C'est quoi, un "digital native" ?
Décoder, décrypter et répondre aux questions de votre quotidien numérique : l’Antisèche est votre rendez-vous hebdomadaire sur RSLN. Au menu cette semaine : le concept de digital natives décortiqué. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Marc Prensky a réussi à faire parler de lui. Depuis son article Digital Natives, Digital Immigrants publié en 2001, dans lequel il a créé le terme digital native, sa plume et sa parole ont été mobilisées dans nombre d’universités et de revues sur l’éducation.
Et si la génération Y n'était qu'un mythe ?
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jean Pierre Bouchez, professeur associé, université de Versailles-Saint-Quentin, directeur scientifique du Groupe Merlane Deux "mondes" qui observent, analysent cette fameuse génération Y, approximativement âgée de 20 à 30 ans, aboutissent à des visions pour le moins contrastées… D'une part, un "monde" regroupant une majorité d'auteurs-consultants d'ouvrages managériaux, et d'autre part quelques rares chercheurs issus du "monde académique". Le premier "monde" alimente quantitativement très largement ce nouvel engouement pour les jeunes Y, décrivant de manière convergente et consensuelle les caractéristiques majeures de cette génération, notamment à travers les fameux "4 I" : Interconnectés, Inventifs, Individualistes et Impatients (qui peuvent naturellement correspondre à une certaine réalité), au regard d'autres générations.
Les jeunes diplômés rament aussi pour trouver un job
EcoDigest71% des diplômés d'écoles de commerce ou d'ingénieurs sont en poste. 71 % Crédit Photo : Shutterstock 71 % 71% des diplômés d'écoles de commerce ou d'ingénieurs sont en poste. L'enquête porte effectivement sur les diplômés des écoles d'ingénieurs, d'écoles de commerce, et de masters universitaires. Des profils qu'on pense habituellement plutôt protégés par le chômage et courtisés par les entreprises.
Quatre nouveaux leviers marketing pour séduire la génération Y
Séduire la génération Y, ces jeunes adultes de 18 à 35 ans n'est pas une sinécure ! "Pour les faire sortir de chez eux et de derrière leur écran il faut une vraie bonne raison", confie Martine Ghnassia, directrice du planning stratégique et de la communcation à l'Ifop. Car la génération Y a tendance à vivre depuis chez elle : avec un écran connecté on peut presque tout faire depuis chez soi.
Les deux branches de la génération Y
Si la précarité est une réalité, ceux qui font des études supérieures ont de grandes chances de finir par y échapper. Pas les autres. La jeunesse dont on parle, celle qui capte la curiosité des médias, qui se raconte et se met en scène dans des livres, des blogs et des tweets, c’est une fraction de la planète «jeunes». Cette jeunesse connaît une post-adolescence qui s’étire avec les études, elle s’adonne à un gymkhana avant de trouver un job stable mais arrive au bout du compte à s’insérer –si tant est qu’elle le souhaite profondément, car éduquée à la sève de l’expérimentation sans répit (apprends, explore ce que tu es, expérimente, élabore une vision gyroscopique du monde grâce aux multiples sources d’information et aux industries de l’image), elle peut aussi choisir de ne rien choisir «pour l’éternité», au moins pendant un temps.
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Comment la génération Y utilise Facebook ?
Ceux qui entrent aujourd’hui sur le marché du travail (les 18-29 ans) font partie d’une génération très spéciale pour les sociologues. En effet, ces « digital natives », aussi appelés génération Y, sont les premiers à être nés avec un ordinateur dans les mains. L’usage des technologies de la communication n’a aucun secret pour eux et l’utilisation des réseaux sociaux se fait en toutes circonstances, y compris professionnelles et par tous moyens. A tel point que la frontière entre monde professionnel et personnel devient de plus en plus flou. Il n’est pas rare pour un Y d’être « ami » avec ses collègues. C’est ce que montre cette infographie créée par Millennial Branding.
Selon la génération Y, les bureaux n’ont plus leur raison d’être
Oubliez les bas collants (et même les pantalons). Une étude récente suggère que les étudiants et les jeunes professionnels imaginent que leur journée de travail débutera, dans le futur, lorsqu’ils se retourneront dans leur lit, attraperont au vol leur ordinateur portable et leur appareil mobile préféré, puis plongeront immédiatement dans leur travail. Selon une enquête menée mondialement auprès de presque 3 000 étudiants et jeunes professionnels (les 18 à 29 ans du groupe de la génération Y), sept étudiants sur dix estiment qu’une présence régulière au bureau est inutile. Non seulement croient-ils qu’une présence régulière au bureau est inutile, mais trois étudiants sur cinq estiment qu’il est de leur droit (pas un simple privilège) de pouvoir travailler de la maison et de profiter d’un horaire flexible lorsqu’ils commenceront à travailler. Le télétravail et la flexibilité sont plus importants qu’une paye plus élevée Les jeunes professionnels de la génération Y croient que oui.