« L’île de la démocratie et des libertés », la nouvelle promesse d’Erdogan. C’est en grande pompe que le président Recep Tayyip Erdogan et son allié politique Devlet Bahçeli, le chef de l’extrême droite ultranationaliste, ont inauguré, mercredi 27 mai, « l’île de la démocratie et des libertés », un îlot rocheux de la mer de Marmara à quelques encablures d’Istanbul, censé faire entrer la Turquie dans une nouvelle ère.
Présentée comme un événement d’importance historique, la cérémonie a été largement relayée par les chaînes de télévision. Toutefois, les commentateurs politiques au service du régime se sont bien gardés de révéler que ce havre de démocratie, limité à 18 hectares, sera fermé aux citoyens ordinaires et que seuls les bateaux privés de quelques VIP seront autorisés à y accoster. Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Turquie, Erdogan ressasse son rêve de changer Sainte-Sophie en mosquée Situé dans l’archipel des îles des Princes, l’îlot, appelé jadis Yassiada, est l’un des 39 arrondissements administratifs d’Istanbul. « L’île de la démocratie et des libertés », la nouvelle promesse d’Erdogan. Turquie : le parti pro-kurde marche pour la démocratie. En cette chaude soirée du 18 juin, une foule joyeuse et bariolée s’est rassemblée à la suite de l’appel du parti démocratique des peuples (HDP) dans le parc d’Abbasaga, dans le quartier de Besiktas, sur la rive européenne d’Istanbul.
Les quelques centaines de personnes, qui chantent en chœur et scandent des slogans, se sont installées sur les marches de l’amphithéâtre. → À LIRE. La Turquie s’en prend au PKK dans le nord de l’Irak Choix symbolique ou simple hasard, la disposition n’est pas sans rappeler celle du Parlement, « le Grand Conseil de Turquie », alors même que cette institution est bien mise à mal ces dernières semaines. "La soif de démocratie est très puissante en Turquie" : "Marianne" a rencontré Ekrem Imamoglu, premier opposant à Erdogan.
Tiède après-midi d’octobre à Istanbul.
Intrigué autant qu’enthousiaste, Ekrem Imamoglu nous reçoit dans son bureau de la mairie qu’il occupe depuis le 27 juin 2019, date de la validation définitive de son élection, après qu’un premier scrutin le donnant gagnant a été contesté par l’AKP de Recep Tayyip Erdogan, et par le « reis » en personne. Date, aussi, à partir de laquelle il est devenu la bête noire du président turc. Il faut dire que l’affront a été grand : l’AKP d’Erdogan était à la tête d’Istanbul depuis vingt-cinq ans. Pis, le néosultan a littéralement assis son ascension politique sur Istanbul, qu’il a dirigée de 1994 à 1998. Et prononcé la maxime qui lui revient aujourd’hui au visage : « Gagner Istanbul, c’est gagner la Turquie. » Une prédiction qu’une partie de la société aimerait voir se réaliser pour Ekrem Imamoglu, qui porte désormais les espoirs de cette Turquie refusant d’adhérer au modèle de société religieux et autoritaire du chef d’État turc.
Les violences au Capitole sont une ''honte pour la démocratie'', estime Erdogan. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié vendredi de "honte pour la démocratie" les violences survenues mercredi au Capitole à Washington, estimant qu'elles avaient "choqué le monde entier".
"C'est une honte pour la démocratie. Nous espérons que la transition avec (le président élu Joe) Biden se fera calmement le 20 janvier et que les Etats-Unis retrouveront alors la paix", a déclaré à la presse à Istanbul M. Erdogan, qui s'était efforcé de tisser des liens personnels avec Donald Trump depuis 2016. Il n'a pourtant pas hésité à condamner ce qui s'est passé dans ce qu'il a appelé "le soi-disant berceau de la démocratie".
M. Les relations entre Ankara et Washington ont souffert après la tentative de coup d'Etat de 2016 contre Erdogan, qu'il attribue au prédicateur Fethullah Gülen, son ancien allié exilé aux Etats-Unis qu'il a cherché en vain à faire extrader. Mais les bonnes relations entre M. Tensions avec la Turquie : La France « ne renoncera jamais » à ses valeurs, dit Gabriel Attal.
La France « ne renoncera jamais » à ses valeurs malgré « les tentatives de déstabilisation », a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, soulignant « la très grande unité européenne » face aux critiques de la Turquie et de pays musulmans sur les caricatures de Mahomet.
Gabriel Attal tenait une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres, il a notamment abordé le nouvel épisode de la crise diplomatique avec la Turquie. La France fait l’objet « d’une menace terroriste accrue ces derniers jours, nourrie par des appels à la haine », mais qui « nous conforte dans notre volonté de lutter sans relâche contre l’islamisme et tous ses avatars », a ajouté le porte-parole du gouvernement, sans plus de précisions. Attaques d’Erdogan contre Macron : l’ambassadeur de France en Turquie rappelé. Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a dénoncé de la part de la Turquie "une volonté d’attiser la haine" contre la France et son président Emmanuel Macron.
Samedi, le président turc a critiqué samedi l’attitude du chef de l’État français envers les musulmans de France, allant jusqu’à mettre en question sa "santé mentale". Le ministre des Affaires étrangères, depuis l’avion qui l’emmenait vers le Mali, a fustigé "un comportement inadmissible, a fortiori de la part d’un pays allié". "À l’absence de toute marque officielle de condamnation ou de solidarité des autorités turques après l’attentat terroriste de Conflans Sainte-Honorine, s’ajoutent désormais depuis quelques jours une propagande haineuse et calomnieuse contre la France", a déclaré Jean-Yves Le Drian, dans un communiqué. Manque de solidarité de certains pays Jean-Yves Le Drian a dénoncé aussi des "insultes directes contre le président Emmanuel Macron, exprimées au plus haut niveau de l’État turc".
