Education : la France manque-t-elle à ses devoirs ? (2ème partie)
Ces dernières semaines, la parution des classements TIMSS, puis PISA ont rappelé le faible niveau de la France en mathématiques, et la progression de la part de ses élèves qui rencontrent des difficultés. Pourtant, l’éducation représente le premier budget de l’Etat. Et depuis 35 ans, on expérimente des dispositifs d’éducation prioritaire, on change les programmes, on introduit de nouvelles pratiques… Autant de réformes qui se révèlent en général peu concluantes. L’école est malade, et on peine à savoir pourquoi.
Quelles inégalités l'école doit-elle combattre ?
Emission en partenariat avec le journal La Croix, co-animée avec Guillaume Goubert. La réforme du collège est encore sur les braises que François Hollande en promet une autre, sans doute aussi passionnelle, pour les prochaines années: celle du lycée. Le chef de l’Etat était à Orléans ce jeudi pour la rentrée scolaire. ‘’Nous devons mieux assurer la transition entre le lycée et l’enseignement supérieur’’ a-t-il expliqué. Et de fixer cet objectif : 60% d’une classe d’âge titulaire d’une licence dans 10 ans. L’idée d’une massification de la scolarisation, initiée par les lois Guizot puis Ferry au XIXe siècle, suit donc son cours.
La lutte contre les inégalités scolaires
La réforme de l'allocation des moyens pour tous Au-delà des réseaux de l’éducation prioritaire, j’ai voulu que les critères sociaux et territoriaux soient désormais pris en compte dans l’attribution des moyens à l’ensemble des écoles et collèges de France. Ce changement de philosophie va, rentrée après rentrée, permettre de rendre l’école plus juste. Et ainsi, réduire les inégalités de départ. Les déterminismes sociaux pèsent trop fortement sur la réussite scolaire des élèves.
Le CNESCO aux sources d'une école championne des inégalités
Comment l'école française est-elle devenue la plus inégalitaire des pays développés ? Le Conseil national d'évaluation du système scolaire (CNESCO) a publié le 26 septembre un passionnant rapport sur le sujet. Il en ressort que les premières responsables du creusement des inégalités sont les politiques scolaires elles-mêmes avec, notamment, une politique d'éducation prioritaire qui enfonce aujourd'hui plus qu'elle n'aide les élèves défavorisés. Le CNESCO lance aussi une hypothèse nouvelle : les enfants d'immigrés souffriraient de discrimination négative.
Comment le système éducatif français aggrave les inégalités sociales
Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) dévoile, mardi, deux ans de travaux sur l’école. Le bilan est désastreux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia et Aurélie Collas
La "ségrégation" au collège et au lycée en trois infographies
Le gouvernement en a fait l'une de ses priorités, dans la foulée des attentats de janvier : "combattre les inégalités et favoriser la mixité sociale" au sein de l'école "pour renforcer le sentiment d'appartenance" des élèves à la République. Un vaste chantier en perspective pour la ministre Najat Vallaud-Belkacem, car collégiens et lycéens étudient dans des environnements bien différents "en fonction de [leur] origine sociale ou [de leur] niveau scolaire". C'est ce que confirme une étude réalisée pour le Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco), dévoilée jeudi 28 mai.
Pisa : La discipline force principale de l'Ecole ?
Qu'est ce qui fait que , dans certains pays, les élèves pauvres s'en sortent mieux ? L'OCDE publie une nouvelle analyse des résultats de Pisa 2015 qui se focalise sur les élèves défavorisés. Certains pays ont réussi à augmenter fortement leur taux de réussite alors qu'ailleurs il décline. Pour l'expliquer, l'OCDE met, une nouvelle fois, en avant le climat scolaire et particulièrement la discipline.
L'école d'aujourd'hui fait-elle moins bien avec les enfants d'immigrés?
Les travaux de sciences sociales doivent refroidir l'objet. "La France des Belhoumi" c'est la France de la majorité des familles immigrées. S.Beaud C’est un livre qui se lit comme on lit un bon roman, une saga : « La France des Belhoumi, portraits de famille (1977 -2017). Il s'agit d'une enquête sociologique particulière qui s’attache à raconter le destin d’une famille émigrée d’Algérie. Une famille qui compte 8 enfants qui grandissent en France dans les années 70, 80, 90.
Une enquête révèle le coût élevé des études supérieures
Un sondage de CSA Research pour la société de crédit Cofidis expose de façon assez crue les inégalités face à l’accès à l’enseignement supérieur en France et les risques pour « l’ascenseur social ». LE MONDE | 21.05.2018 à 06h03 • Mis à jour le 21.05.2018 à 08h05 | Par Pascal Galinier Les lycéens en classe de terminale commenceront à recevoir, à partir du 22 mai, les réponses à leurs vœux d’orientation déposés sur Parcoursup. Parmi les critères de choix qu’ils ont retenus, il en est un qu’on a souvent tendance, sinon à oublier du moins à sous-estimer, celui du coût des études supérieures.
Mixité sociale au collège: la France a de gros progrès à faire
Une étude réalisée pour le compte du Conseil national d’évaluation du système scolaire révèle que la France est loin du compte en termes de mixité sociale dans les collèges. La preuve par les chiffres. Verdict : peut beaucoup mieux faire.
L’Ecole Républicaine au péril des inégalités sociales (1/4) : L'éternel débat des inégalités scolaires
L’école française peut-elle être égalitaire ? C’est en tout cas c’est ce que tout le monde voudrait qu’elle soit. Sauf que les rapports qui lui sont consacrés depuis la massification de l’enseignement des années 1960 nous révèlent une toute autre réalité. Pendant très longtemps, les inégalités scolaires étaient liées aux inégalités d'accès, il y avait l'école pour le peuple et l'école pour les bourgeois donc les inégalités scolaires étaient dans l'ordre des choses d'une certaine façon. François DubetOn a cru qu'en démocratisant l'accès à l'école, ça allait démocratiser la réussite.
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El nivel académico de los padres influye de forma determinante en el nivel educativo de sus hijos. Las probabilidades de que un joven continúe estudiando más allá de la enseñanza obligatoria se disparan si sus padres también tienen estudios superiores. El 55% de los adultos españoles cuyos padres no tenían una titulación de Bachillerato o Formación Profesional (FP) tampoco alcanzaron ese nivel educativo, según el informe Panorama de la Educación 2018, presentado por la Organización para la Cooperación y el Desarrollo Económico (OCDE) este martes en París. En España, señala el documento, la educación sufre una “trampa intergeneracional” y el 43% de la población entre 25 y 64 años no tiene un título de educación secundaria superior (Bachillerato y FP).