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Le bonheur au travail

Le bonheur au travail
Qui, aujourd'hui, peut se vanter d'être heureux sur son lieu de travail ? Certainement pas les 31% de salariés "activement désengagés" – ceux qui ont une vision négative de leur entreprise et peuvent aller jusqu'à lutter contre les intérêts de cette dernière. Inspiré de l'armée, le modèle d'organisation du travail visant à contrôler l'ensemble des salariés en leur attribuant des tâches limitées a peu changé depuis la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, employeurs comme employés doivent s'accommoder d'un système archaïque qui ne correspond plus à personne : ni efficace, ni rentable. Toutefois, au milieu de l'apathie générale causée par ce dérèglement, certains refusent la fatalité et travaillent à l'entreprise du futur. Métro, boulot, bingo Que peuvent avoir en commun le ministère de la Sécurité sociale belge, le géant indien HCL et Chronoflex à Nantes, leader en France du dépannage de flexibles hydrauliques ? Related:  To seeGouvernance distribuée - Règles du jeux - HorizontalitéA trier

Les mystères de Paname – Paris en profondeur Libérer le travail, oui, mais comment? Arte diffuse le 24 février un documentaire baptisé «Le bonheur au travail», qui prône une méthode radicale: pour rendre heureux les salariés, il faut libérer les organisations. Plus facile à dire qu'à faire... Il était temps. Après toutes ces années –indispensables– passées à faire reconnaître puis à décrypter les mécanismes pervers de l'horreur économique et de la souffrance au travail[1], les médias, et les partenaires sociaux avec eux, semblent passer à l'étape d'après: peut-on faire autrement? A ce titre, le documentaire proposé par Arte mardi 24 février est une bonne nouvelle. Et bien non. Enfin, si: le bonheur au travail existe, heureusement. A Nantes, les salariés de ChronoFlex –une entreprise de réparation de flexibles– paraissent eux-aussi satisfaits de leur nouvelle organisation. L'épanouissement professionnel serait également de mise au sein de l'empire Gore, l'inventeur du fameux Gore-Tex. Libérer les entreprises, pas si simple La solution? Mais concrètement, comment faire?

Entretien avec Costa-Gavras Constantin Costa-Gavras est un cinéaste engagé, né à Athènes en 1933 et naturalisé français. Tout au long de sa carrière, il s’est engagé dans des causes politiques pour dénoncer les injustices. En 1969, il triomphe avec son film « Z », histoire vraie de l’assassinat du député grec Lambrakis. Il remportera deux prix à Cannes et deux Oscars. Le film sera considéré par la critique comme le premier grand film politique français. Décryptage : le Big data santé En santé, le Big Data promet également beaucoup, notamment dans le domaine de l’épidémiologie, puisqu’il permet d’analyser des données sur des échantillons cliniques plus grands, voire de se passer d’échantillon et de laisser émerger des tendances que l’on n’aurait pas imaginées à l’avance. Par exemple, en 2009, en pleine pandémie de grippe H1N1, le ministère américain de la santé a demandé l’aide de Google. En localisant sur une carte la position la provenance des mots-clés tapés dans le célèbre moteur de recherche, les ingénieurs ont pu dessiner et finalement anticiper l’évolution de l’épidémie. Google Flutrends était né, et l’outil a depuis été utilisé pour suivre d’autres maladies comme la grippe ou la dengue. Mais plus les données étudiées sont fiables, plus les résultats seront pertinents. Toutefois, la plus grande prudence est de mise. Au-delà des moyens légaux, il existe également de nombreux moyens techniques pour protéger l’accès aux données de santé.

Les Spectateurs : court-métrage au secours d’une humanité passive (vidéo) Âgé de 21 ans et originaire de Montpellier, Lucas Monjo a réalisé avec trois de ses camarades un film de fin d’étude qui interpelle. « Les Spectateurs », dans une production léchée héritée de la science-fiction, questionne l’inertie de chacun face à une planète qui court à sa perte. Explorant l’intime pour révéler un destin commun, le court-métrage cherche à faire réagir, pour produire la réflexion chez ces autres « spectateurs », nous. Nous avons cherché à en savoir davantage sur ce jeune homme et son travail d’une grande qualité. Mr. Lucas Monjo : Pour moi le thème principal du film, c’est « qu’est ce qui nous pousse à rester passif dans une situation, ou une vie, qui ne nous convient pas ? J’en ai eu l’idée parce qu’autour de moi beaucoup de monde était dans ce cas-là. Mr. L. Devoir quitter la Terre c’est quelque chose qui est inévitable si l’on ne trouve pas le courage de changer un système capitaliste qui détruit tout. Mr. Mr. L. Mr. L. Mr. L. Mr. L. Merci infiniment Lucas.

