Stop and go ou Zéro Covid : que disent les économistes ? A bientôt un an du premier confinement de mars dernier, les questions qui entourent la gestion de la crise sanitaire se font plus pressantes tandis que la pression épidémique augmente.
Alors que le gouvernement annonce tout faire pour éviter un confinement global, les restrictions supplémentaires se multiplient au niveau local. La crise économique qui vient. Il s'agit d'une crise de l'économie réelle (qui touche tout le monde) et non de la finance spéculative (qui ne touche que les boursicoteurs).L'offre a considérablement baissé du fait du non-travail (et d'une vague pernicieuse et durable de fraude sociale), des non-investissements, de la non-productivité, des non-approvisionnements, des non-distributions, … avec les difficultés de trésorerie et les faillites que cela induit.
A mes yeux, tout cela ne sont que des bonnes nouvelles qui marquent, espérons-le, la sortie définitive du paradigme d'avant, celui de l'hyper-industrialisation, de l'hyper-consommation, de l'hyper-financiarisation, de l'hyper-gaspillage et de l'hypo-écologisme. En situation de récession économique (ce qui sera notre réalité pour très longtemps sinon toujours !) , ce qui tue les entreprises, ce sont les coûts fixes, en général, et les coûts salariaux, en particuliers. Cela impliquera : Marc Halévy.
Plan de relance européen: vingt-sept nuances de cris de victoire. Après la fureur, les applaudissements.
Mardi, au petit matin, 27 paires de mains s’entrechoquent pour saluer le résultat de quatre jours et quatre nuits d’âpres négociations. Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) peuvent exulter : malgré leurs profondes divisions, ils viennent de s’accorder sur un fonds de relance de 750 milliards d’euros emprunté par la Commission européenne dont 390 seront distribués sous forme de subventions. Les Etats membres mettent ainsi en place une réponse commune et solidaire à la crise qui secoue le continent et fait peser une menace existentielle sur son espace économique et monétaire. « Solidaire ».
Le terme n’est pas galvaudé pour un fonds de relance qui viendra en aide en priorité aux Etats les plus fragiles, au premier rang desquels l’Espagne et l’Italie. Solidaire… mais pas sans condition. Europe : peut-on dépasser le clivage Nord-Sud ? Le Conseil européen s’est terminé tôt, ce mardi 21 juillet, sur un compromis accepté par tous les pays de l’Union européenne.
Mais les quatre jours de négociations ont mis en évidence des tensions entre ce que certains appellent - depuis la crise financière de 2008 - les "cigales" et les "fourmis". La vision tranchée d’une opposition entre le Nord et le Sud de l’Europe doit être nuancée, mais elle montre bien les différentes attitudes vis-à-vis de la gestion des fonds européens et de la dette souveraine des États. Nous allons donc tenter de comprendre le spectre des idées reçues mais aussi la réalité de ces divergences. Pour en parler, Kalypso Nicolaïdis, politologue, professeure de relations internationales à Oxford et directrice du Centre d'études européennes (St Antony’s College), Bruno Alomar, professeur en questions européennes à Sciences Po et Sandro Gozi, eurodéputé italien, ancien secrétaire d’État aux affaires européennes. Pour aller plus loin : Actualités.
Le virus peut-il court-circuiter le tourisme de masse ? Alors que la pandémie de Covid-19 provoque une grave crise du tourisme et que de plus en plus de villes veulent lutter contre le tourisme de masse, comment relancer et repenser ce secteur afin qu’il soit plus respectueux de l’environnement, des territoires et des populations locales ?
Ce 15 juin signe pour nombre d'Européens la possibilité de sortir de leurs frontières nationales. Cela fait trois mois que la plupart n'ont pas pu voyager au loin. Étant donné le poids du tourisme dans leur PIB, bien des pays du sud de l’Europe (Italie, Grèce ou Portugal) espèrent que cette ouverture leur permettra de sauver des économies fragiles. Sauver l’automobile : l’équation impossible ? - C à Vous - 26/05/2020. Vers un euro solidaire - Ép. 3/4 - Le virus de la crise. Pour faire face à la crise du coronavirus, Banque centrale européenne a sorti les grands moyens pour soutenir les pays de la zone euro en rachetant massivement des titres de dette.
