La cyberaddiction des adolescents: sortons la tête du sable | Pascal Lardellier L'ère du numérique s'impose aujourd'hui dans notre vie quotidienne et dans les programmes de l'Education nationale (pour preuve, la circulaire du 12 mars 2014). Le potentiel éducatif de ces nouvelles technologies est indéniable, mais quels sont les risques ? C'est en 1987, année de l'entrée des ordinateurs et consoles de jeux dans les chambres d'enfants, que débute un cycle de baisse constante des résultats scolaires des élèves français : la corrélation entre cyberaddiction et chute des performances scolaires est évidente. Le sujet n'est pourtant jamais véritablement abordé par les responsables politiques et pédagogiques. Les enseignants et les parents ont été les premiers à identifier les symptômes de la cyberaddiction: désintérêt grandissant des élèves pour les activités scolaires, confinement des adolescents à leur chambre, où ils ne sont plus reliés au monde que par l'intermédiaire des écrans. Lire aussi: Pour en finir avec l'addiction aux jeux vidéo Envoyer une correction
CNIL - Commission nationale de l'informatique et des libertés Qu'est-ce que le "cyberbullying" ? Le "cyberbullying" peut être traduit en français par "harcèlement virtuel" ou "cyberintimidation". On utilise ce terme lorsqu’une personne est victime d’humiliations, de moqueries, d’injures, voire de menaces physiques sur un site internet. Ce type de harcèlement a surtout lieu sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook qui est le plus utilisé, et sur les blogs. Quelle forme prend ce harcèlement virtuel ? Le plus souvent, le harcèlement passe par la création d’un sujet de discussion, groupe ou page sur Facebook ou un autre réseau social, visant une personne. Il se crée alors un véritable espace de défouloir. Existe-t-il d’autres formes de "cyberbullying"? Tout ce qui est préjudiciable à l’identité numérique d’une personne est considéré comme du harcèlement virtuel. On parle donc aussi de cyberbullying quand une personne se fait pirater son profil (Facebook ou messagerie) par un individu qui envoie des messages en son nom. Oui. Oui.
Comment Internet affecte notre psychisme De plus en plus de personnes sont rivées à l'écran de leur smartphone ou occupées à photographier tout ce qu'elles croisent… Face à cet usage déferlant de nouveaux outils technologiques, de nombreux chercheurs s'attachent déjà à étudier les modifications éventuellement cérébrales et cognitives susceptibles d'émerger, spécialement chez les plus jeunes. Mieux, ils nous alertent sur ces phénomènes. C'est le cas notamment, en France, du Pr Olivier Houdé, directeur du laboratoire de psychologie du développement et de l'éducation de l'enfant du CNRS-La Sorbonne, et auteur du livre Apprendre à résister(Éd. Le Pommier). S'intéressant à la génération qui a grandi avec les jeux vidéo et les téléphones portables, il affirme que, si ces enfants ont gagné des aptitudes cérébrales en termes de vitesse et d'automatismes, c'est au détriment parfois du raisonnement et de la maîtrise de soi. Apprendre à résister Un nouvel «opium du peuple» Être là Mais on peut aussi se demander: pourquoi un tel impact?
Cyberviolence : « la majorité des jeunes est concernée » | Veille documentaire Un collégien sur cinq est touché par la cyber-violence révèle une enquête du ministère de l’Education. Décryptage avec Catherine Blaya, présidente de l’Observatoire international de la violence à l’école, et professeure en sciences de l’éducation à l’ESPE de Nice. Selon l’enquête de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), 18% des collégiens déclarent avoir été victimes de la cyber-violence en 2013 : faut-il s’en inquiéter et pourquoi ? C’est un impératif ! Comme pour le harcèlement « traditionnel », les conséquences de la violence par SMS ou sur Internet peuvent être très graves. Ce phénomène peut conduire une victime à commettre une tentative de suicide.
cyberaddiction | Hôpital Marmottan Irène Codina. Intervention au Forum Européen de la Santé. mars 2006. Les familles et principalement les parents – les conjointes étant peu nombreuses encore à consulter – ont commencé à venir nous exposer des problèmes de jeu vidéo fin d’année 2001 et ces demandes n’ont cessé de croître depuis : 9% de la file active en 2002, 25 % en 2003, 29 % en 2004, 36 % en 2005 (soit environ 60 familles). En 2001, 2002, c’était très fréquemment après avoir entendu parler de ce sujet dans les médias et pensé que ce qui se passait chez eux ressemblait à ce qu’ils avaient entendu, que les parents venaient nous voir. Assez souvent, quelques heures par jour passées devant l’écran suffisait à les affoler et pratiquement aucun ne pensait aux aspects positifs que le jeu en réseau pouvait présenter pour leur enfant. Mais il existait quelques cas où les parents n’avaient pas vu qu’une dépendance s’installait. Cliniquement, nous observions schématiquement 3 types de situations : Qu’en est-il en 2005/2006 ?
