Chronologie de l’affaire Dreyfus : faits et débats parlementaires – Assemblée nationale Coll. part. 1859 : naissance d'Alfred Dreyfus à Mulhouse 1870 : occupation de l'Alsace-Lorraine 1894 : arrestation et condamnation d'Alfred Dreyfus 1895 : dégradation du capitaine Dreyfus à l'École militaire à Paris et déportation à l'île du Diable 1898 : publication dans l'Aurore de « J’accuse !... 1899 : procès de Rennes 1903 : relance de la révision par Jean Jaurès 1906 : réhabilitation d'Alfred Dreyfus 1914-1918 : première guerre mondiale ; mobilisation d'Alfred Dreyfus 1935 : mort d'Alfred Dreyfus à Paris 6 octobre 1894 : La Section de statistique (service de renseignements de l'armée soupçonne le capitaine Alfred Dreyfus d'être l'auteur d'un bordereau manuscrit non signé adressé à l'attaché militaire de l'ambassade d'Allemagne en France Maximilian von Schwartzkoppen et relatif à l'envoi de documents secrets. Maximilian von Schwartzkoppen 15 octobre 1894 : Le capitaine Dreyfus est arrêté sur ordre du général Mercier . Auguste Mercier Photographie Marius Neyroud © Ordre des avocats de Paris
Assemblée nationale : La République et le suffrage universel Le 4 septembre, la foule envahit la salle des séances du Corps législatif. La République est proclamée. Assemblée nationale Voir aussi : Le 3 septembre 1870, Paris apprend le désastre de Sedan. Comme en 1793, comme en 1848, les grilles sont forcées et la salle des séances envahie. Léon Gambetta Gambetta : Contre le plébiscite, discours au Corps législatif (5 avril 1870) Gambetta proclame la République devant le palais du Corps législatif, 4 septembre 1870Assemblée nationale[Texte manuscrit de la proclamation à l'Hôtel de Ville] Les élections de janvier 1872 - un bureau électoral dans une commune des environs de Paris Carte d'électeur d'Honoré Daumier pour le scrutin du 7 janvier 1872Bibliothèque de l'Assemblée nationaleLa République, s'identifie à l'unité de la nation. — L'amendement Wallon Le fameux vote de la République « à une voix de majorité » est raconté comme suit par l'historien Daniel Halévy : Ainsi se trouvait respectée la préséance conservatrice. Daniel Halévy. 1.
En savoir plus....Thèse défendant l'idée «Oui, Zola a été assassiné !» «A la fin du mois de septembre 1902, il y avait des travaux de réfection de la toiture d’une maison voisine de l’immeuble où habitait Zola. Quand nous avons su qu’il allait rentrer de Médan à Paris, selon son habitude, nous sommes montés sur le toit voisin et nous avons bouché la cheminée en question. Et le lendemain de son retour, le matin tôt, nous sommes remontés sur le toit et nous avons débouché la cheminée. Dès 1953, en réalité, la version officielle commence à se lézarder. La crainte d’une autre «guerre civile» En fait, l’enquête menée au lendemain de la mort d’Emile Zola est visiblement entachée de graves négligences et de conclusions hâtives et incohérentes, dans le but évident de conforter la thèse de l’accident et d’étouffer une éventuelle nouvelle «affaire Zola» qui ne pourrait que relancer «l’affaire Dreyfus». Mais c’est surtout le témoignage inattendu d’un certain Pierre Haquin, recueilli en 1953 par Jean Bedel, qui parle ouvertement pour la première fois d’assassinat.