29 octobre : la Turquie célèbre la fête de la République. La 97ème fête de la République ("Cumhuriyet Bayrami") est célébrée aujourd’hui à travers le pays ; il s’agit de la date d’anniversaire de la proclamation de la République de Turquie par la Grande Assemblée Nationale de Turquie en 1923.
Un peu d’histoire… Début octobre 1923, l’Empire ottoman n’est plus mais la République de Turquie n’existe pas encore, du moins pas officiellement. La Guerre d’indépendance s’est achevée en 1922 avec la victoire des troupes de Mustafa Kemal sur les puissances qui occupaient le territoire (le Royaume-Uni, la France, la Grèce et l’Italie). Celui qu’on ne surnomme pas encore “Atatürk” est déjà plus qu’un général victorieux. Une caricature d'Erdogan en une de Charlie Hebdo provoque la fureur d'Ankara. Publié le : 28/10/2020 - 09:49Modifié le : 28/10/2020 - 12:40 La Turquie assure qu'elle va prendre des mesures "judiciaires et diplomatiques" après la publication d'une caricature de son président Recep Tayyip Erdogan, parue en une, mercredi, dans Charlie Hebdo.
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, a affirmé que la France "ne renoncera jamais" à ses valeurs. Les autorités turques n'ont visiblement pas apprécié l'humour de Charlie Hebdo. La Turquie a condamné, mardi 27 octobre, la nouvelle une du journal satirique qui montre Recep Tayyip Erdogan en tee-shirt et sous-vêtements, en train de boire une bière et de soulever la jupe d'une femme portant le voile, découvrant ainsi ses fesses nues. "Je n'ai pas regardé cette caricature (...). Pourquoi l'envoi de mercenaires syriens par la Turquie au Haut-Karabakh inquiète Russes et Français. Vladimir Poutine et Emmanuel Macron ont évoqué par téléphone la crise entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie, appelant à un arrêt complet des combats dans la région.
Les deux dirigeants ont évoqué également la présence de mercenaire syriens ou libyens envoyés par la Turquie dans la région. De son côté, la Turquie dément avoir envoyé des mercenaires dans la région. Elle explique, la main sur le cœur, que tout cela est faux, et que son soutien à l'Azerbaïdjan s'inscrit dans le projet turc d'union des peuples turcophones. Cependant, différentes sources disent exactement le contraire : des photos de mercenaires syriens envoyés dans le Haut Karabakh circulent, et le quotidien britannique The Gardian a publié une enquête qui prouverait que des rebelles syriens auraient été embauchés par une société turque, avec pour mission de rejoindre la région pour y faire la guerre. La Turquie renforce son contrôle sur les réseaux sociaux.
Amp.lefigaro. Turquie : les guerres d'Erdogan - Le débat. Vos données personnelles, vos choix, notre responsabilité Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes en nous basant sur votre consentement et/ou notre intérêt légitime: Les cookies de diffusion de publicité ciblée, Publicités et contenu personnalisés, mesure de performance des publicités et du contenu, données d’audience et développement de produit, Stocker et/ou accéder à des informations sur un terminal.
Haut-Karabakh : le nouveau sujet de frictions entre la France et la Turquie. Publié le : 30/09/2020 - 12:38Modifié le : 30/09/2020 - 14:28 Le président français a qualifié d'"inconsidérées" et de "dangereuses" les déclarations turques sur le conflit en cours entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan dans le Haut-Karabakh. Méditerranée orientale : pourquoi la Grèce et la Turquie ont finalement opté pour le dialogue. Publié le : 24/09/2020 - 07:36 Après des semaines de rodomontades et de déclarations musclées, Ankara et Athènes ont annoncé, mardi 22 septembre, leurs intentions de renouer le dialogue afin de résoudre leurs différends maritimes en Méditerranée orientale. Décryptage des raisons de cet apaisement avec Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS. Les tensions sont redescendues d'un cran entre la Grèce et la Turquie, autour de leurs différends sur les frontières maritimes et les ressources en hydrocarbures en Méditerranée orientale.
Après plusieurs semaines de dissensions croissantes, les deux pays ont opté pour la désescalade et annoncé, le 22 septembre, leurs intentions d'entamer des "pourparlers exploratoires". En Turquie, la justice ordonne l’arrestation de 82 cadres de l’opposition kurde. Pas à pas, la justice turque poursuit son œuvre d’éradication du deuxième parti d’opposition du pays, le Parti démocratique des peuples (HDP), de gauche et prokurde. Vendredi 25 septembre, le parquet d’Ankara a ordonné l’arrestation de 82 personnes dont le point commun est d’avoir exercé des fonctions de direction au sein du HDP durant l’automne 2014. Parmi elles, on retrouve des figures de premier plan du mouvement, comme l’ancien député Sirri Süreyya Önder, qui, entre 2013 et 2015, s’est rendu à plusieurs reprises sur l’île-prison d’Imrali (nord-ouest de la Turquie) pour y rencontrer Abdullah Öcalan, le chef emprisonné de la rébellion kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), dans le cadre d’un processus de paix désormais abandonné.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Un rapport de l’ONU dévoile des exactions systématiques dans les régions kurdes occupées par les Turcs en Syrie. Ankara sème la zizanie. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, menace Emmanuel Macron : « Ne cherchez pas querelle à la Turquie » « M. Macron, vous n’avez pas fini d’avoir des ennuis avec moi. » Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a averti samedi 12 septembre son homologue français, Emmanuel Macron, alors que la tension monte entre les deux pays à propos de la situation en Méditerranée orientale. « Ne cherchez pas querelle au peuple turc, ne cherchez pas querelle à la Turquie », a lancé M.