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Related: Stéréotypes, stygmates • eyfi • Global Education • Makerspaces • briancharboneauPourquoi le racisme anti-Blancs n’existe pas Les propos tenus dans le clip de ce rappeur dont vraisemblablement personne ne connaissait l’existence avant hier sont d’une violence difficilement soutenable. Si l’auteur invoque la fiction, le renversement du stigmate, j’ai du mal à y voir autre chose que la glaçante mise en scène d’une abominable escalade criminelle. Dans tous les cas, et indépendamment de ce clip, une chose est certaine : des personnes noires peuvent nourrir des sentiments de haine à l’égard des Blancs. Pour autant, on ne peut qualifier ce phénomène de racisme. Pourquoi ? Le racisme est un système fruit de l’histoire de dominations multiséculaires.
(1) Le «male gaze», bad fiction Le grand Tarantino, père de l’invincible Kill Bill, serait-il pris en flagrant délit de «male gaze», ce regard masculin dominateur qui ordonne le monde et la fiction ? Si Once Upon a Time… in Hollywood, sorti mi-août, cartonne en France - près de 2,5 millions d’entrées -, il est aussi objet d’une polémique déclenchée par des féministes. Le film se passe en 1969, année de la mort de Sharon Tate, compagne d’alors du réalisateur Roman Polanski (1). «L’éducation genrée impacte également les pratiques numériques» «Les jeunes femmes utilisent un peu plus souvent les réseaux sociaux que les jeunes hommes, tandis que ces derniers jouent davantage à des jeux en ligne et consultent plus souvent des sites d’information.» Une étude de la Commission fédérale pour l’enfance et la jeunesse sur la connexion permanente des jeunes de 16 à 26 ans en Suisse arrive à cette conclusion. Autrement dit, les pratiques genrées existent également dans l’espace numérique. Ce constat ne surprend en rien la sociologue Claire Balleys, spécialiste de la socialisation adolescente et des pratiques numériques. Pour cette professeure de la Haute Ecole spécialisée de Suisse occidentale, il est important de ne pas différencier le monde numérique du monde réel et d’agir sur la socialisation genrée de manière globale. Le Temps: Pourquoi les pratiques numériques diffèrent-elles en fonction du genre?
Quand Le Figaro célèbre le retour de Serena Williams en commentant sa tenue #WTFCheekCheek MagazineCombinaisonKristýna PlíškováLe FigaroMargot CherridRoland GarrosSerena WilliamssexismetennisWeb the Fuck Capture d'écran du site “Le Figaro” Du retour en grande pompe de Serena Williams à Roland-Garros mercredi 29 mai, Le Figaro n’a apparemment retenu… que l’accoutrement de la joueuse -par ailleurs largement commenté avec plus ou moins de finesse dans la presse. “L’ex-numéro 1 mondiale n’a pas manqué le rendez-vous sur le court Philippe-Chatrier face à Karolina Pliskova, sur le plan vestimentaire en tout cas”, écrit ainsi le quotidien, confondant au passage l’adversaire de l’Américaine, Kristýna Plíšková avec sa sœur jumelle. Toujours dans l’élégance, Le Figaro glisse ensuite dans son papier une photo de Venus Williams, de dos, dont la jupe s’est soulevée après un service, et dont on voit donc le fessier. Le texte?
Le Conseil d’État propose d’interdire les publicités à caractère sexiste dans l’espace public Le Conseil d'Etat propose au Grand Conseil de modifier la loi sur les procédés de réclame (LPR) afin d’interdire toute forme de publicités sexistes sur l’espace public vaudois. En cas de doute concernant une publicité, il sera possible de saisir la Commission consultative sur les procédés de réclame qui délibérera, en collaboration avec le Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH). Alors que la LPR ne porte actuellement que sur la publicité relative à l’alcool et au tabac, le projet de modification légale proposé par le gouvernement vaudois vise à élargir son application aux publicités dites sexistes. Le Conseil d’État suggère d’ajouter une nouvelle disposition, soit l’article 5b, interdisant les procédés de réclame sexiste sur le domaine public et le domaine privé, visible du domaine public.