Un livre pour une société collaborative Société collaborative, la fin des hiérarchies, paraît aux éditions Rue de l’Echiquier ce 21 mai. Dans ce livre écrit à 18 mains (Flore Berlingen, Marc-Arthur Gauthey, Arthur De Grave, Diana Filippova, Asmaa Guedira, Antonin Léonard, Edwin Mootoosamy, Benjamin Tincq et Maëva Tordo), nous proposons notre vision de la société collaborative. Alors, pourquoi un livre ? Néo-marxistes ou ultra-libéraux, gauchistes ou proto-droitisants, anarchistes ou étatistes, bisounours ou opportunistes : lorsqu’il s’agit de définir l’ancrage intellectuel de OuiShare, nous sommes habitués aux épithètes les plus grotesques. Alors que les débats sur les effets positifs ou pervers de l’économie collaborative sont plus passionnés que jamais, nous avons ressenti le besoin de clarifier notre vision du travail, de l’éducation, des organisations, de l’action sociale et environnementale et de la production. Notre vision de la société collaborative est, au contraire, inclusive.

Optiswiss veut imposer des salaires en euros Chez Optiswiss à Bâle, ce n’est plus la vie en rose pour les 107 frontaliers français et allemands. Le rose, c’est la couleur du bâtiment qui abrite le siège et l’unique site de production du plus grand fabricant suisse de verres de lunettes. Cette entreprise fondée en 1937 affiche de bons résultats. Chantage à l’emploi Le climat social est en ébullition depuis l’annonce, vendredi dernier, par le patron de l’entreprise, Denis-André Zaugg, d’une mesure « discriminatoire ». Selon des frontaliers qui ont alerté L’Alsace , leur employeur aurait clairement indiqué qu’en cas de refus, les récalcitrants seraient « remplacés » et si, dans un délai de quinze jours, plus de la moitié devait refuser de signer l’avenant au contrat du travail instaurant le salaire en euro, la direction envisagerait de délocaliser la production en Hongrie. Optiswiss réalise 70 % de son chiffre d’affaires en euros. « Des frictions entre les salariés »

UP Magazine Alors que la recherche sur le sujet n’a jamais été aussi dense, l’impression 3D de cellules vivantes nourrit de grands espoirs ! Le procédé devrait en effet permettre de régler la pénurie liée aux dons d’organes, alors que l’on estime à 19 000 le nombre de personnes en attente d’une greffe en 2013 rien qu’en France. Et le Japon l’a bien compris et pourrait devenir rapidement le numéro un mondial dans le bio-printing. C’est en tout cas ce que laisse présager les investissements récemment débloqués par le gouvernement, pour un montant de 2,5 milliards de yens (soit 18,5 millions d’euros), et qui seront investis sur les cinq prochaines années. Les crédits seront partagés entre cinq instituts de recherche rattachés à l’Université d’Osaka et devrait concerner le développement de tissus humains réalisés par impression 3D. Ces cellules pourraient notamment servir à réparer des organes abimées ou tester l’efficacité de certains médicaments. L’imprimante 3D mise au point par l’équipe du Pr.