La presse à la Une L'Aurore n° 87, page une 13 janvier 1898. 61 × 45 cm BnF, Droit, Économie, Politique, GR FOL-LC2-5691 © BnF Article de combat, le « J’accuse…! La mobilisation des dreyfusards Les rebondissements de l’Affaire L’arrestation et la condamnation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894, suite à la découverte d’un bordereau anonyme renfermant des informations secrètes destinées à l’Allemagne, parurent clore cette banale histoire d’espionnage. Cependant, celle-ci devait connaître de nouveaux rebondissements lorsque le lieutenant-colonel Picquart établit l’identité du véritable traître, le commandant Esterházy, en mars 1896 et que ce dernier fut acquitté par le conseil de guerre le 11 janvier 1898, au terme d’un procès inique. Cette décision scandaleuse ne fit qu’attiser les passions antagonistes qu’avait déclenchées l’Affaire et incita les partisans de la révision du procès de Dreyfus à se mobiliser pour émouvoir l’opinion publique en sa faveur. La mobilisation des dreyfusards La publication du manifeste de Zola, « J’accuse… ! Les deux France La présence de slogans tels que « Vive la France !
L'antisémitisme au cœur de l'Affaire Dreyfus L’Affaire Dreyfus, la cristallisation de la haine antisémite en France Au moment de la réalisation de ces documents, la France est marquée depuis 1894 par l’Affaire Dreyfus. D’une simple accusation d’espionnage à l’encontre d’un capitaine de l’armée française, la situation a dégénéré en un scandale politique et judiciaire. En effet, lors de la condamnation à perpétuité de Dreyfus en 1895, peu de français doutent de sa culpabilité et de sa trahison aux profits de l’Allemagne. « Les monstres » qui soutiennent la cause de Dreyfus. Ces documents appartiennent à une série de caricatures datant des années 1899/1900 et visant à prouver l’immoralité de la cause dreyfusarde. La peur du complot, une base de l’antisémitisme Dans les ouvrages antisémites, comme La France Juive de Drumont, les Juifs sont considérés comme apatrides. Auteur : Vincent DOUMERC
Esprit(s) de mai 68 En mai et juin 1968, l’intersyndicale de la Bibliothèque Nationale prend part aux mouvements contestataires qui agitent le pays et se réunit chaque jour rue de Richelieu pour réfléchir à l’avenir de la BN. Dans le même temps, une centaine d’agents volontaires font preuve d’ingéniosité et s’activent pour collecter tracts, affiches, banderoles qui forment aujourd’hui un témoignage unique du mouvement de mai 68. Voici des extraits du récit qu’en fait Marie-Renée Morin alors responsable du Service de l’Histoire de France. Comme tous les organismes publics ou privés, la Bibliothèque Nationale ne resta pas indifférente aux événements de mai 68. La collecte n'était pas aisée, du moins en dehors des points les plus chauds : la Sorbonne, l'Odéon, la Médecine, les Beaux-Arts, Censier, Jussieu où nous passions souvent... toutes sortes de volontaires les dernières négociations L'époque la plus difficile fut celle de la fin.
Analyse du " J'accuse... ! " de Zola L’affaire Dreyfus : une erreur judiciaire En mars 1896, Picquart, le nouveau chef des Services de renseignements de l’état-major, découvrit l’identité du véritable traître, le commandant Esterhazy. Celui-ci, qui entretenait des relations suspectes avec l’Allemagne, était l’auteur du fameux « bordereau », cette pièce à conviction qui avait entraîné la condamnation et la déportation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894. Toutefois, l’état-major, soucieux de sauver l’honneur de l’armée française, préféra étouffer l’affaire, en mutant Picquart et en créant de toutes pièces un document accablant Dreyfus, auquel l’Histoire a donné le nom de son auteur, le « faux Henry ». Sous la pression de l’opinion, Esterhazy dut néanmoins passer en conseil de guerre, pour être finalement acquitté le 11 janvier 1898. J’accuse… ! Devant cette iniquité, les partisans de la révision du procès de Dreyfus se mobilisèrent pour émouvoir l’opinion publique en faveur du capitaine.
