Les institutions financières et leur rôle dans le financement de l’économie - Quelles sont les principales institutions financières en France ? Les institutions financières participent au financement de l'économie par l'octroi de prêts. Les principales institutions financières en France sont : La Banque de France : participe à la mise en œuvre de la politique monétaire sous l'autorité de la Banque centrale européenne. A quoi correspond l'intermédiation financière ? L'intermédiation financière est une fonction assurée par un agent financier, consistant à intervenir comme intermédiaire entre les agents qui disposent d'une épargne à placer et ceux qui souhaitent emprunter. L'intermédiation financière comporte deux aspects : intermédiation de marché et intermédiation de bilan : L'intermédiation de marché est assurée par les entreprises d'investissement, «personnes morales, autres que les Établissements de crédit, qui ont pour profession habituelle et principale de fournir des services d’investissement ». Quelle est la spécificité de l'activité bancaire ?
L’Europe, un atout pour l’économie française ? - Economie réelle C’est vrai, la France est le troisième contributeur net au budget de l’Union européenne. En 2015, sa part s’élève ainsi à 21,04 milliards d’euros, soit 16,1 % du budget européen et 8,1 % des recettes fiscales nettes françaises. Mais, en tant que membre de l’UE, elle profite d’abord de cet espace commun pour ses échanges commerciaux. En 2013, sur un total de 428 milliards d’euros de biens exportés dans le monde depuis la France, 255,5 l’ont été vers des Etats membres de l’UE selon l’Insee. L’absence de droits de douanes et une monnaie commune favorisant les exportations de biens et services.Les aides européennes, une manne pour le développement territorial et entrepreneurial La France bénéficie également du budget auquel elle contribue, via les Fonds européens, la PAC (Politique Agricole Commune) ou les prêts consentis par la Banque européenne d’investissement (BEI). Dans le secteur agricole, la PAC constitue une enveloppe considérable. Lire aussi :
HISTORIQUE DES TAUX DIRECTEURS BCE ET FED Dernier changement de taux directeur de la BCE : 2016-03-16 taux 0%Dernier changement de taux directeur de la FED : 2017-06-15 taux 1.25% 16 décembre 2016 - Décisions de politique monétaire de la FED La Réserve fédérale américaine a annoncé, mercredi, une hausse d'un quart de point de ses taux directeurs, désormais compris entre 0,25% et 0,50%. Le dernier changement de taux datait de décembre 2008, c'est donc un changement de stratégie monétaire significatif de la part de la FED. Son taux directeur devrait maintenant remonter progressivement dans les prochains mois jusqu'à un niveau sur lequel tout le monde financier s'interroge. 4 septembre 2014 - Décisions de politique monétaire de la BCE Le taux d'intérêt des opérations principales de refinancement de l'Eurosystème est abaissé de 10 points de base, à 0,05 %, à partir de l'opération devant être réglée le 10 septembre 2014. 5 juin 2014 - Décisions de politique monétaire de la BCE 7 novembre 2013 - Décisions de politique monétaire de la BCE
Préambule La BCE laisse ses taux inchangés et ne compte plus les baisser L’institution de Francfort a fait savoir qu’elle n’envisageait plus de baisse supplémentaire de ces taux, une légère inflexion de discours. La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé, jeudi 8 juin, avoir laissé inchangés ses taux directeurs – référence pour le crédit en zone euro – à leur plus bas niveau historique depuis plus d’un an. L’institution de Francfort ne touche pas non plus à son vaste programme de rachats de dettes. L’institut a par ailleurs laissé à 0,25 % son taux de prêt marginal, auquel les banques empruntent pour vingt-quatre heures à ses guichets. Lire aussi : Le ralentissement de l’inflation soulage la BCE La fin du « biais accommodant » Dans l’immédiat, la BCE maintient donc sa politique de soutien vigoureux à l’économie et poursuit son vaste programme de rachats d’obligations publiques et privées au rythme de 60 milliards d’euros par mois. Lire aussi : Le « taux fantôme » dans le placard des banques centrales
C’est quoi, les taux directeurs de la BCE ? La Banque centrale européenne a annoncé, jeudi, une baisse de son principal taux, à 0 %. Qu’est-ce que cela signifie ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi 10 mars une série de mesures pour relancer la croissance dans la zone euro. L’institution monétaire a notamment abaissé d’un coup ses trois taux directeurs, à commencer par le principal, le taux central, baromètre du crédit en zone euro : celui-ci a été ramené de 0,05 % à 0 %, une première. Mario Draghi, président de la BCE, a signalé que ces taux allaient rester aussi bas, voire descendre encore plus bas si nécessaire, pendant une longue période, en tout cas bien au-delà de mars 2017. Le taux principal, ou de refinancement minimum Ce taux est utilisé pour les prêts de la BCE aux établissements bancaires qui ont besoin de liquidités à court terme (une semaine). Le taux de dépôt La BCE a adopté en juin 2014, pour la première fois, un taux de dépôt négatif.
