Actualités du numérique - Retour sur.... La 2ème journée du numérique à l'École Numérique à l'École : les continuités éducatives et territoriales En décembre 2013, la première Journée du numérique à l'École avait permis de réunir tous les acteurs participant au service public du numérique éducatif : État, collectivités territoriales, Caisse des dépôts et consignations. L'objet de cette rencontre avait été de se concerter sur la mise en œuvre de la gouvernance partagée dans les territoires. Peut-on éduquer et protéger à l'ère du numérique ? Entre angoisse et inconscience, la question de la protection personnelle, des mineurs plus particulièrement, sur Internet et plus généralement dans la société actuelle, envahie par le numérique, remonte à la surface de manière récurrente. Est-ce à dire qu'on ne résout pas la question ? Est-ce à dire que cela évolue "tellement" vite qu'il faut remettre à jour ? Est-ce à dire qu'on a bien du mal à formuler des propositions claires et stables ? Il y a la loi, et le travail de la CNIL est essentiel pour la rappeler, la mettre en œuvre et la faire évoluer.
Peut-on sortir des fractures numériques cognitives ? Les foyers à faibles revenus disposent d'équipements numériques parfois plus nombreux que ceux des foyers les plus favorisés. Ce fait est conforté par des travaux de recherche comme ceux du projet ANR INEDUC (2012 - 2015) et s'accompagne de l'identification d'une fracture cognitive importante. En d'autres termes, il est temps que l'école se préoccupe de cette inégalité qui se développe en dépassant les plans d'équipement pour passer à une échelle autre, celle de la prise en compte réelle des inégalités que génère actuellement l'usage du numérique et en particulier celles qui la concernent au premier plan, celles de l'apprentissage, les inégalités cognitives et plus largement culturelles. Mais avant d'aller plus loin, il faut aussi se demander si cette question que l'on pose à l'école à propos du numérique on l'a posée avant le numérique de façon aussi explicite. Le livre et l'écrit imprimé ont potentiellement permis d'accéder aux savoirs mais ils n'ont pas permis d'apprendre à lire.
Médias sociaux en classe : deux études montre leur importance dans la définition de l’identité des élèves Lorsqu’on parle du rôle des technologies dans les salles de classe, on doit sans cesse se rappeler que ce n’est pas la technologie qui est bonne ou mauvaise en soi, mais l’usage qu’on en fait. De récents travaux suggèrent que les médias sociaux en classe peuvent aider les jeunes à s’affirmer et à se définir. Explications. S’épanouir en utilisant le Web 2.0 On entend beaucoup parler de la toxicité de certains échanges sur les médias sociaux ces jours-ci. La Commission européenne veut développer l’école connectée Les experts de la Commission européenne livrent un rapport envisageant la situation de l’école face aux nouvelles technologies et leur apprentissage. Les défis restent nombreux. Une cinquantaine d’experts réunis, 22 pays représentés, la Commission européenne a investi d’importants moyens pour saisir les enjeux de l’école de demain.
André Tricot : "Si l'efficacité d'un système éducatif ne tenait qu'à ses outils, que ce serait simple !" Membre du laboratoire Cognition Langues Langages Ergonomie du CNRS, André Tricot est un des meilleurs spécialistes du numérique éducatif. Impact des exerciseurs, de l'apprentissage de la programmation, utilisation des data pour orienter l'enseignement, appel au numérique pour répondre aux carences du système éducatif, André Tricot revient sur les propositions du rapport de l'Institut Montaigne. Pour lui, c'est un texte militant. Entendez qu'il n'est pas réellement fondé... Une des premières idées du rapport, c'est que le numérique serait bénéfique car il motiverait les élèves. A-t-on des travaux qui attestent d’une motivation plus forte des élèves grâce à des logiciels ?
Le numérique à l’école (fin) L’école devrait être le lieu de l’apprentissage du travail personnel, de l’utilisation de technique de travail et de recherches dont, justement, nos élèves n’ont pas l’habitude, non le lieu de l’apprentissage d’un usage informatique généralisé. Pour trouver des informations sur Internet, il faut tout d’abord que je sache chercher ces informations, puis que je sache les sélectionner en fonction de leur qualité et non de leur simple présence sur la première page affichée… Il faut donc que je possède déjà un certain nombre de réflexes de recherche et de connaissances (acquis biologiquement) avant même d’opérer une recherche numérique. Ne serait-il pas plus pertinent d’empêcher tout travail par le biais de l’informatique à l’école, plutôt que de le généraliser ? Sous prétexte que nos élèves ont besoin de cahiers et de manuels (pour l’instant…), devons-nous leur enseigner pour autant l’usage complet de presse, brochage et massicot trilame ?
