Les mystères de Paname – Paris en profondeur Libérer le travail, oui, mais comment? Arte diffuse le 24 février un documentaire baptisé «Le bonheur au travail», qui prône une méthode radicale: pour rendre heureux les salariés, il faut libérer les organisations. Plus facile à dire qu'à faire... Il était temps. Après toutes ces années –indispensables– passées à faire reconnaître puis à décrypter les mécanismes pervers de l'horreur économique et de la souffrance au travail[1], les médias, et les partenaires sociaux avec eux, semblent passer à l'étape d'après: peut-on faire autrement? A ce titre, le documentaire proposé par Arte mardi 24 février est une bonne nouvelle. Et bien non. Enfin, si: le bonheur au travail existe, heureusement. A Nantes, les salariés de ChronoFlex –une entreprise de réparation de flexibles– paraissent eux-aussi satisfaits de leur nouvelle organisation. L'épanouissement professionnel serait également de mise au sein de l'empire Gore, l'inventeur du fameux Gore-Tex. Libérer les entreprises, pas si simple La solution? Mais concrètement, comment faire?
Entretien avec Costa-Gavras Constantin Costa-Gavras est un cinéaste engagé, né à Athènes en 1933 et naturalisé français. Tout au long de sa carrière, il s’est engagé dans des causes politiques pour dénoncer les injustices. En 1969, il triomphe avec son film « Z », histoire vraie de l’assassinat du député grec Lambrakis. Il remportera deux prix à Cannes et deux Oscars. Le film sera considéré par la critique comme le premier grand film politique français. Les Spectateurs : court-métrage au secours d’une humanité passive (vidéo) Âgé de 21 ans et originaire de Montpellier, Lucas Monjo a réalisé avec trois de ses camarades un film de fin d’étude qui interpelle. « Les Spectateurs », dans une production léchée héritée de la science-fiction, questionne l’inertie de chacun face à une planète qui court à sa perte. Explorant l’intime pour révéler un destin commun, le court-métrage cherche à faire réagir, pour produire la réflexion chez ces autres « spectateurs », nous. Nous avons cherché à en savoir davantage sur ce jeune homme et son travail d’une grande qualité. Mr. Lucas Monjo : Pour moi le thème principal du film, c’est « qu’est ce qui nous pousse à rester passif dans une situation, ou une vie, qui ne nous convient pas ? J’en ai eu l’idée parce qu’autour de moi beaucoup de monde était dans ce cas-là. Mr. L. Devoir quitter la Terre c’est quelque chose qui est inévitable si l’on ne trouve pas le courage de changer un système capitaliste qui détruit tout. Mr. Mr. L. Mr. L. Mr. L. Mr. L. Merci infiniment Lucas.
Un livre pour une société collaborative Société collaborative, la fin des hiérarchies, paraît aux éditions Rue de l’Echiquier ce 21 mai. Dans ce livre écrit à 18 mains (Flore Berlingen, Marc-Arthur Gauthey, Arthur De Grave, Diana Filippova, Asmaa Guedira, Antonin Léonard, Edwin Mootoosamy, Benjamin Tincq et Maëva Tordo), nous proposons notre vision de la société collaborative. Alors, pourquoi un livre ? Néo-marxistes ou ultra-libéraux, gauchistes ou proto-droitisants, anarchistes ou étatistes, bisounours ou opportunistes : lorsqu’il s’agit de définir l’ancrage intellectuel de OuiShare, nous sommes habitués aux épithètes les plus grotesques. Alors que les débats sur les effets positifs ou pervers de l’économie collaborative sont plus passionnés que jamais, nous avons ressenti le besoin de clarifier notre vision du travail, de l’éducation, des organisations, de l’action sociale et environnementale et de la production. Notre vision de la société collaborative est, au contraire, inclusive.
Optiswiss veut imposer des salaires en euros Chez Optiswiss à Bâle, ce n’est plus la vie en rose pour les 107 frontaliers français et allemands. Le rose, c’est la couleur du bâtiment qui abrite le siège et l’unique site de production du plus grand fabricant suisse de verres de lunettes. Cette entreprise fondée en 1937 affiche de bons résultats. Chantage à l’emploi Le climat social est en ébullition depuis l’annonce, vendredi dernier, par le patron de l’entreprise, Denis-André Zaugg, d’une mesure « discriminatoire ». Selon des frontaliers qui ont alerté L’Alsace , leur employeur aurait clairement indiqué qu’en cas de refus, les récalcitrants seraient « remplacés » et si, dans un délai de quinze jours, plus de la moitié devait refuser de signer l’avenant au contrat du travail instaurant le salaire en euro, la direction envisagerait de délocaliser la production en Hongrie. Optiswiss réalise 70 % de son chiffre d’affaires en euros. « Des frictions entre les salariés »
Clique x Alejandro Jodorowsky À 87 ans, Alejandro Jodorowsky n'a jamais été autant d'actualité. Cinéaste, scénariste de B.D. mais aussi expert en tarot, l'artiste franco-chilien sort "Poesia sin Fin", un long-métrage autobiographique. L'occasion de revenir sur soixante ans d'une carrière hors-norme. En un demi-siècle, Jodorowsky n’a réalisé « que » huit films. Dans cette conversation exceptionnelle avec Mouloud Achour, le réalisateur franco-chilien évoque sa carrière, sa famille, sa musique préférée ainsi que sa conception des rapports entre art et commerce. Cinéma Alejandro Jodorowsky Cinéma
Open Models, les business models de l'économie ouverte Depuis janvier dernier avec Open Experience on a publié 35 articles, réalisé 25 vidéos, organisé 8 événements et fait 14 proposition au gouvernement. Retrouvez ce contenu et bien d’autres choses dans un livre et sur le site openmodels.fr. Alors, are you ready for openness ? Les modèles ouverts vont tout changer, êtes vous prêts ? Partout, l’ouverture gagne du terrain. Parce qu’un nouvel esprit collaboratif souffle sur le monde, mais surtout parce que les anciens modèles fermés, verticaux, ont démontré leur impuissance dans une économie bouleversée par Internet et la technologie. Ce livre dresse un premier état des lieux de ce changement majeur de civilisation. Avec l’aide de plusieurs dizaines d’experts et de praticiens, il s’attache à rendre visibles, de façon pragmatique, les nouveaux business models de l’open. Un livre de papier et de pixels Changer de modèle c’est aussi changer son propre regard. 53 contributeurs Au fait, c’est quoi le business model d’Open Models ?