L'affaire Dreyfus "La vérité est en marche, et rien ne l'arrêtera" - Émile Zola Crise politique majeure sous la IIIème République, l'affaire Dreyfus implique un officier français de confession juive dans une histoire d'espionnage. Alimentant divers rebondissements, "l'Affaire" va scinder la France entre "dreyfusards" et "antidreyfusards" pendant plusieurs années. La IIIème République, qui a déjà vingt-quatre ans en 1894, affronte crises politiques (le boulangisme, le scandale du canal de Panama...) et instabilités gouvernementales et présidentielles, auxquelles s'ajoute le traumatisme de l'annexion de l'Alsace et de la Moselle par l'Allemagne (1871) qui alimente les nationalismes les plus extrêmes. L'armée connaît par ailleurs des mutations profondes. En septembre 1894, une lettre est rapportée à la Section de Statistiques par "voie ordinaire" (c'est-à-dire ramassée dans les corbeilles de l'ambassade d'Allemagne à Paris). Afin de confondre le capitaine, une comparaison des écritures est réalisée.
L'antisémitisme au cœur de l'Affaire Dreyfus Contexte historique L’Affaire Dreyfus, la cristallisation de la haine antisémite en France Au moment de la réalisation de ces documents, la France est marquée depuis 1894 par l’Affaire Dreyfus. D’une simple accusation d’espionnage à l’encontre d’un capitaine de l’armée française, la situation a dégénéré en un scandale politique et judiciaire. En effet, lors de la condamnation à perpétuité de Dreyfus en 1895, peu de français doutent de sa culpabilité et de sa trahison aux profits de l’Allemagne. Dans le contexte de Revanche des années 1890, le souci de trouver le coupable est primordial. Analyse des images « Les monstres » qui soutiennent la cause de Dreyfus. Ces documents appartiennent à une série de caricatures datant des années 1899/1900 et visant à prouver l’immoralité de la cause dreyfusarde. Interprétation La peur du complot, une base de l’antisémitisme Dans les ouvrages antisémites, comme La France Juive de Drumont, les Juifs sont considérés comme apatrides.
Mai 68, vidéo Mai 68, vidéo Economie et société Vie sociale - Archives vidéos Economie et société Vie sociale Vietnam: l'exécution à bout portant, par Eddie Adams - Polka Magazine Un cas d’école. La démonstration parfaite de l’instant décisif. Une image si forte que sa brutalité a galvanisé la contestation de l’opinion américaine contre la guerre du Vietnam — qui allait pourtant durer encore sept ans. Ce 1er février, la ville est en proie depuis deux jours à l’offensive surprise du Têt, le Nouvel An vietnamien, qui a lancé dans les plus grandes cités du pays des bataillons de combattants communistes du Front national de libération du Sud-Vietnam (FLNSV) — dits “Vietcongs”. “Un prisonnier, c’est une photo” Les combats ont cessé. Le photographe se trouve alors à moins de deux mètres du prisonnier. “Deux vies ont été détruites ce jour-là” Le tireur est le chef de la police nationale du Sud-Vietnam, le général Nguyen Ngoc Loan. “Je pense, raconte-t-il désormais, que deux vies ont été détruites ce jour-là. Un héros incompris et abandonné Le général Loan a continué le combat. Là, en Virginie, le chef de guerre exilé ouvre, contre toute attente, une pizzeria.
Journaux dreyfusards et anti-dreyfusards - Ac. Poitiers Journaux Dreyfusards et anti-dreyfusards L'écrasante majorité des journaux de Paris ou de province est antidreyfusarde : à 96% en 1898, 85% en 1899. Les grands quotidiens nationaux : Le Petit Journal, Le Petit Parisien, Le Journal, Le Matin: Quotidiens à grand tirage, s'adressant à un large public, ils restent dans une prudente réserve au début de l'Affaire sans toutefois toujours résister à la tentation antisémite (Le petit Journal). Cependant, après le procès tous deviennent antidreyfusards. La presse républicaine : Le Temps, Le Figaro, Le Journal des Débats reflètent la position du gouvernement à savoir parler le moins possible de l'Affaire Dreyfus. jugées abominables par Zola.