Les musées peinent encore à séduire les adolescents Les chevelures argentées ont-elle dominé la nuit des musées ? La nuit a-t-elle été trop calme et pas assez folle ? Les statistiques nous le diront peut-être dans quelques temps. En attendant, France Culture a relancé le débat avec sa très bonne enquête multimédia sur les médiations des musées à destination des jeunes. L'âge de choisir ses sorties Le problème c'est déjà que le terme « jeune » est un peu trop large. Partons du principe que les plus petits n'ont pas encore l'autonomie de leurs sorties. L'importance de l'éducation Les adolescents sont donc assez grands pour choisir d'aller ou pas au musée...quoi que ! Les musées ont donc beaucoup travaillé leur accueil des publics scolaires pour concevoir des visites inoubliables. L'enquête de France Culture a fait ressurgir un reportage plus ancien (avril 2012) visible sur Francetv education. Une perception erronée des musées Premier point saillant : dans l'idée de ces jeunes, le musée est un musée des beaux-arts. Alors que faire ?
Musée 21 Comment les musées attirent-ils aujourd’hui les jeunes ? Pour répondre à cette question, nous avons choisi d’interviewer la société Acoustiguide, leader mondial dans la médiation culturelle des musées depuis près de 58 ans. Laetitia Wilfert-Portal, chef d’équipe France, et Jacques Erick Piette, responsable de production, nous dévoilent les trois raisons qui font que vos enfants vous supplieront bientôt d’aller au musée… Un discours qui séduit les jeunes Jacques Erick Piette est formel : pour attirer les jeunes, il faut d’abord adapter son discours. « Maman, maman, j’ai l’impression de pouvoir rentrer dans le tableau ! Mais le discours, c’est plus que du texte. S’il te plait, raconte-moi une histoire ! Pour servir le propos des musées auprès des jeunes publics, rien de tel que de leur raconter des histoires, et de les impliquer dans celles-ci grâce à des jeux. « Les enfants deviennent acteurs de la visite, et non plus simples spectateurs »
□ Qu'est-ce qui captive, ou ennuie, les adolescents au musée ? Les jeunes qui vont au musée s'ennuient si les oeuvres d'une salle affichent toutes le même style. En revanche, ils apprécient les tableaux présentant beaucoup de détails. (Photo: Olivier Chwaiki, Musée des beaux-arts de Montréal) On a tendance à croire que les adolescents ne sont pas intéressés par les musées, mais est-ce vraiment le cas ? Et, lorsqu'ils en visitent un, qu'est-ce qui leur plaît et les incite à revenir ? C'est ce qu'a cherché à savoir Laure Martin-Le Mével dans ses travaux de maîtrise (La maîtrise est un grade ou un diplôme universitaire correspondant au grade ou titre de « maître ». Sa recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances scientifiques. Le processus de visite comme indicateur d'intérêt Elle a également mené deux entrevues individuelles avec chacun d'eux, l'une avant la visite et l'autre après. Ce qui les rebute, ce qui les attire Le goût de l'art n'est pas inné
TOURISME DES JEUNES En 2020, il y aura près de 300 millions de voyages internationaux de jeunes, selon les prévisions de l’Organisation Mondiale du Tourisme. Le tourisme des jeunes est l'un des secteurs les plus dynamiques qui connaît la plus rapide croissance dans le secteur du tourisme mondial. De 2000 à 2011, les arrivées internationales des jeunes ont augmenté de 136 millions à 187 millions représentant 20% des voyages internationaux. Les recettes générées ont atteint 165 billions de dollars en 2010. Le développement du tourisme des jeunes est porteur de deux enjeux majeurs : - A court terme, le départ en vacances participe à la formation et à l'acquisition d'autonomie des jeunes; - A long terme, il contribue au renouvellement et au développement des clientèles touristiques, car les jeunes vacanciers d'aujourd'hui seront les touristes de demain. Le tourisme des jeunes constitue un secteur porteur à plus d’un titre : Clientèle plurielle :
Les Jeunes et la Culture : profils et comportements I- PRÉSENTATION DES PRINCIPAUX RÉSULTATS DE L’ ÉTUDE d’Opinionway, Les Jeunes (18-30 ans, soit la génération la plus nombreuse du monde) et la Culture. Comme nous l’avions analysé dans un billet précédent, sur La Génération Z, ces jeunes ont des pratiques et des intérêts très nouveaux par rapport à ceux des générations précédentes. Et le meilleur moyen de répondre à ces nouvelles demandes sont, bien évidemment, d’intégrer leurs avis avant de décider d’une offre, ou mieux encore , de recruter systématiquement, au sein de vos différentes instances décisionnelles, des jeunes de cette génération! Rien de pire, en effet, que de tenter de penser, parler, proposer » à leur place », comme nous le verrons dans la conclusion une nouvelle fois.Cette étude d’Opinionway a été réalisée en février 2016, à partir d’un échantillon représentatif de 807 jeunes de moins de 30 ans. 4- Une génération qui s’estime être beaucoup moins cultivée que la génération précédente! . .
