Diapo ECO 31 Financement économie DCG1. Monnaie et démocratie François Morin. IG Metall invente une « bad bank » pour sauver l’automobile. Un syndicat ayant l’idée de créer un fonds d’investissement privé pour sauver les emplois industriels ?
C’est du jamais-vu. Ce projet est pourtant à l’œuvre chez notre voisin allemand avec la création du « Best Owner Group » (BOG), né d’une idée lancée par le syndicat de la métallurgie IG Metall lors du dernier sommet de l’automobile, le 8 septembre dernier. « Nous n’allons pas financer ni piloter ce fonds. Mais c’est bien notre syndicat qui a lancé l’idée », confirme Silke Ernst, la porte-parole fédérale du syndicat. « Le fait que ce soit l’IG Metall qui propose une telle idée, saluée par BMW, Volkswagen ou la Fédération de l’automobile allemande, est un vrai indicateur de l’énorme pression qui pèse sur le secteur et en particulier sur les petits équipementiers qui produisent encore pour les moteurs thermiques diesel et essence », analyse l’expert Stefan Bratzel, directeur du Center of Automotive Management de l’Ecole supérieure d’économie de Bergisch Gladbach (FHDW). Sécurité sociale : le déficit revu à la hausse à 49 milliards pour 2020.
Une nouvelle fois plombé par le Covid-19.
Le déficit de la Sécurité sociale a été revu à la hausse et devrait atteindre 49 milliards d'euros en 2020, contre 44,4 milliards d'euros prévus en octobre, a annoncé lundi 9 novembre le gouvernement. Nous avons déposé avec @OlivierVeran un amendement au #PLFSS revoyant le déficit de la Sécu pour 2020 à -49 Md€, pour tirer les conséquences de l’impact de la seconde vague de #COVID19. — Olivier Dussopt (@olivierdussopt) November 9, 2020 "Nous avons déposé avec @OlivierVeran un amendement au #PLFSS revoyant le déficit de la Sécu pour 2020 à - 49 milliards d'euros, pour tirer les conséquences de l'impact de la seconde vague de #COVID19", a tweeté le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt.
Après l'Assemblée nationale, le Sénat se penche cette semaine sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), présenté fin septembre par le gouvernement. Le nouveau confinement va creuser le déficit public français qui devrait s’établir à 11,3 % du PIB en 2020. Le déficit public français, qui mesure le niveau auquel les dépenses publiques dépassent les recettes, devrait s’établir à 11,3 % du produit intérieur brut (PIB) en 2020, creusé par le nouveau confinement qui vient d’être décrété.
Il « est prévu à 248 milliards d’euros en 2020 », a précisé le ministre des comptes publics, Olivier Dussopt au Journal du dimanche (JDD) du 1er novembre. La dernière estimation en date était de 10,2 %. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le régime de l’assurance-chômage enregistre un déficit « d’une ampleur inédite » Vendredi, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, avait déjà annoncé que la dette publique devrait atteindre 119,8 % du PIB cette année, et non plus 117,5 %, soit un niveau jamais vu.
C’est le reconfinement, entré en vigueur face à la recrudescence de l’épidémie de Covid-19, qui explique cette aggravation des comptes publics. La fraude aux chèques explose : comment s’en prémunir ? 2020. David Graeber : « crédit et endettement existaient avant la monnaie » L’anthropologue David Graeber est mort mercredi 2 septembre, à l’âge de 59 ans.
Rendu célèbre par sa critique des bullshit jobs (boulot à la con), il avait également effectué un important – et discuté – travail sur les origines de la dette. Un travail qui avait déjà connu le succès, et nourri son engagement dans le mouvement Occupy Wall Street après la crise financière de 2008. Nous republions ici l’entretien qu’il nous avait accordé en 2014, où il explique pourquoi la dette, concept moral avant d’être économique, a souvent nourri des crises nécessitant un effacement des créances pour maintenir l’ordre social. Vous pouvez également lire, dans nos archives, son article « Pourquoi ne travaillons-nous pas seulement trois heures par jour ? » La plupart des économistes affirment que l’argent a été inventé pour remplacer le système de troc.
Oui, il y a une histoire standard que nous apprenons tous, un " il était une fois " qui est un véritable conte de fées. Que se passe-t-il à notre époque ? Le graphique Xerfi, Graphique : La France, c'est 40 années de déficit public. Voici un petit précis de l’histoire des finances publiques de la France depuis 50 ans.
Des finances publiques globalement équilibrées jusqu’au milieu des années 70. Il faut bien regarder ces points car une telle situation ne se renouvellera pas les 45 années suivantes ! C’est en 1975 que la France accuse son premier déficit public. C’est le contrecoup du premier choc pétrolier, c’est aussi la première tentative de relance « dite Chirac ». Mais la forte dégradation des comptes extérieurs pousse rapidement à un changement de cap radical : Raymond Barre, en 3 plans de rigueur, redresse les finances publiques entre 1976 et 1978 mais se heurte en 1979 au 2ème choc pétrolier. S’ouvre alors le long épisode de consolidation, pour se conformer aux critères de Maastricht et se qualifier à l’euro.
Avec la grande récession de 2008-2009, les interventions de soutien public font alors exploser les déficits en France comme ailleurs.