Europe Ecologie les Verts regroupe ces deux tendances depuis les années 70. » Fabrice Flipo
« L’écologie moderne se méfie de la civilisation et de l’industrie. Elle préfère un repli sur elle-même dans lequel l’auto consommation, la frugalité, et le retour à la nature primitive deviennent un but. » Michel Gay
« L'indispensabilité d'une vraie décroissance démographique (il faut redescendre sous la barre des 2 milliards d'humains sur Terre) et d'une vraie décroissance de l'économie matérielle (il faut appliquer partout et strictement le principe Frugalité). Le problème n'est pas de produire autrement ; le problème est de consommer beaucoup moins. C'est le principe de Frugalité et de Minimalisme que j'ai développés par ailleurs : "moins, mais mieux". (...) Très salubrement, on assiste aujourd'hui - enfin - à un retour en force des thèses malthusiennes quant à l'avenir de l'humanité. Sans accepter les thèses collapsologistes et les pires scénarii d'effondrement, ce retour malthusien est non seulement légitime, mais il est aussi indispensable. » Marc Halévy.
Comment le christianisme influence l’écologie politique. Une longue journée de réunions touche à sa fin dans un immeuble impersonnel, planté parmi d’autres au cœur d’une métropole de province.
Derrière de grandes vitres ternes, on aperçoit le soleil d’automne plonger dans le bitume et le béton. « La nature me manque déjà », confie François Mandil, quadragénaire rentré de ses flâneries sabbatiques en 2020 pour intégrer un cabinet en tant que conseiller. Passé par les organisations catholiques du Mouvement eucharistique des jeunes et des Scouts et guides de France, dont il a dirigé la communication, il a aussi été faucheur volontaire d’OGM, tête de liste écologiste aux municipales de Pontarlier (Doubs) en 2008 et membre du conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), qui fixe les orientations du mouvement. Article réservé à nos abonnés Lire aussi François Euvé : « L’anthropocentrisme moderne a contaminé le christianisme » Sa surprise a d’ailleurs été partagée dans des travaux récents. Ségolène Royal « licenciée » [C à Vous]
Pour Élisabeth Borne, Ségolène Royal manque à son devoir de réserve. OPINION : le contribuable serait-il en train de financer la communication politique de Ségolène Royal ?
La question reste ouverte après la déclaration d’Elisabeth Borne sur le devoir de réserve de l’ambassadrice des pôles. Vous aimez cet article ? Partagez le ! Par Michel Gay. En novembre 2017, Ségolène Royal, « ambassadrice des pôles », s’en est allée glisser consciencieusement sur la glace en Laponie avec l’argent des contribuables. Mais non. Celle qui revendique sa « liberté de parole » a multiplié récemment les attaques contre l’exécutif, critiquant le pouvoir sur les pesticides, la réforme des retraites, ainsi que la proximité d’Emmanuel Macron avec « le monde du business mondialisé ». Un rappel à l’ordre L’actuelle ministre de la Transition écologique et solidaire, Élisabeth Borne, est son ancienne directrice de cabinet lorsqu’elle était ministre de l’Écologie. L’écologie punitive de Madame Royal Les conséquences de sa loi « verte ».
Un « politique » peut dire n’importe quoi C’est raté. Un moment de bascule. Image ci-dessus : bandes représentant les températures dans le monde de 1850 à 2018 La scène s’est passée mi-octobre, lors d’un séminaire d’une entreprise du CAC40.
Tandis que les cadres réunis pour l’occasion commencent, présentation après présentation, à perdre en attention, l’arrivée d’un nouvel intervenant les sort soudainement de leur torpeur. « Je vais vous parler franchement, mais je préfère vous prévenir : cela risque de ne pas être très agréable ». L’homme travaille à la direction des relations publiques. Ce qu’il se met alors à raconter s’apprête à marquer les esprits pour le reste du séminaire. Les études menées par son équipe ces derniers mois font état d’un basculement inédit de l’opinion publique sur les thématiques environnementales, qui bousculent l’entreprise bien plus sévèrement qu’elle ne l’avait anticipé. Entre autres implications, les ressources humaines de l’entreprise témoignent de difficultés inédites pour recruter des jeunes qualifiés. Et pourtant. -Etc. Et aussi. Révolution écologique. La question écologique n'est pas une question idéologique ; elle est transversale à toutes les idéologies qui, chacune, tentent de la récupérer à leur profit, de l'écolo-fascisme à l'écolo-gauchisme.