Les dangers du web pour les jeunes : fake news ou vrais risques ? Cet article est publié dans le cadre de la deuxième édition du Festival des idées, qui a pour thème « L’amour du risque ». L’événement, organisé par USPC, se tient du 14 au 18 novembre 2017. The Conversation France est partenaire de la journée du 16 novembre intitulée « La journée du risque » qui se déroule à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Une classe de seconde. – Adrien : Déjà, je lui dis : « Ne te suicide même pas ». L’anecdote ne rassurera aucun parent ou adulte. Quels dangers d’Internet ? Malgré cette omniprésence du suicide dans les discours des jeunes, celui-ci ne fait pas partie des « grands risques » associés à leurs cyberpratiques. Quels sont alors ces grands risques associés au cyberespace pour les jeunes ? Pourquoi naviguer malgré les risques ? Hormis l’aspect divertissement (vidéos, jeux) et le soutien au travail scolaire, les pratiques numériques contribuent en effet à l’alimentation d’une sociabilité juvénile numérique.
Cyberdependance.ca - Quand l'utilisation d'Internet devient un problème Université : et si les étudiants voulaient juste des bibliothèques traditionnelles ? La Webster University, un établissement basé au Missouri, aux Etats-Unis, mais implanté dans de multiples campus à travers le monde, a questionné ses étudiants en 2016 afin d'en savoir plus sur leur façon d'utiliser les bibliothèques universitaires et leurs priorités quant aux services attendus. Elle révèle notamment que 18 % seulement des étudiants consultaient "fréquemment" ou "très fréquemment" des livres numériques. 42 % ne les utilisaient jamais. Le prêt de livres papier, toujours prioritaire La Duke University, basée en Caroline du Nord, a tiré des conclusions similaires la même année. Pour ses élèves, le prêt de livres papier constituait alors l'un des services auquel ils tenaient le plus, loin devant la mise à disposition d'une messagerie instantanée ou l'aide à la visualisation de données, jugées bien moins prioritaires. Le papier pour le confort et la compréhension
Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? Allez au contenu, Allez à la navigation 3 octobre 2018 Recherche Recherche avancée Vous êtes ici : Travaux parlementaires > Rapports > Rapports d'information Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? Rapport d'information de M. Quelques mois après son lancement, la mission confiée par la commission des affaires culturelles à M. Premier constat, la révolution numérique est en marche et les jeunes en sont le fer de lance. Deuxième constat, les nouveaux médias sont une chance pour la jeunesse. Pourtant, et c'est le troisième constat, ces bienfaits s'accompagnent de risques, souvent surestimés, parfois réels, qui pèsent sur l'épanouissement des jeunes. Ainsi, alors que les jeunes jouissent d'une réelle liberté grâce à leur maîtrise des nouvelles technologies, l'absence frappante de la famille et de l'école peut aussi donner l'impression qu'ils sont abandonnés, sans repères, dans un monde multimédiatique omniprésent. Rapport A lire aussi Tous les documents de la rubrique Mon Sénat
Les jeunes et l’information : une étude du ministère de la Culture vient éclairer les comportements des jeunes en matière d’accès à l’information Dans un contexte de profondes transformations des modes de production, de diffusion et de consommation de l’information, la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) du ministère de la Culture a souhaité disposer d’un diagnostic approfondi sur les pratiques de consommation de l’information par les jeunes générations (15-34 ans). Pour ce faire, elle a confié le soin à Médiamétrie de produire une analyse de ces pratiques. L’étude constate que les jeunes sont plus équipés en terminaux mobiles que la moyenne (les 15-34 ans sont 89,9 % à détenir un smartphone, contre 69,2 % des 15 ans et plus)[1] et davantage connectés (97 % des 15-34 ans ont accès à Internet, contre 93% de l’ensemble de la population).[2] Les jeunes sont d’importants consommateurs de contenus d’information en mobilité. Ils font en particulier un usage intense des réseaux sociaux : L’étude montre que, contrairement aux idées reçues, les jeunes s’intéressent beaucoup à l’actualité :
Etes-vous cyberdépendant ? Guide, conseils et grille d’auto-observation (par l’Université de Montréal) Le centre de santé et de consultation psychologique de l’Université de Montréal propose des informations et un module d’accompagnement pour réfléchir et agir contre la cyberdépendance à destination des étudiants avec une semaine d’information et d’échanges sur cette thématique ayant eu lieu 2012 et de nouvelles ressources depuis la rentrée universitaire. 7 stratégies pour réduire sa dépendance au numérique En premier lieu, le CSCP rappelle tout d’abord l’existence d’une grille d’auto-observation de sa dépendance ou non à Internet (sur le site Cyberdependance.ca) pour mettre en lumière ses usages Web et aider l’internaute à cibler ses objectifs de changement. Cette capsule de l’Université de Montréal rappelle également 7 stratégies pour aider l’internaute à changer ses habitudes de dépendance au numérique : Guide : êtes-vous cyberdépendant ? Réalisée avec soin et visant à l’action, la brochure êtes-vous cyberdépendant ? Licence : Creative Commons by-nc-saGéographie : International