Claude Lévi-Strauss Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Lévi-Strauss » redirige ici. Pour les autres significations, voir Levi Strauss. Claude Lévi-Strauss Claude Lévi-Strauss en 2005. Professeur honoraire au Collège de France, il y a occupé la chaire d'anthropologie sociale de 1959 à 1982. Depuis ses premiers travaux sur les peuples indigènes du Brésil, qu'il avait étudiés sur le terrain entre 1935 et 1939, et la publication de sa thèse Les Structures élémentaires de la parenté en 1949, il a produit une œuvre scientifique dont les apports ont été reconnus au niveau international[7]. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et formation[modifier | modifier le code] Claude Lévi-Strauss, issu d'une famille d'artistes[8], d'ancêtres juifs alsaciens[9] des environs de Strasbourg, est né à Bruxelles de parents français. Il poursuit ses études à la Faculté de droit de Paris, où il obtient sa licence, avant d'être admis à la Sorbonne. Apogée scientifique[modifier | modifier le code]
Élisée Reclus Signature En octobre 1894, avec d'autres professeurs démissionnaires, il crée à Bruxelles l'Université nouvelle. Précurseur de la géographie sociale, de la géopolitique, de la géohistoire, de l'écologisme et de l'écologie, il était également végétarien, naturiste, partisan de l'union libre et espérantiste. Ses ouvrages majeurs sont La Terre en 2 volumes, sa Géographie universelle en 19 volumes, L'Homme et la Terre en 6 volumes, ainsi que Histoire d’un ruisseau et Histoire d'une montagne. Biographie[modifier | modifier le code] Une famille protestante[modifier | modifier le code] Les années de formation[modifier | modifier le code] En 1842, alors qu'il est âgé de douze ans, son père, qui souhaite le destiner à une charge de pasteur, l’envoie rejoindre son frère Élie à Neuwied, en Prusse sur les bords du Rhin, dans un collège tenu par des pasteurs luthériens Frères moraves[3]. En 1848-1849, Élisée et Élie suivent des études de théologie à la faculté de théologie protestante de Montauban[4].
Louise Labé Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Labé et Labbé. Vie et œuvre[modifier | modifier le code] La belle cordière[modifier | modifier le code] Son père, Pierre Charly, apprenti cordier, avait épousé (vers 1493) en premières noces la veuve d'un cordier prospère, Jacques Humbert dit Labé ou L'Abbé. Femme de lettres[modifier | modifier le code] À la mort de sa femme, Pierre Charly, alias Pierre Labé, se remaria, et c'est de ce mariage que naîtra Louise Labé. Page de titre de l'édition de 1556 des œuvres Sa culture est aussi celle de la Renaissance italienne. Elle prend vigoureusement position contre la façon dont Jean de Meung achève le travail interrompu de son prédécesseur Guillaume de Lorris, en passant d'un récit mythique et symbolique à des descriptions bien plus terre à terre, et même sensiblement misogynes. Épigramme à la louange de Louise Labé[modifier | modifier le code] Estreines, à dame Louïze Labé Louïze est tant gracieuse et tant belle,
Guylaine Lanctôt Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Lanctôt. Guylaine Saint-Pierre Lanctôt, qui se fait également appeler Madame Ghis, est une médecin, essayiste et conférencière québecoise. Biographie[modifier | modifier le code] Elle s'est investie dans le débat lié à la controverse sur la vaccination[2],[3] ainsi que dans la résistance fiscale. Publications[modifier | modifier le code] De belles jambes à tout âge, 1988Mafia médicale, 1994Le procès de la mafia medicale, 1998Que diable suis-je venue faire sur cette Terre ? Notes et références[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Interview de Guylaine Lanctôt en 1995 par Yves Casgrain du Québec Sceptique no 34, page 40
La Pensée sauvage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Pensée sauvage est un essai de Claude Lévi-Strauss publié pour la première fois en 1962 chez Plon. Thématique[modifier | modifier le code] En utilisant le thème de l'ethnologie traditionnelle l'auteur cherche à décrire les mécanismes de la pensée en tant qu'attribut universel de l'esprit humain. Pour lui, la pensée sauvage est présente en tout homme tant qu'elle n'a pas été cultivée et domestiquée à « fins de rendement ». Par l'utilisation de l'idée de rendement, il met en opposition l'utilité immédiate de la science et des connaissances dont a besoin ce qu'il nomme le primitif pour survivre, avec une forme de pensée adaptée aux besoins sociaux ou de productivité des sociétés modernes. Il s'achève par un chapitre consacré à une discussion d'un livre de Jean-Paul Sartre dont il conteste le regard sur certains fondements philosophiques de l'anthropologie. Influence[modifier | modifier le code] Épigraphe[modifier | modifier le code]
Permis de tuer | Par Dmitry Orlov. Détails Catégorie parente: Billets d'auteurs Catégorie : Géopolitique Créé le jeudi 23 juin 2016 Écrit par Dmitry Orlov L’histoire est la même à chaque fois : certains pays, en raison d’un concours de circonstances heureux, deviennent puissants, beaucoup plus puissants que les autres et, pour un temps, les dominent. Mais les circonstances heureuses, qui ne s’élèvent souvent pas à plus de quelques bizarreries avantageuses de la géologie, que ce soit le charbon gallois ou le pétrole du Texas, en temps opportun ont une fin. À l’approche de la fin de partie, ceux qui sont encore en charge de l’empire s’effondrant ont recours à toutes sortes de mesures désespérées – toutes sauf une: ils refuseront de tenir compte du fait que leur superpuissance impériale est en fin de vie, et qu’ils doivent changer leur gouvernance en conséquence. Jakub Rozalski L’approche de l’effondrement impérial peut être vue dans les résultats toujours plus désastreux que l’empire obtient par ses efforts impériaux.