Ratio de solvabilité bancaire Les banques se doivent d’être d’une grande solidité financière compte tenu des effets d’une faillite éventuelle d’une banque sur la stabilité de tout le système financier et, au-delà, de l’économie tout entière. Cette solidité financière est essentiellement mesurée par le montant des fonds propres Définition Les fonds propres d’une banque ou d’une entreprise sont les ressources qui lui sont affectées d’une manière durable par les fondateurs ou les associés. Rappel : un ratio est un rapport, une fraction, qui s’exprime par un pourcentage. Les règles du Comité de Bâle Un premier ratio a été créé dès 1988. Les accords dits de Bâle II ont permis de mettre en place à partir de 2006 un ratio de solvabilité fondé sur le même principe du rapport entre les fonds propres et le montant des crédits distribués pondérés par les risques associés. La crise de 2007/2008 a montré les insuffisances des règles concernant les ratios de solvabilité. Synthèse de l'exigence de fonds propres de Bâle 3
Autorité de contrôle prudentiel et de résolution: Bâle III La réforme dite de "Bâle III", qui constitue la réponse du Comité de Bâle à la crise financière, vise principalement à : renforcer le niveau et la qualité des fonds propres ("tier one et core tier one") ; mettre en place un ratio de levier ("leverage ratio") ; améliorer la gestion du risque de liquidité par la création de deux ratios de liquidité (ratio de liquidité à un mois "Liquidity coverage ratio" et ratio de liquidité à un an "Net stable funding ratio") ; Pour plus de précisions sur la mise en œuvre en France de la réglementation relative à la gestion du risque de liquidité renforcer les exigences prudentielles concernant le risque de contrepartie. Elle vient compléter une première série d’amendements à l’accord de Bâle II intervenus en juillet 2009 relatifs au risque de marché visant à : renforcer le suivi des activités de marché (introduction d’une mesure de risque supplémentaire IRC ; alignement du traitement des positions de titrisation sur celui du portefeuille bancaire).
Comment expliquer les taux d’intérêt négatifs Depuis quelques années, certains grands pays de la zone euro comme l’Allemagne ou la France peuvent emprunter sur les marchés financiers à des taux d’intérêt négatifs. Il s’agit d’un phénomène inédit et qui tend à se développer. Ainsi, non seulement de plus en plus de titres obligataires émis par ces Etats sont assortis de rémunérations inférieures à zéro, mais en outre les taux d’intérêt tendent à s’enfoncer de plus en plus en territoire négatif. Parallèlement, depuis juin 2014, la Banque centrale européenne ( BCE Définition La Banque Centrale Européenne définit et met en œuvre la politique monétaire de la zone euro. Sa mission principale est d’assurer la stabilité des prix dans la zone euro. Elle est l’unique instance pouvant autoriser l’émission de billets de banque dans la zone euro puisqu’elle détient et gère les réserves de changes des pays de la zone euro. ) pratique elle aussi des taux d’intérêt négatifs à l’égard des dépôts que les banques de la zone euro déposent chez elle.
