobiliser pour émouvoir l’opinion publique en sa faveur. La mobilisation des dreyfusards La publication du manifeste de Zola, « J’accuse… ! Les deux France La présence de slogans tels que « Vive la France !

Encyclopédie Larousse en ligne - affaire Dreyfus Scandale judiciaire et politique qui divisa l'opinion française entre 1894 et 1906. 1. Une affaire d'espionnage 1.1. Le contexte politique La République modérée (1879-1899) traverse une série de crises. 1.2. Fils d'un industriel alsacien israélite qui, profitant pleinement de la révolution industrielle, construit sa propre filature de coton et connaît une brillante ascension sociale, Alfred naît à Mulhouse en 1859. 1.3. Le 27 septembre 1894, la Section de statistiques découvre dans la corbeille à papier de l'attaché militaire allemand à Paris un bordereau anonyme annonçant un envoi de documents concernant la défense nationale. Le 22 décembre, Alfred Dreyfus est reconnu coupable de haute trahison par le premier conseil de guerre du gouvernement militaire de Paris, qui le condamne à la dégradation et à la déportation dans île du Diable au large de la Guyane. 1.4. 2. 2.1. La presse se divise. L'opinion se divise. 2.2. 2.3. Jean Jaurès, réélu en 1902, relance l'affaire.

DOSSIER / Toutankhamon, la plus fabuleuse découverte archéologique Fils du pharaon hérétique Akhénaton et de son épouse Nefertiti, Toutankhamon a huit ou neuf ans quand il monte sur le trône d'Égypte. Neuf années plus tard, il décède inopinément et est enterré dans un tombeau qui ne lui était pas destiné. Nous sommes aux alentours de 1325 avant notre ère. Trente-trois siècles plus tard, le 26 novembre 1922, la découverte de son tombeau par l'archéologue Howard Carter, avec des quantités impressionnantes d'or et de pierres précieuses, est souvent considérée comme la plus fabuleuse découverte archéologique de tous les temps. Peu de temps après, quelques décès surviennent, pouvant être reliés au tombeau. Dimitri Laboury, égyptologue-archéologue revient sur cette extraordinaire découverte et son impact en termes de connaissances scientifiques.

Le général Picquart, faux héros de l'affaire Dreyfus L’histoire retient le général Marie-Georges Picquart comme le “héros” de l’affaire Dreyfus. Il est présenté comme le “lanceur d’alerte” qui a sacrifié sa carrière pour prouver l’innocence de Dreyfus. Jean Dujardin l'incarne dans le film de Roman Polanski J'accuse, dans les salles le 13 novembre 2019. Mais en réalité, Picquart était un opportuniste et un antisémite. Marie-Georges Picquart est un brillant militaire, né en 1854 en Alsace, il travaille au renseignement lorsqu’éclate en 1894 l’affaire Dreyfus. Mais Picquart découvre la machination : le document qui met en cause Dreyfus est un faux, fabriqué pour faire accuser le capitaine. Philippe Oriol, historien : "Picquart, c’est celui qui un jour va prendre la direction de “la section de statistiques”, c’est-à-dire le contre-espionnage. Mais le récit héroïque est en fait très éloigné de la réalité historique. D’après les archives, Picquart voulait avant tout protéger l’image de l’armée.

ANTISÉMITISME, Éclosion de l'antisémitisme au XIXe siècle « ANTISÉMITISME » est également traité dans : ADAPTATION - Adaptation sociale Écrit par Raymond BOUDON • 2 248 mots • 1 média Dans le chapitre « La théorie de T. Écrit par Sylvain VENAYRE • 248 mots • 1 média Passé en conseil de guerre en 1894 pour intelligence avec l'Allemagne, le capitaine Dreyfus est condamné grâce à de fausses preuves. AFFAIRE DREYFUS - (repères chronologiques) Écrit par Sylvain VENAYRE • 242 mots 15 octobre 1894 Arrestation du capitaine Alfred Dreyfus, convaincu d’avoir livré des documents confidentiels à l’Allemagne […] Lire la suite☛ Écrit par Pierre GRAS, Daniel SAUVAGET • 10 337 mots • 8 médias Dans le chapitre « Les débuts du parlant et le cinéma du docteur Goebbels » : […] Triumph des Willens, 1935). Écrit par Charles CADOUX, Benoît DUPIN • 9 034 mots • 12 médias Écrit par Sylvie COURTINE-DENAMY • 1 791 mots • 1 média Écrit par Laurence BERTRAND DORLÉAC • 7 393 mots • 2 médias PSST...!

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