Télétravail : « Les gens commencent à se demander s’ils travaillent à la maison ou s’ils dorment au bureau » Tribune.
L’une des conséquences inattendues de l’épidémie de Covid-19 est un changement d’attitude assez radical des employeurs et de nombreux salariés à l’égard du télétravail. Entreprises technologiques et industries plus traditionnelles annoncent que le travail à distance sera désormais la nouvelle norme. Il n’est donc pas inutile de s’interroger sur les conséquences sociales que pourrait entraîner une telle évolution. Si le télétravail est aujourd’hui présenté, parfois à raison, comme une opportunité pour se libérer de contraintes telles que les navettes quotidiennes, le temps perdu dans les embouteillages, voire la supervision tatillonne du supérieur hiérarchique, il convient aussi d’en souligner le prix. Je n'ai pas choisi ce métier pour être en télétravail. Mark Zuckerberg : La moitié des employés de Facebook seront en télétravail à plein temps dans 10 ans. La crise du Covid-19 précipite l'évolution des mentalités et des pratiques en entreprise.
Principal concerné : le télétravail. Longtemps considéré par de nombreuses sociétés comme incompatible avec leur culture et leurs besoins, il est désormais perçu sous un nouveau jour. Facebook fait partie des premières multinationales à l'accepter. Son fondateur et dirigeant Mark Zuckerberg a annoncé le 21 mai que les ouvertures de postes de Facebook aux Etats-Unis seront désormais toutes disponibles en travail à distance. 50% des employés en télétravail d'ici 2030 D'ici à la fin de l'année, les employés existants de l'entreprise se verront aussi proposer de pouvoir travailler à distance de façon permanente. L'art de motiver une équipe en période de crise.
10 conseils inspirés du foot pour créer et manager une équipe. Le parcours des Bleus ou encore les victoires du Real Madrid mettent en lumière l'importance d'un excellent management.
Le cabinet international de recrutement spécialisé Robert Half indique la voie à suivre pour gérer son équipe avec brio comme Didier Deschamps ou Zinédine Zidane. Je m'abonne Quelle que soit leur taille, les entreprises doivent plus que jamais atteindre les plus hauts niveaux d'efficacité et de productivité si elles tiennent à garder leur longueur d'avance au sein d'un marché très concurrentiel. La productivité d'une équipe ou d'un service n'augmentera pas miraculeusement toute seule. Elle est le résultat combiné du rôle joué par chaque collaborateur et des règles mises en place par le manager pour assurer la réussite de l'équipe. Un leader doit être motivé et montrer aux gens qu'il les aime. Sa prouesse ?
Avoir transformé le modeste club d'Auxerre en équipe de première division. Sans jamais acheter de joueurs vedettes ! Le télétravail confiné, un booster de burn-out ? Pauline* est « en mode survie : si je ne gère pas mieux mon temps, en juillet je serai épuisée, et je n’ai pas de pause cette année. » Vincent, lui, a failli « tout plaquer mi-avril : Je me suis dit que je n’étais pas fait pour mon job finalement, que je n’arrivais plus à affronter mes problèmes.
J’ai vraiment pensé démissionner. » Tandis que Sabine se dit « dégoûtée » : « quand j’ai dit à mon patron que j’avais les deux enfants à la maison, il m’a dit que je n’avais qu’à travailler le soir. C’est ce que je fais, en plus de la journée. Pas sûre de tenir encore longtemps. » Le forfait mobilités durables peut dès à présent être mis en place par les entreprises. L'article 82 de la loi 2019-1428 du 24 décembre 2019 d'orientation des mobilités a ouvert aux employeurs la possibilité de prendre en charge les déplacements domicile-travail de leurs salariés effectués notamment à vélo, en covoiturage ou encore grâce à des engins de location ou en libre service.
La publication du décret 2020-541 du 9 mai 2020, pris pour l'application de cette loi, permet à cette mesure de s'appliquer à compter du 11 mai 2020. Ce texte insère dans le Code du travail deux nouveaux articles numérotés R 3261-13-1 et R 3261-13-2 dans une nouvelle sous-section consacrée au forfait mobilités durables. « Le télétravail “sans limite” peut assurément être dévastateur » Télétravail, conditions sanitaires, chômage partiel… quels droits et obligations avec le déconfinement ?
Frédéric Géa, professeur de droit privé à la faculté de Nancy et spécialiste du droit du travail, a répondu, dans un tchat, à vos interrogations. L’enseignant fait notamment valoir que « le thème du télétravail est devenu central dans les préoccupations des employeurs et des salariés ». L’intégralité du tchat : « En cas de chômage partiel total, l’employeur ne doit pas vous demander une quelconque prestation de travail » Rester confinée : Mon employeur veut nous obliger à regagner le bureau dans dix jours, mais je ne suis pas rassurée par les mesures prises. Une conversion au télétravail plutôt réussie, selon une étude. Mis en place pour des millions de salariés depuis le début du confinement, le télétravail semble avoir le vent en poupe.
C’est le principal enseignement d’une note diffusée, jeudi 30 avril, par le groupe de réflexion Terra Nova. Elle s’appuie sur une enquête lancée par l’« agence conseil » Res Publica qui a permis de recueillir, durant les trois premières semaines d’avril, l’avis de quelque 1 860 personnes exerçant leur activité à distance : 58 % d’entre elles « souhaitent à l’avenir travailler plus souvent » depuis leur domicile. Julia de Funès : "Le télétravail agit comme un tamis : on ne voit que la performance. Impossible de faire semblant de travailler" - Ép. 3/5 - Pandémie, ce qui a déjà changé. Comme toutes les grandes crises de l’histoire, celle que nous vivons en ce moment accélère les grandes mutations menées depuis plusieurs années.
Et l’un des exemples les plus symboliques est sans doute l'accélération de la transformation numérique des économies et des sociétés. Quelles sont les conséquences d’un monde du travail de plus en plus numérisé ? L’Homme est-il fait pour ce modèle ? Pour en parler ce matin, Julia de Funès, philosophe et auteure du livre “Le développement (im)personnel. Le succès d’une imposture” aux éditions de l’Observatoire est l’invitée des Matins. « Open space » : la première fois que « Le Monde » l’a écrit. C’est l’une des rares critiques qu’on ne lui avait pas encore faite.
Parce qu’il suppose la présence dans une pièce sans cloison de plusieurs dizaines de salariés, l’open space pourrait favoriser la propagation du Covid-19. De quoi redouter le déconfinement des salariés du tertiaire, majoritairement installés dans ce genre d’espace. Et, espèrent ses détracteurs, donner un coup d’arrêt à ce type d’organisation du travail. Lorsqu’il fait son apparition dans Le Monde, le 8 mai 1971, l’open space porte aussi le joli nom de « bureau paysage ». « Mot devenu magique pour des milliers de citadins privés d’arbres et de pelouses et qui, accolé à n’importe quel autre, évoque espace, verdure et liberté », s’amuse Michèle Champenois, pas dupe : « Bureau paysage (…) Un mot dont la poésie cache une technicité un peu terne puisqu’il désigne tout simplement des bureaux non cloisonnés.