Alcatel : le deuil de trop ! Dans ce post, beaucoup plus bref que d’habitude, je crie ma colère et je l’argumente à propos du bradage d’Alcatel. Je sais que dans notre gauche on n’est guère habitué à parler de la production et des techniques qui la rendent possible. Pourtant, si l’on veut organiser un jour une transition écologique réussie de notre matrice productive, il faudra disposer des moyens humains et techniques qui rendront cette mutation possible. Nous ne pouvons être indifférents à la désertification industrielle et technique que les gouvernements libéraux, de droite ou du PS, laissent s’opérer et encouragent par leur veulerie et fascination pour l’action de la finance. Voilà des années que sur ce blog je traite de l’entreprise Alcatel et de son savoir-faire. Je plaide pour que mes lecteurs s’intéressent aux questions de l’industrie et de la technique dans notre pays. Bilan des nuls de l'économie productive Alcatel a été méthodiquement affaibli depuis des années. Les Macronnades contre l'intérêt général
Quentin Tarantino : l'intégralité exclusive de sa masterclass à Lumière 2016 Ce fut l'un des moments comme seul le festival Lumière sait en offrir aux amoureux du cinéma. Pendant près de deux heures, le cinéaste prodige américain Quentin Tarantino a répondu aux questions de Thierry Frémaux, le directeur du festival lyonnais. Traduites par l'incomparable interprète Massoumeh Lahidji, ces interventions du cinéaste passionné et savant sans jamais être pédant ont permis de découvrir la richesse et la particularité de la production cinématographique de l'année 1970. Tarantino a travaillé 4 années sur le thème, recherchant les films, acquérant quand c'était possible des copies 35mm. Son intérêt pour cette année charnière vient de ce qu'elle marque le déclin des grands studios hollywoodiens au profit des productions indépendantes à petit budget, le cinéma d'auteur. La masterclass de Quentin Tarantino a duré près de deux heures. Pourquoi Tarantino a-t-il acheté une salle de cinéma? Masterclass Tarantino 1 Comment a-t-il choisi les films projetés au festival Lumière ?
A business within the business — The Connected Company A lot of problems in business could be solved if we could align the interests of employees and managers with owners. Is there a way to get everyone to act like owners? The answer is yes – but not without changing the structure of your company in ways that might make you a bit uncomfortable. The idea of aligned incentives is kind of a holy grail. Why do so many incentive plans fail? We pay commissions to salespeople because we want them to get energized about selling things. But too often these attempts fail to get people to think and act like owners. Short-term thinking. Too vague. The industrial era was built on the kind of carrot-and-stick management that rewards some behaviors and punishes others. Certainly Pink’s point is an excellent one. The great innovators in business did not succeed on creativity alone; their success was a blend of creative thinking and business logic. A good incentive system should reward people for thinking and acting like owners. It is possible.
Help end forced labour Canada must act quickly to adopt and implement the new international law to prevent abuses, protect victims, as well as punish those that force people to work in conditions of slavery. We have already waited decades for this tough new global standard against forced labour. The people trapped on farms, in mines, in factories and in all the other places where forced labour flourishes shouldn’t have to wait while our policy-makers drag their heels to put this law into practice. All countries must prioritise this effort to end forced labour: call on the Government of Canada to adopt this new law immediately. This law — known as the Protocol of 2014 to Convention 29Convention 29 supplemented by Protocol of 2014 — creates new responsibilities for governments in the fight against forced labour, the key measures cover: Prevention. Our collective voice can keep forced labour on the agenda and ensure swift action by the Government of Canada.
Blade Runner : Analyse du film et explications des fins du film de Ridley Scott Attention : ci-dessous, vous pouvez lire une analyse de Blade Runner réalisé en 1982 par Ridley Scott. Pour sa suite, sortie en 2017, c'est par là que ça se passe : Explications de Blade Runner 2049 En 1982, Harrison Ford a le vent dans le dos après les succès des Aventuriers de l’Arche Perdue et l’Empire contre-attaque. En même temps, Ridley Scott sort du succès d’Alien en 1979. Nos deux compères vont donc se retrouver pour un film qui deviendra un mythe du cinéma : Blade Runner. Blade Runner est sans conteste l’un des chef d’oeuvre de Ridley Scott qui a su avec brio adapter le roman de Philip K.Dick « les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?» Blade Runner a marqué les esprits par son univers dystopique parfaitement mis en scène par Scott, ainsi que par sa finesse d’analyse et les questionnements qu’il pose vis-à-vis du genre humain et des progrès de la robotique. Evidemment, cette analyse est comme toujours 100% SPOILERS ! Page suivante : Comparaison des différentes versions