Comment leur faire aimer les musées ? Parce qu'un bon moment avec les enfants, ça peut aussi être une visite au musée, on vous donne 3 idées pour rendre ce moment sympa, attiser leur curiosité et susciter leur intérêt. Astuce n°1 : préparer une enquête géante Le jeu du petit enquêteur fonctionne à tous les coups et permet d'éveiller la curiosité des enfants tout en s'amusant. Il y a plusieurs façons de l'organiser. On peut, par exemple, imprimer les photos de quelques oeuvres (tableaux, sculptures...) depuis le site du musée avant de partir, puis les chercher une fois sur place. Autre solution : on traque un détail (un animal, un enfant, une fleur…) dans le musée. Astuce n°2 : créer son carnet de musées On confie à chaque enfant un petit cahier pour qu'il y colle son ticket d’entrée, la carte postale souvenir de son œuvre préférée, etc. Astuce n°3 : inventer une histoire A lire : « Au musée, les enfants !
Voici comment les jeunes français consomment de l'information sur Facebook Temps de lecture: 7 min Facebook est devenu un lieu central des activités culturelles, informationnelles et communicationnelles sur internet. Au troisième trimestre 2016, d’après les chiffres communiqués par Facebook, il y aurait 30 millions d’utilisateurs actifs mensuels en France dont 24 millions sur le mobile (et 20 millions d’utilisateurs actifs quotidiens). L’exposition à l’information peut y être volontaire (abonnements à des pages médias) ou accidentelle: un ami qui interagit avec un contenu d’actualité (like, partage, commentaire) et donc nous y expose dans notre fil d’actualités, ou alors un groupe auquel on est abonné qui va poster un contenu et/ou chercher à en discuter. Pour cela, nous avons diffusé un questionnaire et mené des entretiens qualitatifs auprès de 18-24 ans, une population fortement connectée qui est en train de construire ses propres pratiques numériques. Les pratiques d’information des 18-24 ans S’informer avec les réseaux socionumériques Conclusion
Jeunes et réseaux sociaux: Quelles sont leurs attentes auprès des marques? | PME Web Beaucoup d’entreprises décident d’être présentes sur les réseaux sociaux afin de toucher un public jeune, différent de celui que l’on peut viser avec des campagnes dans les journaux par exemple. La grande question est de savoir quelles sont les attentes des jeunes vis-à-vis des marques sur les réseaux sociaux. Nés dans un monde ou Internet est une évidence, il s’agit de bien comprendre leurs besoins afin d’y répondre au mieux et développer les actions les plus pertinentes possibles. Le prestigieux institut de recherche Forrester a réalisé une étude de cette thématique auprès du public US sur les pages Facebook. 42% s’inscrivent sur une page pour être tenu au courant des dernières nouveautés Cela peut paraître évident, mais les dernières nouveautés sont très importantes pour les jeunes génération sur les réseaux sociaux. 38% partagent le contenu intéressant avec leurs proches 48% s’attendent à avoir des interactions avec la marque Avez-vous des expériences à partager à ce sujet?
