LPPR : le flowchart – Docs en stock : dans les coulisses de la démocratie universitaire. Le rapport annexe comme l’étude d’impact étant particulièrement nébuleux, il est très difficile de comprendre les raisonnements qui supportent les mesures envisagées dans la Loi de programmation pluriannuelle de la recherche.
Heureusement, Frédérique Vidal donne plus de précisions sur la logique qui sous-tend cette loi dans un entretien. Une modélisation de cette logique sous forme de flowchart permet d’identifier certaines décisions critiques, conduisant à l’étonnante mise à l’écart des solutions les plus simples, et le développement de solutions complexes et imparfaites. Point sur la LPPR. Où en sommes-nous ? Que prévoient les rapports ? Dans (...) - Sauvons l'Université ! Faire le point sur la LPPR aujourd’hui, c’est prendre la mesure des évolutions depuis deux mois, ce qui nous place dans le temps très court de l’action politique et de la mobilisation.
C’est en même temps resituer les enjeux de cette réforme dans un temps un peu plus long (une vingtaine d’années) de transformations de l’ESR. Retrouver la logique générale de ces transformations permet de ne pas tomber dans les pièges de la communication gouvernementale ni dans ceux des accrocs de la mise en place pratique des réformes successives, qui peuvent parfois laisser penser que celles-ci ne sont qu’improvisation et court-termisme. C’est, enfin, essayer de dégager les rapports de force au sein du pouvoir pour envisager ce qui va probablement se passer dans les prochains temps.
Nous disposons désormais d’un peu plus d’éléments qu’il y a deux mois pour analyser la séquence dans laquelle nous nous trouvons. À la conquête du « meilleur des mondes » – à propos de la Loi de programmation pluriannuelle sur la recherche (LPPR) Entre le « meilleur des mondes » parfaitement programmé d’Aldous Huxley, et un monde fait uniquement pour les « meilleurs », la frontière est ténue.
Étudiants, l'avenir à crédit. Compétitivité, marketing ou retour sur investissement sont des termes qui circulent désormais dans les couloirs feutrés des grandes universités.
De Shanghai à New York en passant par Paris et Berlin, la transmission des connaissances devient une marchandise, dans le sillage de "l'économie du savoir", une doctrine érigée à la fin des années 1990 par les instances financières internationales – OCDE et Banque mondiale en tête. L'enseignement supérieur, reconnu comme un moteur de productivité et de croissance économique, doit se mettre au service du développement des pays. Victimes de ce nouveau système, les étudiants sont contraints d’investir pour apprendre. Recherche : « Notre politique de recherche serait-elle faite par et pour 1 % des scientifiques ? » Tribune.
Faute de tenir les engagements budgétaires pris par l’Etat à l’occasion de l’agenda de Lisbonne (2000), le service public de recherche et d’enseignement supérieur décroche. Son indépendance et sa stabilité sont ébranlées par des pratiques d’évaluation, de management et de gestion empruntées au secteur privé. Les politiques publiques favorisent ainsi les contrats courts et précaires au détriment des emplois pérennes, elles promeuvent la compétition contre la coopération et enjoignent de trouver des résultats rentables aux dépens de la liberté de chercher et de son incertitude radicale. Le 1er février, confirmant le projet d’élaboration d’une loi de programmation pluriannuelle de la recherche, le premier ministre déclarait : « Gouverner, c’est choisir, et choisir, c’est renoncer ; nous devons donc faire des choix et décider ce qui est le plus important. » On comprend qu’il ne faudra garder que les « meilleurs » d’entre nous. Mais selon quels critères ? Hebdo du Club #81: profs et chercheurs au péril de la start-up nation.
« Comment prendre du repos quand il faut publier sans cesse pour espérer être recruté·e ?
Ca y est, mon université a craqué. L’université a besoin du soutien des parents. Semblant ignorer l’indignation qui gronde depuis deux mois à propos de la réforme des retraites, le gouvernement revient à la charge en s’attaquant cette fois aux universités.
Quelles conséquences doit-on craindre de la LPPR (loi de programmation pluriannuelle de la recherche), et pourquoi est-il essentiel, pour les parents, de soutenir les enseignants-chercheurs, étudiants, personnels mobilisés ? À vous, parents de nos étudiant·e·s À vous, à nous tou·te·s mères, pères collectivement de tous nos enfants et de tous nos jeunes À vous, à nous, adultes qui contribuons à faire grandir et à former les jeunes.
Appel à signature des Directions de laboratoire de recherche pour un. Une seule signature par laboratoire (Directeur ou Directrice de l’unité).
Madame la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Mesdames et Messieurs les président.es d’université, Mesdames et Messieurs les président.es, directeurs et directrices d’EPST, Mesdames et Messieurs les président.es de sections et commissions interdisciplinaires du CNRS, Mesdames et Messieurs les président.es de sections du CNU, Mesdames et Messieurs les directeurs et directrices de laboratoires de recherche publique, Chers et chères collègues, Le projet de loi de programmation pluriannuelle pour la recherche (LPPR), actuellement en cours d’élaboration, devrait être rendu public mi-février. Le calendrier du ministère prévoit son adoption avant l’été.
Dans cet esprit : Loi Pluriannuelle de Programmation de la Recherche – Université Ouverte.