Mais, pour certains, le "bazooka" financier ne suffit pas, il faut aller beaucoup plus loin. Alors, l’euro peut-il relever le défi de la solidarité ? Il est impossible d'avoir à la fois des taux de change parfaitement fixes, une véritable autonomie monétaire et une totale liberté de mouvement des capitaux. C'est ce que l'on nomme le 'triangle d'incompatibilité. - Laurence Scialom Extraits audio : Face au Covid-19, l’Union européenne joue son avenir au corona bond. L’Allemagne, les Pays Bas, l’Autriche et la Finlande font bloc contre le système de solidarité financière de corona bonds mais la bataille fait rage au sein de l’Eurogroupe.
Au cours du week-end qui a suivi le Conseil Européen du 26 mars, des rapports d'experts ont suggéré que la Lettonie, la Lituanie, l'Estonie, Chypre et la Slovaquie pourraient ajouter leur nom à la proposition originale d'euro-obligations. Parmi ces 14 gouvernements, il est largement admis qu'il n'est pas le moment de faire de petites conférences sur la comptabilité budgétaire, c'est le moment de voir grand et d'affronter en un front uni la plus grave crise du continent depuis la Seconde Guerre mondiale. Tribunes et déclarations se multiplient dans la presse pour pousser le Conseil européen à trancher la question.
Une question qui divise même au niveau des différentes institutions européennes. Dépense publique : le remède universel - Ép. 2/4 - Le virus de la crise. Dans son Projet de loi de finance rectificative (PLFR) du 18 avril, l’Etat français prévoit un nombre de mesures pour faire face à la crise bien au-dessus qu’il avait annoncé dans sa première prévision.
Comment comprendre ce changement de stratégie ? En 2017, Bruno Le Maire, fraîchement arrivé à la tête de Bercy, annonçait son ambition de réduire le « poison » de la dette française. Aujourd’hui, face à la crise sanitaire et économique, le gouvernement n’a pas hésité à débloquer des sommes faramineuses : 110 milliards d’euros en soutien aux entreprises et aux ménages, faisant grimper la dette à 115% du PIB. Et si l'argent tombait du ciel ? [Heu?reka]
Quelle sera l'ampleur de la crise économique ? par Anne-Laure Delatte par CNRS. Crise économique : "nous retrouverons un niveau à peu près normal d’ici un an" Penser l'économie de demain avec Philippe Aghion. #ImagineDemain |Pour tenter d’éclairer la crise du coronavirus, "Entendez-vous l'éco ?
" dédie une émission spéciale à l'économie du monde de demain. Tiphaine de Rocquigny, productrice de l'émission, s'entretient avec Philippe Aghion, professeur au Collège de France. La pandémie de coronavirus plonge le monde dans la plus grande incertitude. Personne ne peut prétendre savoir à quoi ressemblera celui-ci, si tant est qu’il ne ressemblera pas au monde d’avant. Au cours d'une journée spéciale, France Culture propose donc à des témoins du temps présent - historiens, philosophes, écrivains... - d'imaginer le monde de demain. Les contrats à terme, en partie responsables de la chute historique du pétrole. L'apocalypse par l'inflation (ou pas) [Heu?reka]
Crise du coronavirus et monnaie magique des banques centrales. Alors que l’économie mondiale est en crise, nos élites ont un motif tout trouvé pour justifier la situation : c’est la faute du coronavirus.
À entendre les analystes financiers dans les médias mainstream, sans la pandémie actuelle, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, et les différents indices boursiers seraient en plein bull run. Heureusement, les banques centrales ont le remède miracle : abreuver le système financier de liquidités en créant une quantité illimitée de monnaie. Le plan pour sauver les entreprises - Heu?reka. Coronavirus et travail. Chômage. Crise économique. Crise mondiale.
Inflation. Pétrole.
Système alimentaire. Illégalité. New Economic Paradigm. États-Unis. Revenu de base. Crise immobilière? Podcasts.