Discours de la servitude volontaire Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Discours de la servitude volontaire. Le Discours de la servitude volontaire ou le Contr'un est un ouvrage rédigé en 1549 par Étienne de La Boétie à l'âge de dix-huit ans. Sa première publication date de 1574. Ce texte consiste en un court réquisitoire contre l'absolutisme qui étonne par son érudition et par sa profondeur, alors qu'il a été rédigé par un jeune homme d'à peine dix-huit ans. Ce texte pose la question de la légitimité de toute autorité sur une population et essaie d'analyser les raisons de la soumission de celle-ci (rapport « domination-servitude »). L’œuvre[modifier | modifier le code] La puissance subversive de la thèse développée dans le Discours ne s’est jamais démentie. L’originalité de la thèse de La Boétie est contenue tout entière dans l’association paradoxale des termes « servitude » et « volontaire ». [modifier | modifier le code] Le Malencontre : origine de la dénaturation[modifier | modifier le code] André Tournon, L.
10 citations d’un chef Sioux qui vous feront tout remettre en question sur notre société Powered by Translate Luther Standing Bear (Ours Debout) était un chef Sioux Oglala Lakota qui, parmi quelques rares autres tels que Charles Eastman, Élan Noir, et Gertrude Bonnin à avoir occupé le clivage entre le mode de vie des autochtones des Grandes plaines avant et pendant l’arrivée et la propagation ultérieure des pionniers européens. Élevé dans les traditions de son peuple jusqu’à l’âge de onze ans, il a ensuite étudié à l’école de Carlisle en Pennsylvanie, où il a appris la langue et le mode de vie anglais. (Carlisle reste un lieu de controverse dans les milieux autochtones.) Ses racines indigènes le laissent dans la position unique d’intermédiaire entre les cultures. Au moment de sa mort, il avait publié quatre livres et était devenu le chef du mouvement progressiste visant à préserver le patrimoine et la souveraineté des Amérindiens, c’était une voix forte dans l’éducation de l’homme blanc sur le mode de vie des Amérindiens. 9) Le vieux Lakota était un sage. Sur le même thème
François Couplan Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. François Couplan (né en 1950 à Paris) est un ethnobotaniste et écrivain français, spécialiste des utilisations traditionnelles des plantes sauvages et cultivées, qu'il a étudiées sur les cinq continents. Biographie[modifier | modifier le code] Doctor of Science en Grande-Bretagne, diplômé de l'École pratique des hautes études de Paris, il anime des stages d'étude des plantes comestibles depuis 1975 aux États-Unis et depuis 1980 en Europe. Il possède une expérience approfondie de la vie au sein de la nature et de l'utilisation des plantes sauvages, tant en Europe qu'en Amérique du Nord, en Amérique centrale, dans les îles de l'océan Pacifique et au Moyen-Orient, où il a recueilli la tradition orale des divers peuples rencontrés. François Couplan est spécialiste des utilisations traditionnelles des plantes sauvages et cultivées, qu'il a étudiées sur les cinq continents. Gastronomie à base de plantes comestibles[modifier | modifier le code]
Le cyberpunk : science fiction et critique sociale Le cyberpunk évoque un futur proche pour décrire les tendances mortifères de la modernité marchande. Le cyberpunk, et son univers de science fiction réaliste, explore les dérives de la société moderne. En 1988, un article évoque le phénomène du cyberpunk. Son auteur, Mark Downham, est alors une figure de la scène post-punk et situationniste en Angleterre. Il publie un texte dans le magazine de Tom Vague, qui concilie pensée anarchiste et univers cyberpunk. L'aliénation technologique « Le cyberpunk est une vraie arnaque. « Le cyberpunk tente de démystifier les codes culturels afin de déchiffrer les stratégies dissimulées de domination, de désir, de détermination, de pouvoir et de volonté d’exercer le pouvoir », décrit Mark Downham. « L’un des traits caractéristiques du cyberpunk, en tant que genre de la science-fiction, est l’intensité visionnaire et la concentration imaginative, un niveau accru et inédit de conceptualisation », souligne Mark Downham. La virtualisation de l’existence
Michel de Montaigne Signature Probablement dès la fin mars 1578, il constate qu'il est victime de petits calculs urinaires, et en dix-huit mois, la gravelle, maladie responsable de la mort de son père, s'aggrave et s'installe durablement. Désormais, le plus souvent souffrant ou malade, il cherche à hâter ses écrits et à combler ses curiosités : il essaie ainsi de guérir en voyageant vers des lieux de cure, puis voyage vers les contrées qui l'ont fasciné durant sa jeunesse. S'il proclame que son livre « ne sert à rien » (« Au lecteur »), parce qu'il se distingue des traités de morale autorisés par la Sorbonne, Montaigne souligne tout de même que quiconque le lira pourra tirer profit de son[8] expérience. Le bonheur du sage consiste à aimer la vie et à la goûter pleinement : « C'est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir loyalement de son être[10]. » Origines familiales[modifier | modifier le code] Famille paternelle : les Eyquem[modifier | modifier le code] à savoir rester libre :