Les biais cognitifs : entre nécessité et danger Nos grands-mères (et très certainement nos grands-pères aussi…) nous conseillaient, par cette sage formule, de tourner notre langue sept fois dans notre bouche avant de répondre à une question, afin d’éviter de regretter la réponse. Avaient-elles l’intuition du sens des biais cognitifs avant que les sciences cognitives ne les conceptualisent ?Les recherches en sciences cognitives sont suffisamment documentées aujourd’hui pour confirmer l’hypothèse selon laquelle notre cerveau travaille avant nous, c’est- à-dire avant que l’information n’arrive à notre conscience.
Représentations professionnelles des filles et des garçons au collège. Les effets d’une pièce de théâtre interactive 1Les parcours scolaires et professionnels des filles et des garçons demeurent différents et traditionnels. L’élévation du niveau de formation n’a pas contrarié la tendance à la concentration des formations et des métiers exercés par les femmes. Certes, elles n’y sont pas contraintes, mais elles sont peu encouragées à suivre d’autres voies. Dans le cadre de la politique en faveur de l’égalité des chances, des actions pour la diversification des choix professionnels des jeunes filles se sont développées au fil des ans au sein du système éducatif1. À cet égard, le spectacle interactif « Lucie technicienne » est un outil de sensibilisation quant aux projets d’orientation des filles, aux représentations des métiers dits masculins et féminins. Le scénario met en scène des situations inspirées de la réalité qui renvoient à la famille, à l’école et à l’entreprise, l’image de leurs propres préjugés.
L’orientation des filles vers des métiers non traditionnels en sciences et en technologies 1 Tout au long de ce texte, l’utilisation des termes « traditionnel » et « non traditionnel » sans q (...) 1La lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes s’est manifestée dans tous les espaces sociaux, dont ceux de l’éducation et de l’emploi. Dans cette lutte, une stratégie déployée par le mouvement féministe et par les pouvoirs publics de nombreux pays fut de favoriser la présence des femmes dans les emplois dits non traditionnels1. Des luttes contre la discrimination dans les milieux de travail ont été menées afin d’ouvrir les « ghettos masculins » et, d’autre part, diverses interventions ont visé à convaincre les filles de s’orienter vers des domaines d’études et des emplois non traditionnels.
Parité dans les études : les bastions des garçons ne cèdent toujours pas Même dans l’orientation, les stéréotypes ont la vie dure ! Si les filles gagnent du terrain dans les spécialités du supérieur dites “masculines”, elles restent souvent minoritaires dans les filières d’élite. Où se situent les derniers blocages ? Quelles filières ont le plus évolué côté mixité ? Comment vivent leurs études ceux qui tentent d’inverser la tendance ? Enquête. La “Fabrique du Genre” La récente publication de synthèse de Farinaz Fassa apporte un important éclairage sur la place des filles et des garçons dans le système suisse de formation. Bien que l’égalité entre hommes et femmes soit garantie par la Constitution helvétique, notamment dans le domaine de la formation, il s’avère que le système de formation suisse persiste à construire des inégalités profondes et durables entre les sexes. En effet, le système scolaire suisse est organisé comme un cheminement au travers de paliers sélectifs qui dirigent les élèves dans des filières différentes. Au bout d’une trajectoire de formation plus ou moins longue, garçons et filles débutent leurs parcours professionnels dans un marché du travail qui n’accorde pas la même reconnaissance aux compétences construites par les filles qu’à celles que les garçons ont formées malgré des qualifications équivalentes.
Le genre neutre, ou non-binaire, arrive dans les universités romandes WC et vestiaires de genre neutre ou libre choix du prénom dans les documents administratifs: autant de mesures que commencent à instaurer ou à envisager des établissements comme l'Université de Lausanne, l'EPFL ou encore l'Université de Genève. Le genre neutre est présent depuis quelques années déjà dans certaines universités nord-américaines et européennes et il commence aujourd'hui à faire son chemin en Suisse également. A Lausanne, Genève ou encore Zurich, on projette ou on réfléchit à adapter des locaux utilisés par les étudiants - WC et vestiaires - ou les démarches administratives pour s'accorder au prénom et au genre dans lequel vivent les personnes. Discriminations Raphael Frey, membre de l'association étudiante lausannoise Plan Queer, insiste sur l'importance de ces évolutions dans le quotidien des étudiants transgenres. "On parle d'une population qui est vulnérable sur le plan social, car il y a énormément de discriminations à l'encontre des personnes trans.