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EDF L'Observatoire du nucléaire révèle un véritable scandale : En 2003 (la situation est restée la même depuis), EDF a falsifié des données sismiques afin de s’éviter des travaux onéreux… et pourtant indispensables pour la sûreté des centrales nucléaires. Il faut savoir que, si le risque sismique est moindre en France qu'au Japon, la résistance des centrales françaises est, elle aussi, moindre... donc le danger est le même. Chaque centrale est théoriquement dimensionnée par rapport au risque sismique qui la concerne. GAZETTE NUCLEAIRE La G@zette sur le Net! 36ème année et 24 ans sur internet ~100 Mo, 85 répertoires et 2.000 fichiers à votre service! La reproduction des articles (avec référence à la Gazette ) est vivement encouragée!! NOTA sur la RECHERCHE dans le site de la G@zette Nucléaire :
Fukushima, un futur sans avenir Alors que les médias continuent de faire l’impasse sur la situation au Japon, la situation continue inexorablement à se dégrader, et les jours qui viennent pourraient se montrer décisifs. C’est le 25 mai 2012 que des journalistes japonais de la chaine « TV Asahi » lors de l’émission « Hodo Station » ont révélé l’importance de la dégradation de la situation. C’est toujours la piscine du réacteur N°4 qui pose le plus de problèmes. Installée à 20 mètres au dessus du sol, contenant 1535 assemblages neufs, ou usagés, pour un poids total de 264 tonnes, elle a été dégradée par les explosions et les incendies qui ont eu lieu le 15 mars 2011 et elle contient beaucoup plus de combustibles qu’il ne le faudrait. Or la surcharge d’assemblage a réduit la proximité entre les casiers d’assemblages, ouvrant la possibilité d'une criticité en cas de surchauffe.
Agence Nationale pour la gestion des déchets Nucléaires Dans le cadre d'une mission d'intérêt général définie par la loi du 28 juin 2006 , l'Andra assure la remise en état ou la sécurisation de sites pollués par la radioactivité, à la demande du propriétaire, ou des pouvoirs publics en cas de responsable défaillant. La plupart de ces sites ont abrité des activités du passé, datant de l'entre-deux-guerres, qui ne relevaient pas de l'industrie nucléaire : extraction du radium pour la médecine ou la parapharmacie, fabrication et application de peintures pour la vision nocturne, exploitation de minerais… Après guerre, la mémoire de ces sites, généralement situés dans des zones urbaines, a été perdue et certains d'entres eux ont été réaménagés en logements ou bâtiments publics par exemple. D'autres sites, sont quant à eux restés à l'état de friche. Depuis la fin des années 90, l'État a construit progressivement le dispositif de prise en charge de ces sites.
Les tests français des installations nucléaires jugés insuffisants Le commissaire européen à l'Energie Günter Oettinger, ainsi que le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, ont refusé de cautionner des tests de résistance des installations nucléaires ne prenant en compte que les catastrophes naturelles. Alors que doit se tenir demain à Bruxelles une importante réunion avec le groupe des autorités de régulations dans le domaine de la sûreté nucléaire (ENSREG), au cours de laquelle doivent être précisés les critères des tests de résistance des installations nucléaires de l'Union européenne, le commissaire européen à l'Energie Günter Oettinger a jugé insuffisants des tests réduits aux seuls risques de catastrophes naturelles, sans prendre en compte les risques humains et terroristes. "Un test de résistance allégé ne portera pas ma signature" a-t-il déclaré mardi devant les députés européens.
nucléaire La France, patrie du nucléaire. Le pays du CEA, où cette industrie fait travailler plus de 100 000 personnes et produit près de 80% de l’électricité, est bien isolé. Sur la planète, le nucléaire ne comble en réalité que 3% des besoins finaux en énergie. La campagne électorale pour la présidentielle 2012 devra permettre à chacun de se faire une idée : faut-il ou non en « sortir » ? C’est-à-dire préparer la lente reconversion vers d’autres sources d’énergie, renouvelables notamment. Danger mondial : les combustibles usés de Fukushima [Mis à jour le vendredi 15 juin 2012] - Selon des géologues japonais, un nouveau séisme de forte magnitude pourrait se produire à Fukushima. Des experts et des diplomates pointent le danger d’une nouvelle catastrophe, dont la gravité surpasserait largement Tchernobyl. Dans le bâtiment du réacteur n°4 de la centrale de Fukushima Daiichi, la piscine de stockage des combustibles usés risque de s’effondrer si un nouveau séisme important se produisait à proximité du site – ce que craignent des géologues.
Asn agence de sécurité nucléaire Actuellement dans sa phase de conception, le projet de réacteur ASTRID s’inscrit, pour le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), dans le cadre de la préparation des réacteurs de quatrième génération. Pour l’ASN, cette nouvelle génération de réacteurs devra apporter un gain de sûreté significatif par rapport à la troisième génération de réacteurs de type « EPR » et à ce titre, ASTRID, prototype de cette filière, devra permettre de préparer et tester des options et dispositions de sûreté renforcées. Pour l’ASN, ASTRID doit avoir un niveau de sûreté au moins équivalent à celui exigé pour les réacteurs les plus récents (génération 3) et prendre en compte tous les enseignements tirés de l’accident de Fukushima.