La BCE renforce sa politique d’assouplissement monétaire Lors de sa réunion du jeudi 10 mars 2016, le Conseil des gouverneurs de la Banque Centrale Européenne (BCE) a décidé de baisser ses taux directeurs et de renforcer substantiellement son programme de rachat de titres financiers. Lors de la conférence de presse qui suit traditionnellement la réunion du Conseil des gouverneurs, Mario Draghi, le Président de la BCE, a indiqué qu’en raison des faiblesses de la croissance et de l’inflation européenne, le conseil des gouverneurs avait décidé de prendre de nouvelles mesures allant dans le sens d’un plus ample assouplissement monétaire. Faiblesse de la croissance de la zone euro L’inflation reste trop basse Mario Draghi a par ailleurs souligné que l’inflation en zone euro, qui est ressortie à - 0,2 % en rythme annuel en février 2016, restait trop basse et très en dessous de la cible à moyen terme de la BCE, à savoir une hausse des prix se situant à un niveau proche mais inférieur à 2 % par an. Un renforcement des mesures d’assouplissement monétaires
L'activité bancaire mesurée par les banques et la comptabilité nationale - Insee Première - 1285 La valeur ajoutée selon la comptabilité nationale En comptabilité nationale, le PIB mesure la production de biens et services sur le territoire. Il résulte de l'agrégation des valeurs ajoutées de chaque activité économique. Certains services bancaires, explicitement facturés, sous forme de commissions au titre des services spécialisés fournis par les banques, sont également dans ce cas. Mais pour le reste de l'activité bancaire, cette production est plus délicate à appréhender. Pour obtenir la valeur ajoutée dégagée par l'activité bancaire, il faut ensuite soustraire à cette production de services bancaires un montant de consommations intermédiaires, correspondant aux charges courantes auxquelles les banques font face dans le cadre de leur activité (commissions versées, frais généraux hors frais de personnels et impôts). La mesure de l'activité bancaire selon les banques La comptabilité bancaire suit une autre approche.
Le crédit bat des records en 2016 : Les banques françaises financent l'économie Le financement de l'économie est la première priorité stratégique des banques françaises. Avec 2 169 milliards d'euros d'encours de crédits en 2016, elles répondent aux besoins de financement des ménages comme des entreprises, à un rythme de croissance très soutenu (+ 4,4% sur un an)(1). Marie-Anne Barbat-Layani souligne : " Par sa solidité et sa capacité à financer les projets des particuliers et des entreprises, l'industrie bancaire française est un atout pour l'économie du pays. Le moteur du crédit fonctionne bien, et les banques françaises financent chaque heure l'équivalent de 150 logements et deux rames de train régional ! ". Les banques françaises en tête de la zone euro pour la distribution de crédit à l'économie Pour les particuliers comme pour les entreprises, le total des crédits des banques françaises représente plus de 20% des crédits accordés par les banques dans la zone euro. Les banques financent les projets des Français : logement, consommation
Chapitre 2 : Les institutions financières et leur rôle Chapitre 2 Les institutions financières et leur rôle 1. Un rôle spécifique d’intermédiation financière 1.1 En quoi les banques jouent-elles un rôle d’intermédiation financière ? A. Elles mettent en relation prêteurs et emprunteurs Les banques permettent aux prêteurs de trouver plus facilement et plus rapidement un moyen de placer leur épargne auprès des emprunteurs que s’ils avaient à le faire eux-mêmes. Ensuite, les banques font coïncider les montants épargnés avec les montants empruntés, en captant de multiples dépôts de faibles montants pour octroyer des prêts de montant élevé. B. L’idéal pour les ménages est de pouvoir mobiliser leur épargne placée à tout moment, ce qui est difficilement compatible avec le fait de la prêter à des agents qui ne sont susceptibles de la rembourser qu’à long terme, progressivement. C. 1.2 Quel rôle spécifique remplissent les banques dans la distribution de crédit ? A. Les banques créent de la monnaie à travers les opérations de crédit. 2. A. B. A. B.