Une étude pointe un risque de troisième vague hospitalière dès le 7 janvier. 12h00 , le 20 décembre 2020, modifié à 17h13 , le 20 décembre 2020 Les voyants sont au rouge.
Alors que la barre des 60.000 morts a été franchie vendredi, les autorités sanitaires jugent "préoccupante" la reprise de l'épidémie de Covid-19. La circulation du virus est en hausse. Samedi, 17.565 nouveaux cas ont été confirmés. Et la charge hospitalière (près de 25.000 patients) reste élevée. "Notre avenir et celui d'une troisième vague qui pourrait survenir en janvier, c'est nous qui le construirons ou pas dans les jours qui viennent, a asséné le président du conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, sur RMC-BFMTV. Lire aussi - Arnaud Fontanet : "Les trois premiers mois de 2021 vont être pénibles" C'est le cas du CHRU de Nancy, qui a développé depuis fin mars, en coopération avec la Fédération hospitalière de France (FHF), un modèle fiable pour déterminer l'évolution de l'occupation des lits de réanimation Covid et reprogrammer des interventions en conséquence.
CoVid-19 : peut-on éviter une troisième vague ? La 2ème vague à peine passée, l’Organisation Mondiale de la Santé s’inquiète, dans un communiqué publié ce matin, de la survenue d’une troisième vague en Europe début 2021.
Et de fait, la Grande Bretagne, l’Allemagne et les Pays Bas n’ont pas attendu les fêtes pour durcir ces derniers jours les mesures de confinement de leur population. En France, si la situation s’est nettement améliorée par rapport au mois de Novembre, les indicateurs, à peine le confinement relâché, redeviennent préoccupants : le nombre de cas positif atteint un plateau, au-dessus de 10 000 cas par jour, et le taux de reproduction du virus flirte avec le seuil épidémique. "Plusieurs vagues successives jusqu'au printemps 2021", selon le Conseil scientifique. C'est "la" question que tout le monde se pose : quand l'épidémie de coronavirus finira-t-elle (enfin) par se calmer ?
Dans un rapport rendu ce vendredi 30 octobre 2020 (le premier jour du second confinement, donc), l'Institut Pasteur s'est essayé à un exercice d'évaluation de l'évolution de cette épidémie de Covid-19 qui dure depuis presque un an... Sur le même sujet Les chercheurs de l'Institut Pasteur ont misé sur un reconfinement qui durerait jusqu'au 15 décembre pour établir leurs projections. Plusieurs scénarios sont envisagés : le plus sombre, qui correspond à un reconfinement peu efficace (avec un respect insuffisant des gestes-barrières) estime que 9000 Français seront en réanimation à la mi-novembre avec un R0 de 1,2 - ce qui signifie qu'une personne atteinte par le Covid-19 serait en mesure de contaminer 1,2 personne en moyenne. Coronavirus : comment endiguer la deuxième vague ? Seconde vague du Covid-19 : les vrais chiffres. Le Conseil scientifique craint une deuxième vague du Covid à l'approche de l'hiver. Ils ne l’avaient jamais dit de manière aussi claire et officielle depuis l’ère du post-confinement.
Dans une note transmise au gouvernement dimanche et rendue publique, les treize membres du Conseil scientifique n’y sont pas allés par quatre chemins pour mettre en garde sur les risques d’une seconde vague épidémique en France, ou a minima d’un sévère rebond. «Une intensification de la circulation du Sars-CoV-2 dans l’hémisphère nord à une échéance plus ou moins lointaine (quelques mois, et notamment à l’approche de l’hiver) est extrêmement probable», écrivent-ils dans le document. Pour appuyer leurs propos, les experts font état de trois données principales : le faible taux d’immunité collective, la dynamique épidémique dans les autres régions du monde et l’expérience des pandémies grippales.
«Données précieuses» «Nous espérons nous tromper» Assiste-t-on à des deuxièmes vagues un peu partout dans le monde ? La Chine, où le Covid-19 a fait son apparition à la fin de l’année dernière, a connu au cours du week-end une résurgence du nombre de contaminations, centrée autour du marché géant de Xinfadi à Pékin, dans le sud de la capitale.