Les Pratiques culturelles adolescentes L’époque actuelle est celle où l’adolescence s’allonge – de 8-15 ans à 15-40 ans, selon les chercheurs 1. Cet étirement dans le temps est pour partie lié à l’allongement de la durée moyenne des études, lequel semble être une des causes du retard de la décohabitation du domicile parental. Mais, plus profondément, on serait passé, selon le sociologue Olivier Galland, de l’adolescence comme « modèle de l’identification où les jeunes reproduisent la trajectoire de leurs parents » à l’adolescence comme « modèle de l’expérimentation » 2. C’est cette phase « fonctionnelle », ce « temps suspendu », cette « mise entre parenthèses de la vraie vie » – ainsi que l’assouplissement des positions sociales et un certain brouillage des trajectoires individuelles – qui permet de comprendre un bon nombre de comportements spécifiques aux adolescents, au-delà de leurs différences d’origine sociale, en particulier dans leur rapport à la culture. Existe-t-il une culture adolescente ? Le rapport à la culture
Les musées à la conquête des 15–25 ans La nuit est tombée mais le Musée du Quai-Branly est encore noir de monde. À 21 h 30, la soirée « Before » bat son plein. Comme chaque trimestre – la « séance » estivale se déroule vendredi 5 juillet –, le musée invite à découvrir gratuitement son exposition du moment et à participer à une palette d’activités aux noms branchés : DJ set C. Line, workshop tatouages, session de light painting… On l’aura compris, il s’agit ici de séduire les jeunes, qui se sont passé l’info via les réseaux sociaux et sont venus nombreux, parfois en groupe, avant de poursuivre la soirée au restaurant ou en boîte de nuit. « Nous voulons faire du musée un lieu de convivialité, où chacun fait son propre programme. « Pour une fois que je ne m’ennuie pas… « L’ambiance est vraiment sympa. Nocturnes festives, parcours jalonnés de spectacles de danse, de concerts, voire de défilés de mode, les musées rivalisent d’imagination pour séduire ce jeune public qui souvent leur échappe. Modèle anglo-saxon
Sondage OpinionWay pour «20 Minutes»: Une série a déjà influencé la vie de 71% des jeunes de 18 à 30 ans Qu’il est loin le temps où l’on regardait Dallas assis en famille sur son canapé ! Selon un sondage OpinionWay pour 20 Minutes*, 86% des 18-30 ans du groupe MoiJeune regarde des séries au lit, dont 21 % « tout le temps ». A l’occasion du lancement du Festival Séries Mania Lille-Hauts de France ce vendredi, 20 Minutes a mené l’enquête sur le rapport intime qu’entretiennent les jeunes avec les séries télévisées. Au lit avec une série Seuls 14 % des répondants n’ont jamais regardé de séries dans ce havre privé de paix qu’est le plumard. Le plaisir sériel revêt une dimension essentiellement intime. Un épisode en moins si affinité « Chéri, on se mate un dernier épisode ? Heureusement, les séries permettent aussi de se sortir de certaines situations délicates concernant la vie intime : « La première fois avec mon copain, la capote craque. Série à deux, caprice à deux J’peux pas, j’ai série Anéantis à la fin d’une série Les séries, ça change la vie Des copies en séries Des envies en série
Les usages du livre numérique chez les jeunes Le livre numérique est devenu un support de lecture de plus en plus utilisé notamment chez les jeunes, habitués aux écrans et ouverts au numérique. La nouvelle enquête Ipsos se penche sur un point d’actualité : l’usage des livres numériques en France. Le livre numérique : état des lieux en 2011 Le marché du livre numérique est en pleine mutation. Les jeunes et la lecture numérique Les jeunes ont un rapport particulier aux technologies numériques comme nous l’avons vu dans un précédent billet.
Les horizons culturels des jeunes 1 Une vingtaine d’entretiens menés auprès de jeunes de dix à quatorze ans et autant auprès de leurs p (...) 1Les rapports des jeunes générations à la culture ont changé, sous l’effet conjugué d’une mutation de l’offre culturelle elle-même, de la massification scolaire et de la généralisation de l’éducation artistique, et de la massification de l’accès aux pratiques et consommations culturelles. Dire cela c’est ne faire que constater ce qu’une lecture superficielle des données de marché conforte : le secteur de la presse jeunesse est le mieux portant du champ de la presse, il en va de même de celui de l’édition jeunesse ; celui des industries créatives (jeux vidéo en tête) à destination des jeunes publics connaît des développements exponentiels ; des secteurs entiers segmentent désormais une offre « jeune », des plus marchands (téléphonie mobile par exemple) aux plus subventionnés (les offres culturelles et tarifaires des équipements culturels). Mutation du rapport aux objets culturels