Qu'est-ce que le flex office ? Avantages et inconvénients. On le retrouve autant sur sa chaise de bureau, qu’à la terrasse d’un café ou sur son canapé… Qui est-ce ?
Le salarié moderne ! Accompagné de son fidèle ordinateur et de son smartphone, c’est un nomade qui change d’espace de travail comme la reine d’Angleterre change de chapeau. On dit qu’il travaille en “flex office”, ou littéralement “bureau flexible” en français. Le flex office : du travail en liberté surveillée ? Le flex office sur le papier, c’est plus de liberté.
Fini le grand bureau pour les privilégiés ou les places réservées dans l’open space. Le poste de travail devient mobile, comme ces carrières qu’on ne poursuit plus quarante ans dans la même boîte, ni forcément dans une seule branche. On trie ses mails à la cafèt’, on fignole ses tableurs sur un canapé et on valide une présentation dans son lit, en télétravail. Mais alors pourquoi deux tiers des Français y sont-ils hostiles ? La plupart de ces détracteurs évoquent l’attachement à l’espace de travail, un sentiment de déshumanisation et l’impression d’être interchangeables (selon un sondage OpinionWay, «La relation entre l’environnement de travail et le bien-être des salariés», 2017).
Dans une conférence donnée en 1987 à la Fémis, Deleuze affirme qu’un modèle est en train de disparaître : celui des «sociétés disciplinaires», caractérisé par l’existence de «lieux d’enfermement» comme les usines, les écoles, les prisons ou les hôpitaux. Comment manager des salariés en télétravail ? Voilà, vous y êtes.
Votre société vient de conclure un accord autorisant vos collaborateurs à travailler de chez eux. C’est dans l’air du temps : 150 entreprises l’ont déjà fait, selon l’Observatoire du télétravail, des conditions de travail et de l’ergostressie (Obergo), et 64% des salariés aimeraient profiter de cette option ouverte par la réforme du code du travail. Depuis que celle-ci a introduit les prémices de ce nouveau droit, le travail à distance se développe. Travailler sans bureau fixe ? Oui, mais sous certaines conditions... "La première fois que j'ai vu quelqu'un travailler sans bureau, c'était chez MSN, le portail Web de Microsoft, il y a une dizaine d'années.
Ils avaient créé un grand open space et les gens s'installaient avec leur ordi là où c'était libre. Moi qui bossais dans une maison de disques avec bureau individuel fermé, ça m'avait choqué, se souvient Vincent, directeur marketing. Je trouvais que c'était un manque de respect pour les salariés. " Le flex-office, un mode d’aménagement de bureaux déjà… démodé ? Le flex office : pourquoi on y croit ? - MOFFI. Loin d’être une simple mode, le flex office permet aux entreprises de repenser leur organisation et de se poser les bonnes questions.
Chez Moffi,on a fait le choix du flex office. Et on y croit. Voilà pourquoi. Comment bien aménager ses bureaux ? Productivité et lieu de travail. Déménagement, travaux d’aménagement, passage au flex office… Autant d’éléments qui rythment la vie des entreprises et qui impactent directement les équipes.
Alors, on implique tout le monde ? On crée des bureaux ouverts ? Martin Piot, DG de W et Pascal Leturcq Directeur des opérations de Walter, nous livrent les bonnes pratiques. Flex Office : Pourquoi Les Entreprises Cèdent-Elles À La Mode Du « Sans Bureau Fixe » La France cède de plus en plus aux espaces de travail flexibles.
L’open space laisse peu à peu à sa place à une nouvelle méthode d’organisation : le flex office. Déconfinement : 60 % des entreprises envisagent de passer au “sans bureau fixe” - Courrier Cadres. Entreprise Temps de lecture estimée : 4 min 25 s.
Déconfinement : Le flex-office, néfaste pour les salariés ? - Courrier Cadres. Entreprise.
Bien-être au travail : pour ou contre le flex office ? L’expression est à la mode, l’aventure séduit les grands patrons.
Le « flex office », littéralement, « bureau flexible », est un projet d’entreprise avec en son coeur, un nouvel espace de travail. Concrètement : plus de postes individuels, plus d’open space. A la place, de grandes pièces aménagées, design et lumineuses, où les salariés « sans bureau fixe » vaquent à leurs activités. L’idée ? Adapter le groupe à l’ère du tout portatif et du tout digital. Des salariés conquis « Depuis le passage en flex en septembre 2017, la plupart des employés disent qu’ils ne pourront jamais revenir en arrière », assure Elisabeth Candussi, chargée de la mise en place et du développement du programme chez PSA pour les sites tertiaire de Rueil et Poissy.
Depuis le passage en flex en septembre 2017, la plupart des employés disent qu’ils ne pourront jamais revenir en arrière. Bien-être au travail : pour ou contre le flex office ? Repenser l'ensemble des locaux. Passer du bureau individuel au desk sharing ne se fait pas sur un coup de tête. Première difficulté : déterminer le nombre de postes de travail à conserver.
S'il est surévalué, le gain de place sera minime. S'il est sous-évalué, les collaborateurs courent le risque de se battre pour trouver une place. "Chaque matin, c'est l'enfer : premier arrivé, premier servi", témoigne Anne, une consultante RH confrontée à ce problème. Le calcul du nombre de salariés par poste de travail est un art délicat qui dépend de chaque entreprise, de chaque métier et même de chaque équipe. Seule une analyse fine des habitudes de travail permet d'optimiser le desk sharing : les auditeurs, par exemple, passent beaucoup de temps chez leurs clients lors de la clôture comptable, mais reviennent en masse au bureau ensuite. Mais le desk sharing ne se résume pas à l'optimisation du nombre de postes de travail. Ce chamboulement nécessite donc une solide préparation. Des chercheurs danois démontrent que le principe de "premier arrivé, premier servi" n'est pas le plus efficace pour éviter l'attente.
Le concept du "premier arrivé, premier servi" est remis en cause par une étude danoise. Il est vrai que, de nos jours, où tout est accessible immédiatemment, faire la queue semble être un concept totalement dépassé. Et la plupart de ceux qui n'ont plus la même patience qu'au siècle dernier préfèrent se passer d'attendre. Et si on passait de la théorie à la pratique ? Des chercheurs de l'université du Danemark du Sud ont imaginé un concept qui ferait bien des adeptes s'il pouvait exister. Ainsi, pour leur étude publiée dans Discussion Papers on Business and Economics en mai 2012, ces scientifiques ont imaginé une situation où les personnes peuvent s'engager dans la file d'attente à tout moment, à partir d'une certaine heure d'ouverture. Mais, alors que tous ont de la place à l'arrivée, ils vont chacun leur tour se précipiter dans la file d'attente, histoire de ne pas se retrouver le dernier et donc d'attendre que les premiers soient servis.