Clique x Alejandro Jodorowsky À 87 ans, Alejandro Jodorowsky n'a jamais été autant d'actualité. Cinéaste, scénariste de B.D. mais aussi expert en tarot, l'artiste franco-chilien sort "Poesia sin Fin", un long-métrage autobiographique. L'occasion de revenir sur soixante ans d'une carrière hors-norme. En un demi-siècle, Jodorowsky n’a réalisé « que » huit films. Dans cette conversation exceptionnelle avec Mouloud Achour, le réalisateur franco-chilien évoque sa carrière, sa famille, sa musique préférée ainsi que sa conception des rapports entre art et commerce. Cinéma Alejandro Jodorowsky Cinéma

Open Models, les business models de l'économie ouverte Depuis janvier dernier avec Open Experience on a publié 35 articles, réalisé 25 vidéos, organisé 8 événements et fait 14 proposition au gouvernement. Retrouvez ce contenu et bien d’autres choses dans un livre et sur le site openmodels.fr. Alors, are you ready for openness ? Les modèles ouverts vont tout changer, êtes vous prêts ? Partout, l’ouverture gagne du terrain. Parce qu’un nouvel esprit collaboratif souffle sur le monde, mais surtout parce que les anciens modèles fermés, verticaux, ont démontré leur impuissance dans une économie bouleversée par Internet et la technologie. Ce livre dresse un premier état des lieux de ce changement majeur de civilisation. Avec l’aide de plusieurs dizaines d’experts et de praticiens, il s’attache à rendre visibles, de façon pragmatique, les nouveaux business models de l’open. Un livre de papier et de pixels Changer de modèle c’est aussi changer son propre regard. 53 contributeurs Au fait, c’est quoi le business model d’Open Models ?

Alcatel : le deuil de trop ! Dans ce post, beaucoup plus bref que d’habitude, je crie ma colère et je l’argumente à propos du bradage d’Alcatel. Je sais que dans notre gauche on n’est guère habitué à parler de la production et des techniques qui la rendent possible. Pourtant, si l’on veut organiser un jour une transition écologique réussie de notre matrice productive, il faudra disposer des moyens humains et techniques qui rendront cette mutation possible. Nous ne pouvons être indifférents à la désertification industrielle et technique que les gouvernements libéraux, de droite ou du PS, laissent s’opérer et encouragent par leur veulerie et fascination pour l’action de la finance. Voilà des années que sur ce blog je traite de l’entreprise Alcatel et de son savoir-faire. Je plaide pour que mes lecteurs s’intéressent aux questions de l’industrie et de la technique dans notre pays. Bilan des nuls de l'économie productive Alcatel a été méthodiquement affaibli depuis des années. Les Macronnades contre l'intérêt général

Santé, médecine. Le corps sous protection Les 12 et 13 décembre, se tient à Paris un colloque consacré au santéisme. Organisée par le Centre d’études des techniques, des connaissances et des pratiques (CETCOPRA), cette rencontre va interroger les enjeux de l’autosurveillance généralisée par les capteurs, les diagnostics précoces, la quantification permanente de soi. Deux organisateurs posent ici le paysage de la « santé assistée » et pointent quelques questions : quelles figures du corps, du vivant et de la santé façonnent ces pratiques ? Quel est leur impact sur la médecine et les politiques de santé publique actuelles ? Le « santéisme » est une idéologie qui envahit de plus en plus nos sociétés contemporaines. La « vie saine » quantifiée ou normée ? Pensons, par exemple, aux podomètres, aux biocapteurs et aux appareils de mesure utilisés pour produire des données biologiques personnelles au sujet de l’alimentation, de l’état de santé, des prestations sportives ou sexuelles. Auto-surveillance ou conditionnement massif ?

Quentin Tarantino : l'intégralité exclusive de sa masterclass à Lumière 2016 Ce fut l'un des moments comme seul le festival Lumière sait en offrir aux amoureux du cinéma. Pendant près de deux heures, le cinéaste prodige américain Quentin Tarantino a répondu aux questions de Thierry Frémaux, le directeur du festival lyonnais. Traduites par l'incomparable interprète Massoumeh Lahidji, ces interventions du cinéaste passionné et savant sans jamais être pédant ont permis de découvrir la richesse et la particularité de la production cinématographique de l'année 1970. Tarantino a travaillé 4 années sur le thème, recherchant les films, acquérant quand c'était possible des copies 35mm. Son intérêt pour cette année charnière vient de ce qu'elle marque le déclin des grands studios hollywoodiens au profit des productions indépendantes à petit budget, le cinéma d'auteur. La masterclass de Quentin Tarantino a duré près de deux heures. Pourquoi Tarantino a-t-il acheté une salle de cinéma? Masterclass Tarantino 1 Comment a-t-il choisi les films projetés au festival Lumière ?

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