La fracture numérique existe aussi chez les «digital natives» Temps de lecture: 2 min — Repéré sur ECDL Foundation Le mythe selon lequel les «digital natives» ou génération née avec le numérique et Internet serait plus à l’aise avec les technologies de l’information et de la communication (TIC) est de plus en plus fréquemment attaqué. Un article de l’ECDL Foundation, une autorité de certification de programmes de formation aux compétences informatiques, en rajoute une couche [PDF]. Selon les auteurs de cet article publié en janvier 2015, une proportion non négligeable de jeunes enfants comme d’étudiants n’ont que des connaissances rudimentaires du fonctionnement et de l’utilisation des TIC. Ils sont encore moins nombreux à avoir des compétences critiques et une capacité de recul vis-à-vis des outils de recherche d’information en ligne. Or dans les économies tertiaires, ces lacunes risquent d’en faire une «génération perdue», incapable de tirer profit des outils des TIC dans leurs rôles de travailleurs, étudiants, entrepreneurs et citoyens.
Un défi pour le monde de l'enseignement : la diffusion d’une culture numérique Une idée (fausse) circule depuis (trop) longtemps à propos des technologies du numérique à l’école qu’il convient de défaire : selon certains, elles devraient nécessairement permettre à l’élève d’obtenir de meilleurs résultats et d’avoir plus de compétences. Cette conception, on a tendance à l’oublier, est en prise avec nos modes de raisonnement et de production intellectuelle qui sont eux-mêmes assujettis à la rationalité capitaliste. Comme la formation aux usages des technologies passe par un nécessaire investissement des établissements de l’enseignement et, par extension, des pouvoirs publics, on fantasme l’idée d’un retour sur investissement.
Apprendre à apprendre avec le numérique ? Oui, mais … Quand j’annonce à mes deux classes de 4ème l’échéance du contrôle après avoir terminé un gros chapitre de Géographie (Les espaces majeurs de production et d’échanges et Les échanges de marchandises), c’est la traditionnelle désolation : « madame, je ne sais jamais comment apprendre « , « j’apprends par cœur et après je me souviens de rien » etc etc. Ce coup-ci, je sors ma carte jocker : le prochain cours sera consacré aux révisions … et nous mettrons en ligne leur travail sur le blog et sur l’ENT Edmodo… Les élèves sortent de la classe quelque peu soulagés… Et je les retrouve le lendemain. Cinq ateliers sont proposés, les élèves s’y inscrivent librement, et peuvent faire deux ateliers dans l’heure. Ils peuvent travailler seuls ou en binôme. Leur production doit pouvoir être utile et accessible à tous les élèves de la classe. Une fiche de révision est distribuée pour guider les élèves à cibler ce qui doit être mémorisé.
« Comment le numérique bouleverse la pédagogie » : François Germinet (UCP) Président de l’université Cergy-Pontoise (UCP), François Germinet préside le Comité numérique de la Conférence des présidents d'université et a, à ce titre, largement participé à l’organisation en 2015 de son colloque intitulé Université 3.0 : nouveaux enjeux, nouvelles échelles à l’ère du numérique. Le cabinet de conseils spécialisé dans l'enseignement supérieur HEADway et Learn Assembly, l’« université des entrepreneurs et des professionnels du web », sont allés à sa rencontre. Il répond d'abord à nos questions sur le digital et la pédagogie, l'arrivée de nouvelles technologies, la classe inversée. Puis sur les MOOCs, ces fameux cours en ligne gratuits et ouverts à tous, et comment ils peuvent plus particulièrement être utiles aux entreprises. Share and Enjoy
je trouve ce document très intéressant. il révèle que l'usage des TICEs à l'école ou dans notre environnement ne semble pas forcément compatible avec des progrès scolaires. Mais ma question est quel usage faisons nous de ces TICEs. Qu'apprend on vraiment par ce biais à l'école ? Le manque de formation sur ce sujet des enseignants aux mêmes n'est-il pas responsable aussi de cette contre performance? J'ai vu l'arrivé des tableaux numériques en élémentaire dans la classe de mon fils et quel usage en est-il fait ? un power point à la place de la craie, une recherche sur internet et le reste l'apprentissage aux enfants de tout ce potentiel ? et dans le même temps on supprime les manipulations pour passer à des livres qui représentent ces manipulations. Ne vaudrait-il pas mieux manipuler et utiliser les TICEs plutôt que certains livres de mathématiques qui semblent incompatible avec les connaissances sur le fonctionnement cérébral pour les apprentissages de nos enfants d'âge élémentaire. by lebellego_groupeg_sceducaction Mar 11