Il est cependant deux certitudes claires : l'indispensabilité d'une vraie décroissance démographique (il faut redescendre sous la barre des 2 milliards d'humains sur Terre)et d'une vraie décroissance de l'économie matérielle (il faut appliquer partout et strictement le principe Frugalité). Ceci posé, les idéologies vont, chacune, proposer (ou tenter d'imposer par la violence) leur méthode pour atteindre ces deux objectifs incontournables (si l'on veut éviter l'effondrement de l'humanité et de la planète). Il faut donc bien prendre garde à ne jamais amalgamer le très concret, très urgent et très factuel problème écologique et les voies idéologiques de sa résolution. La barbarie de certaines de ces voies ne peut pas occulter la réalité du problème. Marc Halévy. L'anti-écologie de l'écologisme. Au nom de la "Transition énergétique", le politique met en place une stratégie qui se veut écologique.
En gros : des éoliennes partout sur terre et en mer, et des véhicules électriques en ville … assaisonnés de quelques photovoltaïques et de quelques biomasses. Trois regards sont indispensables pour bien comprendre ce qui se passe … Premier regard … Nous vivons déjà la fin de l'ère "hydrocarbure" (ce qui, par parenthèses, signe le fin des économies du Russoland et de l'Islamiland). Je suis écolo mais… Voyage en paradoxie ! On aimerait bien être 100 % écolo-compatibles, seulement voilà, nous autres êtres humains ne sommes pas à une contradiction près.
Comment vivre avec nos paradoxes idéalo-écolo-conso et gagner notre paradis sans gaz à effet de serre ni pesticides ? Suivez notre feuille de route en papier recyclé. Être écolo ou du moins se revendiquer comme tel, ça demande beaucoup de boulot et pas mal de compromis. Difficile dans notre vie actuelle d’adopter une hygiène de vie 100 % écolo… Ainsi, peu importe où l’on se situe dans notre cheminement vert-ueux vers un idéal écologique, nous nous trouvons toujours face à des paradoxes plus ou moins forts qui nous plongent dans une désagréable sensation de dissonance cognitive.
De ce désaccord découle une tension psychique qu’on appelle la dissonance cognitive. Jouons pleinement de nos paradoxes en tentant de trouver une solution alternative pour chacun de nos actes pas trop écolos. Finalement, écolo ou pas, on est tous des êtres méchamment paradoxaux. « Nous avons atteint le stade suprême du consumérisme »
Reverrons-nous un jour le ciel étoilé ?
Sauf à habiter à la campagne, non. Les ciels urbains sont désespérément vides. Ou plutôt recouverts d’une lumière artificielle. Phénomène déprimant et dangereux pour la santé car il altère notre organisme. L’affaire est si grave que des militants revendiquent aujourd’hui un droit à l’obscurité. Qu’est-ce qu’un besoin artificiel ? C’est d’abord un besoin qui n’est pas vital. Quelqu’un qui n’aurait jamais voyagé à notre époque serait privé d’une dimension essentielle de la vie moderne. En quoi cette théorie des besoins, qui remonte à Karl Marx, est-elle essentielle pour comprendre la crise environnementale ?
Pour Marx, le capitalisme repose sur une double logique : le productivisme et le consumérisme, qui sont étroitement imbriqués.
Justice environnementale. Ecoféminisme. Écologie radicale. Heuristique de la peur. Critique de la pensée écologique. Political Ecology. Greta Thunberg. Obsolescence programmée. Groupes d'influence. Origines et développements de l'écologie politique en Allemagne. Livres. Podcasts. "Rivasi, Desbrosses, Seralini, Lepage, Chivilo. #antinucléaire #antivaxx #prohoméo #antilinky.