Ce rebond chinois, conjugué à une recrudescence de cas en Iran ou en Inde, pose la question d’une deuxième vague. Alors, est-ce qu’elle existe ? La situation en Chine est-elle « extrêmement grave » ? Evidemment, quand de notre côté, on avance vers un déconfinement quasi total, entendre le matin au réveil que la Chine est en train peu ou prou de basculer dans le chaos, ou lire en gros titre d'un grand quotidien national que la Chine est confrontée à une deuxième vague, et ben ça fout les miquettes comme on dit, ça fait peur, et c'est bien normal, puisque c'est de la Chine que tout a démarré, et que l'on vous répète, moi compris, que la Chine a environ deux mois d'avance sur nous, ce qui voudrait dire, sans avoir besoin d'être grand clerc, que ce qui leur tombe dessus aujourd'hui nous tombera dessus inexorablement fin août.
Alors, si vous le voulez bien, gardons un instant notre sang froid et examinons ce qui se passe, précisément, en Chine, avant d'en tirer des conclusions hâtives. "On peut s'attendre à une deuxième vague, mais on n'en est pas encore là" De nouveaux foyers de contaminations au coronavirus ont resurgi ces derniers jours.
"Il est encore trop tôt pour savoir si c’est la deuxième vague due au déconfinement. On est en capacité d’identifier de nouveaux foyers. Cela tient au fait que le nombre de cas en France a beaucoup diminué pendant le confinement et que ces foyers, noyés auparavant, redeviennent visibles, que la circulation du virus a beaucoup diminué et que les systèmes de surveillance sont renforcés", réagit Arnaud Fontanet, épidémiologiste membre du Conseil scientifique.
"On n’en est pas encore à une deuxième vague. Aucun pays à ma connaissance n’a vraiment vécu un redémarrage profond de l’épidémie. "On ne peut pas tester tout le monde et il faudrait répéter les tests toutes les semaines. Envisager le scénario d'une seconde vague. En France la date du déconfinement est prévue le 11 mai et dans certains pays les étapes de sortie du confinement sont déjà à l'oeuvre.
Pour garder le contrôle sur l'épidémie, il s'agit de maintenir le taux de reproduction du virus en dessous de 1. Peut-on prévoir une nouvelle vague de contamination ? Nous en parlons avec Pierre-Yves Boelle est épidémiologiste à l’Institut Pierre Louis d’Epidémiologie et de Santé Publique, et professeur à Sorbonne Université. Selon l'étude de l'Institut Pasteur environ 6% de la population françaises aura été exposée au virus du Covid-19 entre le début de l’épidémie et le 11 mai, la date du début des mesures de déconfinement annoncées par le premier ministre mardi 28 avril. L'Asie subit-elle une deuxième vague ? Vous avez certainement entendu, ou lu ces derniers jours des articles qui parlent d'une remontée du nombre d'infections en Corée, en Chine, à Singapour ou au Japon.
A tel point que ces pays, qui sont cités comme modèles depuis le début de la crise, et qui avaient commencé à déconfiner, se remettent à fermer les écoles ou certains lieux publics pour éviter cette fameuse « seconde vague ». Mais d'abord, c'est quoi la « seconde vague » ? Ce qui a l'air a priori évident ne l'est pas tant que ça sur le plan épidémiologique. Il s'agit d'une reprise du nombre de contaminations après une période de régression ou de stabilisation.
L'inquiétude du monde hospitalier face au déconfinement. L'Allemagne se prépare déjà à la deuxième vague de coronavirus. AFP, publié le vendredi 24 avril 2020 à 10h51 De grandes salles vides qui doivent devenir un hôpital en quelques semaines: à Berlin, le chantier au centre des expositions se poursuit patiemment même si dans le même temps l'heure est au déconfinement dans le pays.
Tout n'est pas encore prêt: quelques câbles pendent encore au plafond et toutes les cloisons blanches ne sont pas encore installées là où jusqu'à 1.000 patients pourront être accueillis. Des soldats de la Bundeswehr ont assemblé la semaine dernière le mobilier de cette structure improvisée qui doit permettre d'absorber la vague de patients souffrant de Covid-19... la deuxième à laquelle se prépare déjà l'Allemagne, pourtant souvent citée comme modèle pour le traitement de la première. La crainte a été soulignée cette semaine par la chancelière Angela Merkel, sortie de ses gonds en dénonçant "l'orgie" de discussions autour du retour à la normale et la légèreté de la population et des responsables politiques. Port du masque. Traçage covid-19. Confinement. Santé mentale.
Second Wave. #EtAprès.